J’Nay Bridges, Léïla Brédent, Coretta Jean-Alexis Moueza, solistes remarquables de ce concert © P. Aimar
Le souhait des organisateurs se trouvait ainsi réalisé : attirer 1000 personnes autour du classique et de l’opéra. Il faut dire aussi que les quatre concerts étaient gratuits…
Un orchestre rare
Et que l’orchestre, constitué en majorité de jeunes de 17 nationalités excitait la curiosité : musiciens anglais, français, américains, africains du sud, finlandais ou bulgare placés sous la direction d’un chef américain connu, Marlon Daniel, offraient de la musique classique une image très jeune, épanouie et pleine d’entrain.
Des voix à découvrir
Quelle soirée ! Enrichie par des airs d’opéras, familiers, et qui apportent leurs notes émouvantes et charmeuses, et leur virtuosité ; grâce aussi aux trois interprètes, Léïla Brédent, J’Nay Bridges, et Coretta Jean-Alexis Moueza.
Avec un air de Lakmé de Léo Delibes, Léïla Brédent commence par un solo à la voix, fort difficile, tout en modulations un brin orientales, et très haut, le fameux Air des clochettes ; légèreté et délicatesse du poser de voix. Quant à J’Nay Bridges, elle a choisi de Massenet un air de Manon, Je marche sur tous les chemins, autre difficulté de la musique française, en trilles délicats et aigus vertigineux .
Même choix de la difficulté pour l’air de Bizet Comme autrefois dans la nuit sombre, extrait des Pêcheurs de Perles, dont la ferveur et le recueillement ont été très bien rendus par Coretta Moueza et par cet orchestre dont il faut souligner l’excellente prestation, la finesse et le sens des nuances tout au long de la soirée, quand on sait comme il est difficile de créer une atmosphère en peu de mesures lorsqu’il s’agit d’extraits forcément divers.
Belle soirée de musique dans ce vaste lieu, peu disposé à l’opéra et dénué d’une scène qui mette en hauteur les musiciens et solistes ; ce que nous avons regretté même si la prestation de tous, musiciens, chef et solistes, a fait de cette soirée un exceptionnel moment musical.
Jacqueline Aimar
Un orchestre rare
Et que l’orchestre, constitué en majorité de jeunes de 17 nationalités excitait la curiosité : musiciens anglais, français, américains, africains du sud, finlandais ou bulgare placés sous la direction d’un chef américain connu, Marlon Daniel, offraient de la musique classique une image très jeune, épanouie et pleine d’entrain.
Des voix à découvrir
Quelle soirée ! Enrichie par des airs d’opéras, familiers, et qui apportent leurs notes émouvantes et charmeuses, et leur virtuosité ; grâce aussi aux trois interprètes, Léïla Brédent, J’Nay Bridges, et Coretta Jean-Alexis Moueza.
Avec un air de Lakmé de Léo Delibes, Léïla Brédent commence par un solo à la voix, fort difficile, tout en modulations un brin orientales, et très haut, le fameux Air des clochettes ; légèreté et délicatesse du poser de voix. Quant à J’Nay Bridges, elle a choisi de Massenet un air de Manon, Je marche sur tous les chemins, autre difficulté de la musique française, en trilles délicats et aigus vertigineux .
Même choix de la difficulté pour l’air de Bizet Comme autrefois dans la nuit sombre, extrait des Pêcheurs de Perles, dont la ferveur et le recueillement ont été très bien rendus par Coretta Moueza et par cet orchestre dont il faut souligner l’excellente prestation, la finesse et le sens des nuances tout au long de la soirée, quand on sait comme il est difficile de créer une atmosphère en peu de mesures lorsqu’il s’agit d’extraits forcément divers.
Belle soirée de musique dans ce vaste lieu, peu disposé à l’opéra et dénué d’une scène qui mette en hauteur les musiciens et solistes ; ce que nous avons regretté même si la prestation de tous, musiciens, chef et solistes, a fait de cette soirée un exceptionnel moment musical.
Jacqueline Aimar
Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, Pointe-à-Pitre © Pierre Aimar