Au programme :
Les élèves musiciens du département musique ancienne du Conservatoire et une comédienne alterneront lectures de textes poétiques (La Fontaine, Ronsard) et interprétations d’œuvres musicales (Johann Jakob Froberger, Anthony Holborne, Sigismondo d’India, Marin Marais, Tarquinio Merula, Josquin des Prés, Adriaan Willaert) illustrant le rapport à la Mort dans l’Europe occidentale des XVIe et XVIIe siècles.
«Je te salue, heureuse et profitable Mort » écrivait Ronsard en résumant dans cette phrase toute l'ambiguïté du terme « la mort » dans l'art du XVIe et XVIIe siècle. Passage obligé vers un l'au delà meilleur, la Mort dans la musique était dépeinte comme cruelle, longue et douloureuse, en somme baroque. Cette sœur de la mélancolie, était le plus souvent citée autrefois dans les airs de cour. Les musiciens s'emparaient de textes de Pétrarque, Tasse, soit pour chanter la bien aimée morte idéalisée soit pour « mourir d'amour» pour une belle encore bien vivante. La musique servait également de décorum pour chanter la mort d'un ami ou de personnage célèbre dans de pièces nommées « tombeaux » véritables oraisons funèbres sans mots.
Josquin des Prés : Chanson à trois voix « à la Mort »
Jean de La Fontaine : « la Mort et le bûcheron »
Marin Marais : Tombeau sur la Mort de Monsieur de Sainte Colombe
Sigismondo d’India : Giunto alla Tomba
Jean de La Fontaine : la Mort et le Mourant
Adriaan Willaert: S’el veder voi m’ ancide
Anthony Holborne : pavane à cinq voix “ The Funerals”
Tarquinio Merula : Folle è ben si crede
Pierre Ronsard : texte extrait des « derniers vers »
Johann Jakob Froberger : Lamento sopra la dolorosa perdita della Real Maesta di Ferdinando IV
«Je te salue, heureuse et profitable Mort » écrivait Ronsard en résumant dans cette phrase toute l'ambiguïté du terme « la mort » dans l'art du XVIe et XVIIe siècle. Passage obligé vers un l'au delà meilleur, la Mort dans la musique était dépeinte comme cruelle, longue et douloureuse, en somme baroque. Cette sœur de la mélancolie, était le plus souvent citée autrefois dans les airs de cour. Les musiciens s'emparaient de textes de Pétrarque, Tasse, soit pour chanter la bien aimée morte idéalisée soit pour « mourir d'amour» pour une belle encore bien vivante. La musique servait également de décorum pour chanter la mort d'un ami ou de personnage célèbre dans de pièces nommées « tombeaux » véritables oraisons funèbres sans mots.
Josquin des Prés : Chanson à trois voix « à la Mort »
Jean de La Fontaine : « la Mort et le bûcheron »
Marin Marais : Tombeau sur la Mort de Monsieur de Sainte Colombe
Sigismondo d’India : Giunto alla Tomba
Jean de La Fontaine : la Mort et le Mourant
Adriaan Willaert: S’el veder voi m’ ancide
Anthony Holborne : pavane à cinq voix “ The Funerals”
Tarquinio Merula : Folle è ben si crede
Pierre Ronsard : texte extrait des « derniers vers »
Johann Jakob Froberger : Lamento sopra la dolorosa perdita della Real Maesta di Ferdinando IV
Informations pratiques
Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière
17 Rue Cléberg – 69005 LYON
Renseignements au 04 72 38 49 30
Plein tarif : 7 € ; Tarif réduit : 4,5 €
Gratuit : pour les moins de 18 ans.
Accès au musée et à l'exposition inclus
www.musees-gallo-romains.com
17 Rue Cléberg – 69005 LYON
Renseignements au 04 72 38 49 30
Plein tarif : 7 € ; Tarif réduit : 4,5 €
Gratuit : pour les moins de 18 ans.
Accès au musée et à l'exposition inclus
www.musees-gallo-romains.com