Mercredi 12 août 2009 21h30 : VICENTE PRADAL CHANTE LORCA
Eveillé à la poésie et à la musique par son père, le peintre andalou Carlos Pradal, Vicente est contaminé jeune par la fièvre du flamenco dont il devient rapidement virtuose au contact de professeurs renommés, dont Pepe Carmona Habichuella qui se mue rapidement en mentor. Enfant d’une famille espagnole exilée, il entame en 94 une carrière d’interprète compositeur qui témoigne d’un attachement viscéral à un héritage culturel allant des poètes Jean De La croix et Federico García Lorca, dont il met les vers en musique, à la chanson française de Brel, Brassens et Ferré.
C’est aujourd’hui en trio qu’il revisite les plus beaux extraits de son répertoire, dans un spectacle simple et profond où l'on découvre la virtuosité flamenca du pianiste Rafael Pradal et la confirmation des magnifiques qualités d'interprète de la jeune Paloma Pradal, ses enfants.
C’est aujourd’hui en trio qu’il revisite les plus beaux extraits de son répertoire, dans un spectacle simple et profond où l'on découvre la virtuosité flamenca du pianiste Rafael Pradal et la confirmation des magnifiques qualités d'interprète de la jeune Paloma Pradal, ses enfants.
Jeudi 13 août 2009 21h30 : GUSTAVO BEYTELMANN : Tango, un certain regard
Pianiste et compositeur profondément enraciné dans le foisonnement musical de son argentine natale, c’est en France que Gustavo Beytelmann va pourtant mener le plus gros d’une carrière atypique qui le verra écrire les bandes-son de plus d’une quarantaine de films mais surtout contribuer à la rénovation du Tango au sein d’un trio formé avec Juan José Mosalini et Patrice Caratini.
Aujourd’hui directeur artistique du Département de Tango du Conservatoire de Rotterdam et réclamé par les universités musicales les plus prestigieuses, Gustavo n’offre plus qu’en de rares occasions son talent au public. Ce concert vient donc à point nommé nous rappeler avec quelle intelligence de jeu remarquable ce compositeur aguerri a su approprier à son art une faculté d’improvisation héritée du jazz.
Aujourd’hui directeur artistique du Département de Tango du Conservatoire de Rotterdam et réclamé par les universités musicales les plus prestigieuses, Gustavo n’offre plus qu’en de rares occasions son talent au public. Ce concert vient donc à point nommé nous rappeler avec quelle intelligence de jeu remarquable ce compositeur aguerri a su approprier à son art une faculté d’improvisation héritée du jazz.
Vendredi 14 août 2009 21h30 : Mônica Passos en trio
Voilà des années que Monica Passos envoute un auditoire toujours grandissant en ravivant le flambeau musical d’un Brésil éternel, non sans toutefois prendre soin de se jouer des frontières trop figées pour créer un univers personnel et chatoyant qui lui a valu d’être récompensé en 2005 d’un Django d’Or dans la catégorie « Musiques traditionnelles du Monde ».
Précédée de la réputation de diva fellinienne que lui vaut sa flamboyante personnalité latine, la belle a tôt fait sur scène de dépasser cette image d’attraction exotique pour emporter son public dans des étreintes vocales d’une délicatesse jubilatoire.
Désormais soutenue par Jean Philippe Crespin et Marcello Nezin à la guitare et Edmundo Carneiro, Julio Goncalves ou Ney aux percussions, Mônica continue de mettre son exubérante vitalité au service d’un répertoire oscillant entre brésilien et français, reprises et compositions originales, piochant notamment dans un sixième album, Lemniscate, une nouvelle fois porteur d’une contagieuse fantaisie.
Précédée de la réputation de diva fellinienne que lui vaut sa flamboyante personnalité latine, la belle a tôt fait sur scène de dépasser cette image d’attraction exotique pour emporter son public dans des étreintes vocales d’une délicatesse jubilatoire.
Désormais soutenue par Jean Philippe Crespin et Marcello Nezin à la guitare et Edmundo Carneiro, Julio Goncalves ou Ney aux percussions, Mônica continue de mettre son exubérante vitalité au service d’un répertoire oscillant entre brésilien et français, reprises et compositions originales, piochant notamment dans un sixième album, Lemniscate, une nouvelle fois porteur d’une contagieuse fantaisie.