Petrolio (locus desertus) : un point de départ
Dans le cadre de l’enrichissement de sa collection, l’Institut d’art contemporain a acquis en 2007 la sculpture monumentale de Bernhard Rüdiger. Convié par l’Institut à imaginer le contexte d’installation de cette oeuvreau château de la Bâtie d’Urfé et invité par le Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne Métropole à explorer ses collections, Bernhard Rüdiger a imaginé une exposition d’artiste réunissant près de 70 oeuvres issues de ces deux collections majeures de la région Rhône-Alpes. Face au château, verticale, mobile, l’oeuvre introduit le parcours de l’exposition. Cette éolienne, conçue par l’artiste en 2006, est une sculpture sonore, dont les pales viennent frapper un gong à chaque mouvement
impulsé par la force du vent. L’oeuvre emprunte son titre à un roman inachevé de Pasolini, qui pose le constat critique d’une société moderne à bout de souffle. C’est d’ailleurs ce qui a inspiré Bernhard Rüdiger quant au titre de l’exposition
de la Bâtie, "Locus oculi", qui peut se traduire par « le lieu comme oeil ", ou " l’oeil comme lieu" , ou encore "le lieu-oeil", mettant l’accent sur la notion de vision.
Dans un lieu hautement chargé d’histoire, au sein d’une architecture, multiple, virtuose et surprenante, les oeuvres présentées dans l’exposition investissent les parties intérieures et extérieures du château de la Bâtie d’Urfé.
Elles s’intègrent aussi bien à la grotte des rocailles, récemment restaurée par le Conseil Général de la Loire, qu’à la chapelle dont les boiseries sont aujourd’hui conservées au Metropolitan Museum de New York. Claude d’Urfé, proche de François 1er et diplomate influant au service d’Henri II, transforma la maison forte située au coeur de la plaine du Forez en château de plaisance inspiré de la Renaissance italienne et française. Dans ce lieu dédié à l’époque, au retrait, à la connaissance et à la réflexion sur le devenir du pouvoir politique, le visiteur est mis en situation d’expérimenter les espaces et les oeuvres à travers cette proposition trans-historique, devenant ainsi "un agent fondamental de l’exposition" comme le suggère Bernhard Rüdiger.
impulsé par la force du vent. L’oeuvre emprunte son titre à un roman inachevé de Pasolini, qui pose le constat critique d’une société moderne à bout de souffle. C’est d’ailleurs ce qui a inspiré Bernhard Rüdiger quant au titre de l’exposition
de la Bâtie, "Locus oculi", qui peut se traduire par « le lieu comme oeil ", ou " l’oeil comme lieu" , ou encore "le lieu-oeil", mettant l’accent sur la notion de vision.
Dans un lieu hautement chargé d’histoire, au sein d’une architecture, multiple, virtuose et surprenante, les oeuvres présentées dans l’exposition investissent les parties intérieures et extérieures du château de la Bâtie d’Urfé.
Elles s’intègrent aussi bien à la grotte des rocailles, récemment restaurée par le Conseil Général de la Loire, qu’à la chapelle dont les boiseries sont aujourd’hui conservées au Metropolitan Museum de New York. Claude d’Urfé, proche de François 1er et diplomate influant au service d’Henri II, transforma la maison forte située au coeur de la plaine du Forez en château de plaisance inspiré de la Renaissance italienne et française. Dans ce lieu dédié à l’époque, au retrait, à la connaissance et à la réflexion sur le devenir du pouvoir politique, le visiteur est mis en situation d’expérimenter les espaces et les oeuvres à travers cette proposition trans-historique, devenant ainsi "un agent fondamental de l’exposition" comme le suggère Bernhard Rüdiger.
Un partenariat original initié par le Conseil général de la Loire
Conscient de la richesse patrimoniale de la Loire, le Conseil général entretient de nombreux sites et en favorisel’animation. Ainsi, il organise et soutient des expositions, des festivals, des concerts, des visites thématiques et nocturnes...
Au château de la Bâtie d’Urfé, tout comme au prieuré de Pommiers et au couvent des Cordeliers de Saint-Nizier-sous-Charlieu, l’art contemporain habite ces lieux historiques pendant la période estivale en partenariat avec le Musée d’Art
Moderne de Saint-Étienne Métropole et l’Institut d’art contemporain, Villeurbanne & Rhône-Alpes.
Le Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne Métropole conserve l’une des collections françaises majeures des XXe et XXIe siècles, riche de plus de 15 000 oeuvres (peintures, sculptures, dessins mais aussi photographies et design). Un ensemble d’art ancien la complète et trouve à la Bâtie d’Urfé une occasion rare d’être présenté.
La collection de l’Institut d’art contemporain, diffusée sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes et au-delà, s’élève à plus de 1 550 oeuvres de plus de 700 artistes de renommée nationale et internationale. Elle est composée d’une multiplicité
de formes d’expression artistique : peinture, photographie, vidéo, installation, sculpture…
Au château de la Bâtie d’Urfé, tout comme au prieuré de Pommiers et au couvent des Cordeliers de Saint-Nizier-sous-Charlieu, l’art contemporain habite ces lieux historiques pendant la période estivale en partenariat avec le Musée d’Art
Moderne de Saint-Étienne Métropole et l’Institut d’art contemporain, Villeurbanne & Rhône-Alpes.
Le Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne Métropole conserve l’une des collections françaises majeures des XXe et XXIe siècles, riche de plus de 15 000 oeuvres (peintures, sculptures, dessins mais aussi photographies et design). Un ensemble d’art ancien la complète et trouve à la Bâtie d’Urfé une occasion rare d’être présenté.
La collection de l’Institut d’art contemporain, diffusée sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes et au-delà, s’élève à plus de 1 550 oeuvres de plus de 700 artistes de renommée nationale et internationale. Elle est composée d’une multiplicité
de formes d’expression artistique : peinture, photographie, vidéo, installation, sculpture…