Braco Dimitrijevic, Louvre is my studio, street is my museum
Braco Dimitrijevic
Braco Dimitrijevic (né à Sarajevo en 1948) est l’un des pionniers de l’art conceptuel. En 1963, sa première oeuvre, The Flag of the World, où il remplace le drapeau national par un chiffon marque le point de départ de ses interventions artistiques dans le paysage urbain.
Cette rétrospective présentera environ 90 oeuvres représentatives de toutes les périodes de l’artiste, et de nouvelles installations Triptychos Post Historicos réalisées à partir d’une ou plusieurs oeuvres emblématiques issues de la collection du Musée d’Art Modern (sous réserve : Fernand Léger, Pablo Picasso et Albert Gleize).
Au début des années 1970, Braco Dimitrijevic gagne une reconnaissance internationale avec ses séries des Casual passer-by (passants ordinaires), d’immenses portraits photographiques d’anonymes placardés sur des façades et des panneaux dans les grandes villes d’Europe et des Etats-Unis.
Dès le milieu des années 1970, il commence à intégrer à ses installations des peintures originales, empruntées dans les collections des musées. Les Triptychos Post Historicus, réalisés dans de nombreux musées à travers le monde, constituent une « harmonieuse synthèse » entre l’art, les objets du quotidien et des fruits. Le titre donné par l’artiste à son exposition Louvre is my studio, street is my museum (Le Louvre est mon atelier, la rue est mon musée) reflète bien la double nature dialectique et transgressive de son oeuvre. Au cours des 30 dernières années, Braco Dimitrijevic a réalisé pas moins de 500 Triptychos Post Historicus, avec des peintures allant d’une vierge de Léonard de Vinci au Carré rouge de Malévitch, dans de nombreux musées prestigieux parmi lesquels la Tate Gallery, le Louvre, le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, le Guggenheim de New York, ainsi que le Russian State Museum de Saint Petersbourg. Cet été, c’est avec les collections du Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole qu’il réalisera de nouveaux Triptychos Post Historicus.
Cette rétrospective présentera environ 90 oeuvres représentatives de toutes les périodes de l’artiste, et de nouvelles installations Triptychos Post Historicos réalisées à partir d’une ou plusieurs oeuvres emblématiques issues de la collection du Musée d’Art Modern (sous réserve : Fernand Léger, Pablo Picasso et Albert Gleize).
Au début des années 1970, Braco Dimitrijevic gagne une reconnaissance internationale avec ses séries des Casual passer-by (passants ordinaires), d’immenses portraits photographiques d’anonymes placardés sur des façades et des panneaux dans les grandes villes d’Europe et des Etats-Unis.
Dès le milieu des années 1970, il commence à intégrer à ses installations des peintures originales, empruntées dans les collections des musées. Les Triptychos Post Historicus, réalisés dans de nombreux musées à travers le monde, constituent une « harmonieuse synthèse » entre l’art, les objets du quotidien et des fruits. Le titre donné par l’artiste à son exposition Louvre is my studio, street is my museum (Le Louvre est mon atelier, la rue est mon musée) reflète bien la double nature dialectique et transgressive de son oeuvre. Au cours des 30 dernières années, Braco Dimitrijevic a réalisé pas moins de 500 Triptychos Post Historicus, avec des peintures allant d’une vierge de Léonard de Vinci au Carré rouge de Malévitch, dans de nombreux musées prestigieux parmi lesquels la Tate Gallery, le Louvre, le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, le Guggenheim de New York, ainsi que le Russian State Museum de Saint Petersbourg. Cet été, c’est avec les collections du Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole qu’il réalisera de nouveaux Triptychos Post Historicus.
FRAGILE, Terres d’empathie
Françoise Pétrovitch, Herbier, 1994. Court Galerie RX, Paris.
L’exposition FRAGILE présente une sélection de différentes propositions artistiques liées à l’interrogation d’un potentiel poétique d’une nouvelle approche intime et immédiate d’expériences humaines au sein de microcommunautés, de micro-histoires, sans aucune sorte de légitimité de la part de systèmes de valeurs établis – qu’ils soient mythologiques, religieux, idéologiques ou poétiques, ou d’un quelconque déterminisme hiérarchique. Cette attitude anti-monumentaliste, antihiérarchique, anti-formaliste, participative, empathique et ouverte, crée un nouveau réseau de sensibilités entre différents systèmes
d’organisation de vie et de travail. Elle anime des situations humaines sensibles et riches en émotion dans lesquelles la capacité latente de générer des valeurs au sein de microcommunautés est rendue possible. La fragilité semble être une entité esthétique et éthique liée à la solidarité, à l’empathie, à la capacité d’une participation, plutôt qu’une qualité négative, un signe de faiblesse. La fragilité est la métaphore de la participation, du don, du partage, de l’empathie.
