2 au 5 avril 2010, Feria de Pâques à Arles

Tel un diamant aux multiples facettes, la richesse de l’art taurin s’explique par sa diversité, et cette feria pascale s’en veut le fidèle reflet. La caste opposée au courage, l’art et l’intelligence à la sauvagerie, depuis toujours le théâtre des arènes met en scène l’unique question qui vaille : l’homme est-il toujours digne de sa destinée ? Le spectacle taurin ose répondre oui.


Car en organisant le chaos pour faire naître ses faenas, en véritable démiurge le torero invente son propre univers. Juli, triomphateur de la décennie à Arles et qui se produira à deux reprises pour cette feria, en ouverture et en clôture, mais aussi, Castella, Juan Bautista, Mendoza, Cartagena... autant d’artistes pour autant de mondes différents, dans lesquels le public est invité à pénétrer pour découvrir les secrets de dimensions nouvelles. Leur point commun à toutes est la présence du toro, qui, à Arles, demeure l’élément central du spectacle, tant par sa présentation qu’en raison des élevages desquels il provient, grâce à une programmation qui offre un large éventail de tous les encastes contemporains : Miura, le seul à perpétuer les anciens cabreras, Dolores Aguirre et Puerto de San Lorenzo issus tous deux des Conde de la Corte d’Atanasio Fernandez, Maria Luis Dominguez héritière des Pedrajas de Parladé, La Quinta, Ana Romero et Flor de Jara, toutes trois issues des Saltillos de Buendia, Samuel Flores, continuateur des Gamero Civico, Jandilla, venu en droite ligne des prestigieux Tamarons, de même que Blohorn et Piedras Rojas, et enfin Bohorquez digne héritier de Murube. Fidèle à ses convictions, une fois de plus la «ville du taureau» le sera aussi à sa réputation en offrant à ses fidèles une feria authentique.
Luc & Marc Jalabert

Programme et réservations : www.arenes-arles.com/arles_info/v2009/reservations_arenes.htm

pierre aimar
Mis en ligne le Mercredi 3 Mars 2010 à 17:12 | Lu 1513 fois
pierre aimar
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