Les œuvres des fauves hongrois Rippl-Rónai, Czóbel , Berény, Perlrott Csaba sont ici présentées dans un jeu de confrontations thématiques et plastiques avec celles des principaux représentants du fauvisme français, Derain, Vlaminck, Marquet, Manguin, Dufy et Van Dongen. Et bien sûr Matisse.
L’exposition de Dijon permet la confrontation inédite de près de 100 œuvres hongroises avec plus de 50 chefs-d’œuvre des plus grands maîtres français. Elle apporte un nouvel éclairage sur les sources de ce mouvement et met en évidence les interactions avec le fauvisme parisien.
On y rencontre les genres picturaux traditionnels, paysage bien sûr, mais aussi nature morte et portrait, les fauves ayant une évidente prédilection pour l’autoportrait et le portrait d’artiste. Mais s’y ajoute un thème caractéristique celui de l’exotisme, illustré en Hongrie par le motif des tziganes, emprunté tout autant à la culture populaire magyare qu’à la thématique de la gitane, si chère à Matisse et à Van Dongen.
Les prêts issus des plus prestigieuses collections publiques de Hongrie, des musées de Budapest, Kaposvár et de Pécs, et aussi de France et d’Europe témoignent de la reconnaissance scientifique du projet au sein de la communauté muséale d’Europe.
Jacqueline Aimar
Du 14 mars au 15 juin, 03 80 74 52 09
Situer le Palais des Ducs de Bourgogne sur la carte
L’exposition de Dijon permet la confrontation inédite de près de 100 œuvres hongroises avec plus de 50 chefs-d’œuvre des plus grands maîtres français. Elle apporte un nouvel éclairage sur les sources de ce mouvement et met en évidence les interactions avec le fauvisme parisien.
On y rencontre les genres picturaux traditionnels, paysage bien sûr, mais aussi nature morte et portrait, les fauves ayant une évidente prédilection pour l’autoportrait et le portrait d’artiste. Mais s’y ajoute un thème caractéristique celui de l’exotisme, illustré en Hongrie par le motif des tziganes, emprunté tout autant à la culture populaire magyare qu’à la thématique de la gitane, si chère à Matisse et à Van Dongen.
Les prêts issus des plus prestigieuses collections publiques de Hongrie, des musées de Budapest, Kaposvár et de Pécs, et aussi de France et d’Europe témoignent de la reconnaissance scientifique du projet au sein de la communauté muséale d’Europe.
Jacqueline Aimar
Du 14 mars au 15 juin, 03 80 74 52 09
Situer le Palais des Ducs de Bourgogne sur la carte