En effet, au premier regard on recherche par réflexe à y reconnaître une forme qui nous semble familière, comme un recadrage d'une bande-dessinée, un fragment d'une illustration graphique, une silhouette ou bien encore une architecture. Au final nous ne voyons que des formes, noires ou blanches, qui se déroulent, coulent, ou flottent devant nous. Parfois apparait une couleur, bien souvent un jaune presque fluorescent, qui serait comme une ponctuation entre les formes. Pour Nottellet, cette phase de "regard" avant l'interprétation lui permet d'insister sur la complexité du médium, avant que ce dernier ne représente la réalité ou raconte une histoire.
Outre les figures, on trouve également dans l'œuvre de Nottellet des objets manufacturés, tels que des chaises à roulettes, des tables et des lampes, rappelant l'univers du travailleur à sa table, comme un architecte ou un employé de bureau. Faire coexister ces objets, volontairement laissés à l'état brut, aux images agrandies, recadrées, permet à Olivier Nottellet d'insister sur le côté fantastique de la réalité. Ce mélange ne fait qu'entretenir l'ambiguïté entre le fond et la forme, entre les vides et les pleins, mettant en exergue la notion, chère à l'artiste, du trouble visuel. Malgré leur parfaite réalisation, ce ne sont ni ses dessins ni ses installations qui restent inachevés mais bien leur sens qui ne cesse de se créer et de se défaire.
Pour l'installation présentée et réalisée in situ dans les Vitrines du Musée d'Art moderne et d'Art contemporain, l'artiste a choisi de nous raconter l'histoire de "La Belle et le Tas d'Or" :
"Comme un conte ou une parabole, les deux vitrines du Musée s’articulent sur des questions de représentation, d’échelles, d’absurde. La belle, personnage principal de mon travail, en lutte permanente avec son image et qui interroge à l’infini la question de son origine dessinée. Objet du monde du travail, facétie contenue des roulettes, icône du bureau mondial. Le tas d’or, montagne sans horizon, tâche de jaune sur blanc de mur. Rêve consommé, lucidité absolue de sa réalité accessoire. Issu de la mine, joyau de la terre il tient la belle par ses roulettes". Olivier Nottellet
Vernissage le vendredi 16 octobre 2009 à 18h30
Outre les figures, on trouve également dans l'œuvre de Nottellet des objets manufacturés, tels que des chaises à roulettes, des tables et des lampes, rappelant l'univers du travailleur à sa table, comme un architecte ou un employé de bureau. Faire coexister ces objets, volontairement laissés à l'état brut, aux images agrandies, recadrées, permet à Olivier Nottellet d'insister sur le côté fantastique de la réalité. Ce mélange ne fait qu'entretenir l'ambiguïté entre le fond et la forme, entre les vides et les pleins, mettant en exergue la notion, chère à l'artiste, du trouble visuel. Malgré leur parfaite réalisation, ce ne sont ni ses dessins ni ses installations qui restent inachevés mais bien leur sens qui ne cesse de se créer et de se défaire.
Pour l'installation présentée et réalisée in situ dans les Vitrines du Musée d'Art moderne et d'Art contemporain, l'artiste a choisi de nous raconter l'histoire de "La Belle et le Tas d'Or" :
"Comme un conte ou une parabole, les deux vitrines du Musée s’articulent sur des questions de représentation, d’échelles, d’absurde. La belle, personnage principal de mon travail, en lutte permanente avec son image et qui interroge à l’infini la question de son origine dessinée. Objet du monde du travail, facétie contenue des roulettes, icône du bureau mondial. Le tas d’or, montagne sans horizon, tâche de jaune sur blanc de mur. Rêve consommé, lucidité absolue de sa réalité accessoire. Issu de la mine, joyau de la terre il tient la belle par ses roulettes". Olivier Nottellet
Vernissage le vendredi 16 octobre 2009 à 18h30