11 au 27 mars. « Le corps, singulier pluriel », Galerie Insula, Paris

5 artistes, 5 regards sur le corps à découvrir dans un espace de 250m² au cœur du 6ème arrondissement.
Galerie Insula, latitude de l’art « Le Corps, singulier pluriel » du 11 au 27 mars 2010, 23 rue des Grands Augustins 75006 PARIS


Etienne Gros. Prise de contact Acrylique et papier sur toile 100 x 100 cm
Resserrer le plan sur l’essentiel pour mieux se rapprocher de l’humain. Entre matérialité et désir d’apesanteur, les corps peints par Etienne Gros semblent nous donner à toucher la substance même de l’être. « Je me rapproche comme avec un zoom, de ce corps fascinant. Je rentre presque en fusion charnelle avec mes papiers pour retrouver cette sensualité de l’humain ». Imprégnés de pigments au chromatisme subtil et éclatant, tannés par les grattages successifs, ces papiers deviennent matière vivante où vient s’incarner le langage puissant et voluptueux de la courbe et de la ligne. Tout se révèle alors.

Chrysalide sépia, bleu - Technique mixte sur papier marouflé sur toile – Triptyque 126 x 165 cm
Le corps est au premier plan des tableaux de Sophie Sainrapt. Habillement, prétexte, décors sont absents de ses toiles. Le sujet est le corps, nu, exposé sans d’autre masque que celui de la couleur et du mouvement pictural, affirmé à grands traits énergiques. Une peinture qui puise son inspiration dans le désir, et trouve immédiatement de quoi séduire le spectateur…
Parcours
Née en 1960, vit et travaille à Paris. Après un DEA d’études politiques, se consacre depuis 1988 à la peinture, la sculpture et la gravure. En 2000, crée ArtSénat, exposition d’artistes contemporains à l’Orangerie du Sénat et dans le jardin du Luxembourg.

Jean-Philippe Pernot, Apparition 001, tirage1/6 contrecollé sur dibond 50 x 40 cm
« Le corps, tout ou partie, un corps en apparition/disparition », Jean-Philippe Pernot définit ainsi l’objet de son travail. Le photographe n’a pas capté un instant de vie du corps féminin, mais la superposition d’instants, effaçant les frontières entre présence et absence, nudité et habillement, immobilité et mouvement dans la série Apparitions ; dislocation et recomposition dans la série Strip-tease. Au-delà de la prouesse technique, l’approche sensible domine et attire, faisant de la peau des modèles l’élément protagoniste de la photo, définissant pour chaque apparition, une identité charnelle et sensuelle.

Stéphane Dauthuille, Je suis désolé de la destruction du jardin - Diptyque 2 x 100 x 81 cm Gouache et cire sur papier marouflé sur toile
Stéphane Dauthuille
« Mon travail récent s'inspire presque toujours des femmes, parce que l'éros est une excellente source d'énergie, parce que l'autre de l'homme est un mystère répété, et parce qu'elles réunissent la chair et la grâce. » La peinture de Stéphane Dauthuille se déploie dans le domaine de l’intime. Elle met en scène des corps qui se cachent ou se révèlent au regard, entre élégance et étrangeté, candeur et impudeur.

Promesses Raiponces 4 Monotype encre sur papier japon, 140 x 90cm
Eloïse Van der Heyden
Née en 1983, diplômée de l’ENSAD
Paris, 2009
L’empreinte, le souvenir et la promesse du corps, apparaissent dans les impressions de robes, réalisées par Eloïse van der Heyden. Son travail s’apparente à la lithographie, mais la pierre a été remplacée par l’étoffe, qui subit directement les effets d’encres et de dissolvants. Leur image surgit, alors même qu’elle semble disparaître.

pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 4 Février 2010 à 14:43 | Lu 3731 fois
pierre aimar
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