«Mirabilis » de Martin Bruneau, du 1er octobre au 5 novembre 2008
Martin Bruneau
Depuis une quinzaine d'années, la peinture de Martin Bruneau, né en 1960 au Canada, revisite celle des grands maîtres : Rembrandt, Vélasquez, Courbet, Poussin et... aujourd'hui Philippe de Champaigne.
A l'invitation de l'abbaye de Maubuisson et en écho à la vie religieuse du site, l'artiste réalise deux peintures monumentales (3,12 x 7 mètres) qui prennent place dans l'ancienne salle du Chapitre. Une toile mystique d'action de grâce, l'Ex-voto (peint par Philippe de Champaigne en 1662) en a été le point de départ : aux côtés de sa fille Catherine dont il célèbre la guérison miraculeuse, le peintre classique représente Agnès Arnauld, sœur d'Angélique Arnauld (réformatrice de l'abbaye de Maubuisson et grande figure du jansénisme). Le geste du « remploi » traverse ces deux vastes compositions, confirmant qu'une œuvre peut être faite d'une, voire de plusieurs autres œuvres. Perturbés par des effets de trame, les motifs hérités des maîtres du passé ou issus d'images d'actualités basculent dans le registre complexe de la réécriture. Sur un mode qui n'est ni celui de la citation, ni celui du détournement, la reprise des images devient alors destitution et constitution de l'art du peintre.
A l'invitation de l'abbaye de Maubuisson et en écho à la vie religieuse du site, l'artiste réalise deux peintures monumentales (3,12 x 7 mètres) qui prennent place dans l'ancienne salle du Chapitre. Une toile mystique d'action de grâce, l'Ex-voto (peint par Philippe de Champaigne en 1662) en a été le point de départ : aux côtés de sa fille Catherine dont il célèbre la guérison miraculeuse, le peintre classique représente Agnès Arnauld, sœur d'Angélique Arnauld (réformatrice de l'abbaye de Maubuisson et grande figure du jansénisme). Le geste du « remploi » traverse ces deux vastes compositions, confirmant qu'une œuvre peut être faite d'une, voire de plusieurs autres œuvres. Perturbés par des effets de trame, les motifs hérités des maîtres du passé ou issus d'images d'actualités basculent dans le registre complexe de la réécriture. Sur un mode qui n'est ni celui de la citation, ni celui du détournement, la reprise des images devient alors destitution et constitution de l'art du peintre.
«From the voice to the hand » de Melik Ohanian, du 28 septembre au 2 mars 2009
Le travail de Melik Ohanian, né en France en 1969, s’entend en terme de territoires physiques et conceptuels dont le point névralgique est le temps. Un rapport entre ces territoires et leur temporalité propre, et le temps auquel ils sont confrontés, se construit au sein d’un procédé d’énonciation du travail qui se déploie dans l’espace d’exposition selon des modalités de conception et de présentation spécifiques. Plaçant le visiteur dans un dispositif d’exploration, l’artiste met à jour la complexité des écarts qui, de manière plus ou moins souterraine, régissent nos rapports au monde et à autrui.