Liste – provisoire – des artistes présentés :
Ruth Barabash, Massimo Bartolini, Frauke Boggasch, Marina Bolla, Rebecca Bournigault, Yves
Bresson, Davide Cantoni, Alice Cattaneo, Loris Cecchini, Dae-Jin Choi, Tessa Manon den Uyl, Karin
Fauchard, Roland Flexner, Andrea Fogli, Kevin Francis Gray, Carlos Garaicoa, Francesco Gennari,
Ugo Giletta, Paolo Grassino, Siobhan Hapaska, Kimsooja, Bernd Koller, Jan Kopp, Denica Lehocka,
Eric Manigaud, Dacia Manto, Carla Mattii, Sabrina Mezzaqui, Helen Mirra, Liliana Moro, Vik Muniz,
Han Myoung-Ok, Sirous Namazi, Isabel Nolan, Marina Paris, Pavel Pepperstein, Marina Perez Simao,
Francoise Pétrovitch, Laszlo Laszlo Revesz, Hiraki Sawa, Anila Rubiku, Fabian Seiz, Francesco
Sena, Yee Sook-Yung, Kei Takemura, Barthelemy Toguo, Paul Wallach, Lois Weinberger.
d’organisation de vie et de travail. Elle anime des situations humaines sensibles et riches en émotion dans lesquelles la capacité latente de générer des valeurs au sein de microcommunautés est rendue possible. La fragilité semble être une entité esthétique et éthique liée à la solidarité, à l’empathie, à la capacité d’une participation, plutôt qu’une qualité négative, un signe de faiblesse. La fragilité est la métaphore de la participation, du don, du partage, de l’empathie.
Liste – provisoire – des artistes présentés :
Ruth Barabash, Massimo Bartolini, Frauke Boggasch, Marina Bolla, Rebecca Bournigault, Yves
Bresson, Davide Cantoni, Alice Cattaneo, Loris Cecchini, Dae-Jin Choi, Tessa Manon den Uyl, Karin
Fauchard, Roland Flexner, Andrea Fogli, Kevin Francis Gray, Carlos Garaicoa, Francesco Gennari,
Ugo Giletta, Paolo Grassino, Siobhan Hapaska, Kimsooja, Bernd Koller, Jan Kopp, Denica Lehocka,
Eric Manigaud, Dacia Manto, Carla Mattii, Sabrina Mezzaqui, Helen Mirra, Liliana Moro, Vik Muniz,
Han Myoung-Ok, Sirous Namazi, Isabel Nolan, Marina Paris, Pavel Pepperstein, Marina Perez Simao,
Francoise Pétrovitch, Laszlo Laszlo Revesz, Hiraki Sawa, Anila Rubiku, Fabian Seiz, Francesco
Sena, Yee Sook-Yung, Kei Takemura, Barthelemy Toguo, Paul Wallach, Lois Weinberger.
Pierre Jouve, Paris jamais vu
© Pierre Jouve
Pierre Jouve est journaliste, photographe et écrivain (né en 1943). Reporter pour le journal Le Monde et d'autres média, il a réalisé de nombreux reportages sur des sujets de société et des hommes politiques. Le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole lui offre au Cabinet d’arts graphiques sa première exposition muséale. Il y montre les Parisiens de la détresse ; hommes et femmes, enfants, vivants ou morts, choses et lieux qui soudain constituent l’autre face de Paris.
Pendant une année, Pierre Jouve a pu photographier Paris libéré des entraves qu’opposent à la vision des drames, la justice et la police, les politiques, pour toutes les raisons possibles, dont celle de défendre victimes ou crapules de l’avide regard de la presse. Exception accordée à un artiste de plonger son regard dans la réalité dramatique du quotidien de la cité ; volonté de la Préfecture de Police de Paris de laisser une trace du Paris cruel, années 2006 - 2007, début d’un nouveau siècle.
