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17 mars 2010. Mozart : Trio“Puchberg” ; Schubert : Octuor, 20h30 salle Molière à Lyon

Il est des oeuvres mythiques que tout organisateur de concerts rêve de faire entendre, mais auxquelles il doit le plus souvent renoncer devant les difficultés à en réunir les interprètes. Le Divertimento en mi bémol K. 586 (trio pour cordes) de Mozart et l’Octuor en fa majeur D. 803 de Schubert sont de celles-ci. Pour ces deux oeuvres, sont réunis les membres du Trio Marinelli-Gouton-Schlischtig (Belgique et
Allemagne) à des solistes de l’Orchestre National de Lyon.


HARIOLF SCHLICHTIG alto
HARIOLF SCHLICHTIG alto
Le Divertimento K. 586 a été composé durant l’été 1788, l’une des périodes les plus sombres de la vie deMozart, pour remercier M. Puchberg, son ami et frère de loge de son aide financière. Il clôt une série de très grandes œuvres instrumentales qui lui sont pratiquement contemporaines, et avec lui prend naissance le modèle du trio à cordes. Le nom de Divertimento est très en deçà de l’atmosphère générale de cette oeuvre très élaborée. Sa gravité, sa complexité la situent au niveau des grands quatuors et quintettes pour cordes seules. Le génie de Mozart est ici à son paroxysme, exploitant au maximum les ressources sonores d’une formation réduite, mais très équilibrée : bien que chacun des membres du trio joue un rôle de soliste ; l’interdépendance des trois voix crée un réel univers de musique de chambre.

L'Octuor fut composé en mars 1824 sur la commande du Comte Ferdinand Troyer, un clarinettiste de renom. Il est quasi contemporain du quatuor « Rosamunde » et du quatuor « La jeune fille et la mort ». Schubert est alors rongé par la syphilis qu'il a contractée en 1822 et improductif depuis deuxmois. Fasciné par Beethoven, Schubert se réfère à cette figure dominante de l'art musical de son temps : l'octuor s'inspire du septuor op.20 de Beethoven, tant par la formation instrumentale que par le plan général. D'ailleurs, cette composition s'inscrit dans un projet plus vaste, celui de s'ouvrir le chemin de la symphonie aux dimensions beethovéniennes ; peu après, en 1825, il écrira « La Grande » symphonie en ut majeur D. 944.

Thierry Marinelli violon, Hariolf Schlichtig alto, Francis Gouton violoncelle, Marie Charvet violon, Botond Kostyak contrebasse, Francois Sauzeau clarinette, Olivier Massot basson, Michel Molinaro cor

www.musiquedechambre-lyon.org
RÉSERVATIONS : 04 78 38 09 09
Tarifs : de 5 à 35 euros
Salle Molière : 18-20 quai de Bondy Lyon 5ème

pierre aimar
Mis en ligne le Vendredi 5 Février 2010 à 13:17 | Lu 2278 fois

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