2, 13, 14.11.10 : Voulez-vous danser Gainsbourg ? Casino de Montbenon, Lausanne

Tracer sa route. Avancer sans jamais oublier le passé, mais avancer avec détermination, inventer l’avenir, trouver sa danse, son geste, à l’image de ce monde qui s’offre à lui. Une danse qui fera flirter le beau avec l’étrange, le théâtre et le chant, la douceur et la violence, une danse qui nous racontera la vie, notre vie. Tracer sa route. Pour se construire un avenir nourri de ses rêves…


Octavio de la Roza sur la route de gainsbarre...

Octavio De La Roza Stanley - 2008 - ©fatformat
Lui le petit Argentin des rues qui prend des cours de claquettes à 6 ans, sa grand-mère l’imagine danseur... puis fait le clown à 8 ans dans les bus de Buenos Aires pour vivre et manger. Un père Américain inconnu et parti, ailleurs, dans l’obscurité. Octavio portera le nom
de Stanley jusqu’en 2007 puis il adoptera celui de sa mère : De la Roza. Sa mère, elle, est dans la lumière. Elle brille, elle danse et glisse dans les revues d’Holiday on Ice. Elle dansera toujours et termine sa carrière dans des cabarets enfumés et joyeux de Buenos Aires. Mais elle s’y perdra. Les cabarets pour Octavio, une drôle de maison avec ses odeurs de maquillage, de parfums mêlés, l’ambiance des coulisses, les coups de gueule, la fatigue et cette joie de faire partie d’une tribu, celle des artistes qui gomment un brin de fatigue par un trait d’eye liner un peu plus appuyé.
Dans les loges, les hommes en smoking offrent du champagne aux danseuses. Les cabarets, un point d’encrage où les femmes sont des reines, des fées, des mères, des marraines. C’est avec elles qu’il découvre le monde de la nuit. Sa passion naît, son désir de danse se révèle et sa mère l’inscrit à la célèbre Ecole de danse de l’Institut d’art du Théâtre Colon.

Le Béjart Ballet Lausanne est en tournée en Argentine. Octavio a 17 ans, il est beau, grand, un peu ténébreux et a tous les courages et des envies d’ailleurs. C’est son jour de chance et il ne le sait pas encore quand il se fraye un passage jusqu’au maître. Il lui dit bonjour en espagnol. Une intonation, un accent, un éclair dans le regard de Béjart.
On ne sait ce qu’il pense, une image peut-être, celle de Jorge Donn, lui aussi Argentin, né à San Juan, lui qui l’a tant inspiré. Tellement aimé. On ne connaît pas la chimie des rencontres, l’alchimie des impressions. Octavio danse bien, Béjart sait à l’instant qu’il peut faire mieux encore. Il l’invite à rejoindre son école, Rudra, pour 2 ans, puis lui impose quelques mois à l’Opéra de Paris la rude discipline du maître Serge Golovin.

Compagnie Octavio de la Roza
Chorégraphie : Octavio de la Roza
Arrangements: Mr Qwertz
Scénographie : Hélène Rhion
Lumière : Sandra Romanelli
Costumes : Octavio de la Roza
Répétitrice danse : Géraldine Lonfat

2 et 13 Novembre 2010 à 20h00
14 Novembre 2010 à 16h00 et 19h00
Casino de Montbenon, Salle Paderewski
Allée Ernst-Ansermet 3, 1003 Lausanne
Adultes Frs 25
Adhérents FNAC 22 Frs
Etudiants / chômeurs 20 Frs
Réservations : FNAC 021 213 85 85 / www.fnac.com ; Ticketcorner 0900 800 800 / www.ticketcorner.com

pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 21 Octobre 2010 à 01:10 | Lu 1560 fois
pierre aimar
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