Les quelque 45 photographies exposées au Musée d’Art Moderne sont issues du « fond » que Pierre
Jouve déposera pour témoignage aux autorités. Ces images complètent son travail commencé avec
l’ouvrage Brigade criminelle : l'Enquête inédite (éd. Denoël, 2004), dans lequel le photographe rend
compte avec précision des affaires suivies par le quai des Orfèvres.
Pierre Jouve au gré de ses errances a capté l’esthétique acide de la douleur, des lieux de détention,
de violence et de misère sociale ou mentale. « Visite » sans fard de l’univers quotidien des policiers,
des psychiatres, des médecins de la morgue de la Préfecture de Police de Paris. Certaines des
photographies peuvent choquer mais ce sont celles qui démontrent comme toujours la supériorité
expressive et inouïe du réel.
Pendant une année, Pierre Jouve a pu photographier Paris libéré des entraves qu’opposent à la vision des drames, la justice et la police, les politiques, pour toutes les raisons possibles, dont celle de défendre victimes ou crapules de l’avide regard de la presse. Exception accordée à un artiste de plonger son regard dans la réalité dramatique du quotidien de la cité ; volonté de la Préfecture de Police de Paris de laisser une trace du Paris cruel, années 2006 - 2007, début d’un nouveau siècle.
Les quelque 45 photographies exposées au Musée d’Art Moderne sont issues du « fond » que Pierre
Jouve déposera pour témoignage aux autorités. Ces images complètent son travail commencé avec
l’ouvrage Brigade criminelle : l'Enquête inédite (éd. Denoël, 2004), dans lequel le photographe rend
compte avec précision des affaires suivies par le quai des Orfèvres.
Pierre Jouve au gré de ses errances a capté l’esthétique acide de la douleur, des lieux de détention,
de violence et de misère sociale ou mentale. « Visite » sans fard de l’univers quotidien des policiers,
des psychiatres, des médecins de la morgue de la Préfecture de Police de Paris. Certaines des
photographies peuvent choquer mais ce sont celles qui démontrent comme toujours la supériorité
expressive et inouïe du réel.
Pratique
La Terrasse
BP 80241
42006 Saint-Etienne cedex 1
Rue Fernand Léger
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Trouver l'itinéraire d'accès à La Terrasse sur la carte
Tél. +33 (0)4 77 79 52 52
Fax +33 (0)4 77 79 52 50
mam@agglo-st-etienne.fr
www.mam-st-etienne.fr
Horaires d’ouverture
Du mercredi au lundi de 10h à 18h sans interruption. Fermé le mardi.
Fermeture les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 25 décembre.
Nuit des musées 2009 : samedi 16 mai, ouverture et programmation spéciale
jusqu’à minuit. Installation sonore de Bruno Capel, dimanche 17 mai dans les salles
de la collection permanente.
Visites guidées
Mercredi et samedi à 14h30
Dimanche et jours fériés à 11h, 14h30 et 16h30.
Visites tous les jours à 14h30 en juillet et en août.
Tarifs (nouveaux tarifs !)
Entrée : 5 € / Tarif réduit : 4 €
Entrée et visite guidée : 6 € / Tarif réduit : 4,50 €
Gratuit -12 ans et pour tous le 1er dimanche du mois.
BP 80241
42006 Saint-Etienne cedex 1
Rue Fernand Léger
42270 Saint-Priest-en-Jarez
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Fax +33 (0)4 77 79 52 50
mam@agglo-st-etienne.fr
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Horaires d’ouverture
Du mercredi au lundi de 10h à 18h sans interruption. Fermé le mardi.
Fermeture les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 25 décembre.
Nuit des musées 2009 : samedi 16 mai, ouverture et programmation spéciale
jusqu’à minuit. Installation sonore de Bruno Capel, dimanche 17 mai dans les salles
de la collection permanente.
Visites guidées
Mercredi et samedi à 14h30
Dimanche et jours fériés à 11h, 14h30 et 16h30.
Visites tous les jours à 14h30 en juillet et en août.
Tarifs (nouveaux tarifs !)
Entrée : 5 € / Tarif réduit : 4 €
Entrée et visite guidée : 6 € / Tarif réduit : 4,50 €
Gratuit -12 ans et pour tous le 1er dimanche du mois.