« Un fantôme hante ma langue : c’est la musique » Renaud Ego
La musique est-elle consubstantielle à la langue ? On « habiterait une musique » comme on « habite une langue » ? La musique « pure » est-elle universelle, affranchie des barrières linguistiques, ou bien indissociable de la langue et de la culture de ceux qui lui donnent naissance? La diversité des musiques du monde contemporain ne serait-elle qu’une babélisation sonore?
Du 17 au 28 novembre 2009, les 38e Rugissants se frayeront un passage entre « le sens et le son », fil rouge de cette 21e édition 2009.
Opéra, théâtre musical, poésie sonore, slam, spoken word, contes et récits musicaux, … se croiseront à la lisière du verbe, de la langue, des sons et des langages musicaux d’ici et d’ailleurs.
Compositeur et écrivain invité, Jacques Rebotier, présentera deux projets fraîchement créés : L’oreille droite, spectacle en « multiglingue » pour Alexandre Tharaud, mettant en scène la « solistude » du pianiste de fond, et Vous avez la parole, vous avez ma parole avec l’Ensemble Court-Circuit, un concert-conversation inspiré de l’œuvre de «poésie brute» de Ernst Herbeck. Le tout agrémenté de quelques Brèves et autres fantaisies textuelles et sonores du compositeur.
Puis Rimbaud, Pessoa, Char, Michaux, Perec, Artaud, Tournier, Novarina, etc. seront invoqués, convoqués, revisités sur scène par les compositeurs, improvisateurs, poètes, slameurs et performeurs invités : Pierre Jodlowski, Dgiz, Sébastien Lespinasse, Bastien Maupomé, Didier Malherbe, Beñat Achiary, Serge Pey, Samuel Sighicelli, etc…
Zad Moultaka nous fera franchir L’autre rive, œuvre « réversible », tel un rituel en miroir dans deux langues imaginaires, inspirées de l’arabe et du grec, et Hugues Dufourt nous fera pénétrer dans La Maison du Sourd, celle de Goya, où les peintures remplacent les mots devenus inaudibles.
Michel Musseau et Jean-Pierre Larroche, s’aventureront à imaginer de nouvelles écritures scéniques entre théâtre musical, cinématographique et radiophonique pour réaliser un opéra « irréalisable » à partir du Concile d’amour, œuvre blasphématoire de l’écrivain Oscar Panozzi.
Sylvain Kassap et Ars Nova, puis Thôt, en compagnie d’artistes africains, tisseront des itinéraires nouveaux entre écritures musicales, improvisations et langages musicaux traditionnels d’Afrique de l’Ouest, dans La langue d’après Babel et Sabar Ring.
Autour de ces moments forts, bien d’autres rendez-vous viendront raconter la musique, dire les sons, sans précautions oratoires, creusant l’espace entre le son et le sens pour y planter quelques pousses verbales et musicales aux fragrances inédites.
Contact : www.38rugissants.com
Du 17 au 28 novembre 2009, les 38e Rugissants se frayeront un passage entre « le sens et le son », fil rouge de cette 21e édition 2009.
Opéra, théâtre musical, poésie sonore, slam, spoken word, contes et récits musicaux, … se croiseront à la lisière du verbe, de la langue, des sons et des langages musicaux d’ici et d’ailleurs.
Compositeur et écrivain invité, Jacques Rebotier, présentera deux projets fraîchement créés : L’oreille droite, spectacle en « multiglingue » pour Alexandre Tharaud, mettant en scène la « solistude » du pianiste de fond, et Vous avez la parole, vous avez ma parole avec l’Ensemble Court-Circuit, un concert-conversation inspiré de l’œuvre de «poésie brute» de Ernst Herbeck. Le tout agrémenté de quelques Brèves et autres fantaisies textuelles et sonores du compositeur.
Puis Rimbaud, Pessoa, Char, Michaux, Perec, Artaud, Tournier, Novarina, etc. seront invoqués, convoqués, revisités sur scène par les compositeurs, improvisateurs, poètes, slameurs et performeurs invités : Pierre Jodlowski, Dgiz, Sébastien Lespinasse, Bastien Maupomé, Didier Malherbe, Beñat Achiary, Serge Pey, Samuel Sighicelli, etc…
Zad Moultaka nous fera franchir L’autre rive, œuvre « réversible », tel un rituel en miroir dans deux langues imaginaires, inspirées de l’arabe et du grec, et Hugues Dufourt nous fera pénétrer dans La Maison du Sourd, celle de Goya, où les peintures remplacent les mots devenus inaudibles.
Michel Musseau et Jean-Pierre Larroche, s’aventureront à imaginer de nouvelles écritures scéniques entre théâtre musical, cinématographique et radiophonique pour réaliser un opéra « irréalisable » à partir du Concile d’amour, œuvre blasphématoire de l’écrivain Oscar Panozzi.
Sylvain Kassap et Ars Nova, puis Thôt, en compagnie d’artistes africains, tisseront des itinéraires nouveaux entre écritures musicales, improvisations et langages musicaux traditionnels d’Afrique de l’Ouest, dans La langue d’après Babel et Sabar Ring.
Autour de ces moments forts, bien d’autres rendez-vous viendront raconter la musique, dire les sons, sans précautions oratoires, creusant l’espace entre le son et le sens pour y planter quelques pousses verbales et musicales aux fragrances inédites.
Contact : www.38rugissants.com