Distorsion, 2006-2007, Basserode ©
Le squelette de baleine envahi par des astres improbables nous plonge au coeur des réflexions et des questions que nous propose l’artiste. Qu’en est-il de l’espace si on l’appréhende du point de vue d’un nomadisme mental ? Comment réactiver en nous les mécanismes qui éveillent en nous des visions « utopiques » ? Comment réactiver certains des mécanismes ayant influencé la pensée et la recherche humaines à travers le temps ?
En effet, Les Brouillons de L’Espace, composés à partir de photographies de la NASA,, mettent en scène une cartographie fragmentaire mais « fractale » du Cosmos. Avec ces images, Basserode nous confronte aux limites de notre perception et nous fait comprendre combien la représentation du réel détermine la saisie par l’Homme sa « place » dans l’incommensurabilité de l’Univers.
Au centre de la galerie, c’est le temps lui-même qui sera « incarné » dans des Toupies (2001).
Inscrits sur leur ventre, les trois mots Passé, Présent, Futur pris dans une circularité instable nous confrontent à la perte de nos repères.
Les Distorsions (2006-2009) sont des photographies représentant des arbres passés au crible de calculs effectués par ordinateur. Elles représentent littéralement l’invisible processus par lequel lorsque nous voyons une image nous croyons voir la réalité. En modifiant ainsi la forme d’un objet jusqu’à en produire une distorsion radicale, ces images nous font entrer dans les arcanes des connexions infinies qui relient nos cerveaux au monde.
Jean-Louis Poitevin
Galerie Georges Verney-Carron
45 quai Rambaud – 6002 Lyon
Tram T1 – Montrochet
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h
Et sur rendez-vous
En effet, Les Brouillons de L’Espace, composés à partir de photographies de la NASA,, mettent en scène une cartographie fragmentaire mais « fractale » du Cosmos. Avec ces images, Basserode nous confronte aux limites de notre perception et nous fait comprendre combien la représentation du réel détermine la saisie par l’Homme sa « place » dans l’incommensurabilité de l’Univers.
Au centre de la galerie, c’est le temps lui-même qui sera « incarné » dans des Toupies (2001).
Inscrits sur leur ventre, les trois mots Passé, Présent, Futur pris dans une circularité instable nous confrontent à la perte de nos repères.
Les Distorsions (2006-2009) sont des photographies représentant des arbres passés au crible de calculs effectués par ordinateur. Elles représentent littéralement l’invisible processus par lequel lorsque nous voyons une image nous croyons voir la réalité. En modifiant ainsi la forme d’un objet jusqu’à en produire une distorsion radicale, ces images nous font entrer dans les arcanes des connexions infinies qui relient nos cerveaux au monde.
Jean-Louis Poitevin
Galerie Georges Verney-Carron
45 quai Rambaud – 6002 Lyon
Tram T1 – Montrochet
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h
Et sur rendez-vous