D'entrée de jeu, "l'acte dessins" de Claire Basler –sépias monochromes sur papier- nous plonge dans un univers où les sentiments sont mis à nu. Pavots, anémones, lys, soucis, voûtes d'arbres, troncs de bouleaux… expriment de façon intense et perceptible leurs personnalités comme si le dessin permettait à Claire Basler de pénétrer en profondeur la nature, de lui rendre sa dimension interne, d'accentuer le trait des formes et des ombres, de renforcer l'expression du plein et du vide.
Chaque fleur, qui danse dans sa nudité, semble avoir été piquée sur le vif : le lys se fait tour à tour espiègle et fougueux, fragile et audacieux, calme et fier ou encore digne même si un de ses pétales tombe comme une larme; le pavot aérien et délicat, s'offre au vent sans réserve, avec amusement, joie de vivre et parfois soumission; le souci se cabre avec une élégance féline, digne et majestueux. Plus loin, le tronc d'un bouleau affiche sa pleine santé et sa sérénité, bombant son torse puissant et élégant avec fierté, parfois s'accouplant à un autre en l'étreignant de ses branches; avec les voûtes d'arbres, Claire Basler nous rappelle combien la nature est tout à la fois dense, ensorcelante, mystérieuse et impénétrable.
On reconnaît ainsi à travers ses dessins son ancrage dans le sensible et la sincérité, cette poésie qu'elle fait passer comme souffle vital et qui vous fait frissonner. Claire Basler révèle ainsi le graphisme de sa peinture, la fabrication de ce qu'elle appelle l'inabouti, l'inachevé…
Avec ses peintures, deuxième acte de son exposition, Claire Basler se fait orchestratrice de la symphonie des couleurs sur le même thème végétal et le plus souvent en élargissant le cadre de ses formats afin que cette nature haute en couleur affirme sa richesse esthétique. Les pavots s'entrelacent avec bonheur dans une danse de couleurs printanières ; les anémones surgissent comme des elfes d'un marais; les sous bois calmes et apaisants s'illuminent d'une lumière rasante, douce et dorée; les herbes des dunes affichent la vigueur verdoyante de leur jeunesse; la bataille des fleurs, en hommage au peintre Paolo Ucello, offrent la douleur de leur combat et la vitalité de leur fougue…
"J'ai beaucoup appris sur la vie grâce aux fleurs", déclare Claire Basler. En étant attentive au moindre de leurs frissons, de leurs changements à la lumière, à l'air et au vent, Claire Basler nous montre aussi combien elle a su leur donner des preuves d'amour.
Exposition de Claire Basler du 10 avril au 30 juin 2009
A la Galerie Thierry Marchand - 7, rue de Bourgogne 75007 Paris
www.galeriethierrymarchand.fr
Du mardi au samedi de 11h à 19h.
Chaque fleur, qui danse dans sa nudité, semble avoir été piquée sur le vif : le lys se fait tour à tour espiègle et fougueux, fragile et audacieux, calme et fier ou encore digne même si un de ses pétales tombe comme une larme; le pavot aérien et délicat, s'offre au vent sans réserve, avec amusement, joie de vivre et parfois soumission; le souci se cabre avec une élégance féline, digne et majestueux. Plus loin, le tronc d'un bouleau affiche sa pleine santé et sa sérénité, bombant son torse puissant et élégant avec fierté, parfois s'accouplant à un autre en l'étreignant de ses branches; avec les voûtes d'arbres, Claire Basler nous rappelle combien la nature est tout à la fois dense, ensorcelante, mystérieuse et impénétrable.
On reconnaît ainsi à travers ses dessins son ancrage dans le sensible et la sincérité, cette poésie qu'elle fait passer comme souffle vital et qui vous fait frissonner. Claire Basler révèle ainsi le graphisme de sa peinture, la fabrication de ce qu'elle appelle l'inabouti, l'inachevé…
Avec ses peintures, deuxième acte de son exposition, Claire Basler se fait orchestratrice de la symphonie des couleurs sur le même thème végétal et le plus souvent en élargissant le cadre de ses formats afin que cette nature haute en couleur affirme sa richesse esthétique. Les pavots s'entrelacent avec bonheur dans une danse de couleurs printanières ; les anémones surgissent comme des elfes d'un marais; les sous bois calmes et apaisants s'illuminent d'une lumière rasante, douce et dorée; les herbes des dunes affichent la vigueur verdoyante de leur jeunesse; la bataille des fleurs, en hommage au peintre Paolo Ucello, offrent la douleur de leur combat et la vitalité de leur fougue…
"J'ai beaucoup appris sur la vie grâce aux fleurs", déclare Claire Basler. En étant attentive au moindre de leurs frissons, de leurs changements à la lumière, à l'air et au vent, Claire Basler nous montre aussi combien elle a su leur donner des preuves d'amour.
Exposition de Claire Basler du 10 avril au 30 juin 2009
A la Galerie Thierry Marchand - 7, rue de Bourgogne 75007 Paris
www.galeriethierrymarchand.fr
Du mardi au samedi de 11h à 19h.