Ni une ni deux, Cécile Bart & Michel Verjux
Ni 1 ni 2, mais 3 ; ni une œuvre ni deux œuvres, mais plutôt trois. Ou encore, 1 + 1 = 1, c’est-à-dire
une œuvre + une œuvre = une autre œuvre. À deux, vous en être un autre.
Le titre cependant est trompeur. La collaboration, en effet, est souple, selon une gradation qui va du face à face, du dialogue et de l’écho, à l’élaboration d’une œuvre à quatre mains, en passant par la juxtaposition, la superposition, l’interférence, etc.
Autrement dit, et sans dogmatisme, on ne choisit pas entre la reconnaissance identitaire de chaque travail et la dilution dans un troisième terme collectif. Les deux positions sont assumées en même temps. On est à la fois et tour à tour dans l’idéologie de l’auteur (qui comme chacun sait est réactionnaire, d’ailleurs, Roland Barthes…) et dans celle du collectif (qui comme chacun sait est révolutionnaire, d’ailleurs, les activistes…)
Ce duo a déjà été tenté à Lille en 2004, à la galerie Intérieur. Dans le même ordre de processus, il faut bien sûr aussi compter Le Tour (de l’exposition), à la galerie Georges Verney- Carron, à Villeurbanne, en 1994 – un fameux tour qui fut réalisé, lui, en trio avec Felice Varini. Christian Besson
Vernissage vendredi 19 septembre à partir de 18h
une œuvre + une œuvre = une autre œuvre. À deux, vous en être un autre.
Le titre cependant est trompeur. La collaboration, en effet, est souple, selon une gradation qui va du face à face, du dialogue et de l’écho, à l’élaboration d’une œuvre à quatre mains, en passant par la juxtaposition, la superposition, l’interférence, etc.
Autrement dit, et sans dogmatisme, on ne choisit pas entre la reconnaissance identitaire de chaque travail et la dilution dans un troisième terme collectif. Les deux positions sont assumées en même temps. On est à la fois et tour à tour dans l’idéologie de l’auteur (qui comme chacun sait est réactionnaire, d’ailleurs, Roland Barthes…) et dans celle du collectif (qui comme chacun sait est révolutionnaire, d’ailleurs, les activistes…)
Ce duo a déjà été tenté à Lille en 2004, à la galerie Intérieur. Dans le même ordre de processus, il faut bien sûr aussi compter Le Tour (de l’exposition), à la galerie Georges Verney- Carron, à Villeurbanne, en 1994 – un fameux tour qui fut réalisé, lui, en trio avec Felice Varini. Christian Besson
Vernissage vendredi 19 septembre à partir de 18h