Une formule originale
Ecloz, sans titre, 2008, aérosol, 120 x 120 cm
MACparis (anciennement MAC2005, 06, 07...) n’est pas un empilement d’œuvres d’art sans légende ni explication, mais un lieu d’échange avec les artistes et de convivialité.
Chaque artiste expose ses créations récentes sur un espace personnel de 36m² de cimaise et il est présent pendant toute la durée de la manifestation, pour expliquer sa démarche mais aussi vendre ses travaux.
Grâce à ses 13 000 visiteurs en quatre jours, MACparis offre une vitrine unique à ces artistes qui multiplient ainsi les rencontres humaines et les contacts professionnels.
Une manifestation de référence
Plus de mille demandes reçues pour une centaine de places : les artistes sont choisis sur dossier et visite d’atelier, par un comité de professionnels. Cette sélection rigoureuse est plébiscitée par les commissaires d’exposition, galeristes et collectionneurs qui font confiance à MACparis pour les aider à découvrir les talents d’aujourd’hui et de demain. En 2007, le Fond National d’Art Contemporain (FNAC) a
acheté des œuvres. Cette année, le Ministère de la Culture et de la Communication, à travers la Délégation aux Arts Plastiques renforce son soutien, permettant ainsi d’alléger la contribution des artistes.
Un événement grand public
La diversité des peintres, photographes, vidéastes ou créateurs d’installations et de volumes exposés, permet à chaque visiteur d’organiser son propre parcours de visite selon ses goûts et ses envies. La gamme de prix proposés reste très abordable.
Des ateliers ludiques et pédagogiques ainsi qu’un itinéraire balisé seront mis en place pour familiariser les plus jeunes à l’art contemporain.
Chaque artiste expose ses créations récentes sur un espace personnel de 36m² de cimaise et il est présent pendant toute la durée de la manifestation, pour expliquer sa démarche mais aussi vendre ses travaux.
Grâce à ses 13 000 visiteurs en quatre jours, MACparis offre une vitrine unique à ces artistes qui multiplient ainsi les rencontres humaines et les contacts professionnels.
Une manifestation de référence
Plus de mille demandes reçues pour une centaine de places : les artistes sont choisis sur dossier et visite d’atelier, par un comité de professionnels. Cette sélection rigoureuse est plébiscitée par les commissaires d’exposition, galeristes et collectionneurs qui font confiance à MACparis pour les aider à découvrir les talents d’aujourd’hui et de demain. En 2007, le Fond National d’Art Contemporain (FNAC) a
acheté des œuvres. Cette année, le Ministère de la Culture et de la Communication, à travers la Délégation aux Arts Plastiques renforce son soutien, permettant ainsi d’alléger la contribution des artistes.
Un événement grand public
La diversité des peintres, photographes, vidéastes ou créateurs d’installations et de volumes exposés, permet à chaque visiteur d’organiser son propre parcours de visite selon ses goûts et ses envies. La gamme de prix proposés reste très abordable.
Des ateliers ludiques et pédagogiques ainsi qu’un itinéraire balisé seront mis en place pour familiariser les plus jeunes à l’art contemporain.
Interview avec les acteurs de MACparis : Hervé Bourdin et Louis Doucet : découvreurs de talents, convivialité, l’art à la porte du regard de tous.
Hervé Bourdin est le président de l’association MAC2000 et le directeur artistique de la Manifestation d’Art Contemporain MACparis depuis 2005. Chaque année il relève un même défi : découvrir les nouveaux talents de la création artistique contemporaine. Hervé Bourdin est accompagné dans cette tâche par un comité de sélection composé de professionnels du monde de l’art dont fait partie Louis Doucet.
Quelles sont les raisons qui vous ont décidé à participer à l’aventure MACparis ?
HB - C’est une vieille histoire. La fondatrice du salon, Concha Benedito m’avait contacté pour m’occuper des visuels de MAC2000. A l’époque, MAC2000 était tellement innovant qu’on ne pouvait que difficilement échapper à cette manifestation.
J’ai poursuivi pendant près de vingt ans. Quand Concha, atteinte par la maladie, a jeté l’éponge, elle m’a demandé de reprendre le flambeau. Là encore, c’est un challenge que l’on ne refuse pas. Ma première décision a été de m’entourer d’un comité de sélection de six personnes, trois artistes, deux collectionneurs et une critique d’art, pour rétablir la diversité et la largeur de spectre que le salon avait
progressivement perdues au fil des années.
LD - Mon épouse et moi collectionnons l’art contemporain depuis plus de trente ans, dont des œuvres d’Hervé Bourdin que nous avions découvert lors des tout premiers MAC2000. Quand, il y a trois ans, il nous a demandé de participer au comité de sélection, nous avons accepté avec enthousiasme. Nous ne sommes pas des « professionnels » du monde l’art, au sens propre, dans la mesure où j’ai un métier
prenant. Mais tout notre temps libre est consacré à la découverte et à la promotion de l’art contemporain, notamment autour de la Galerie du Haut-Pavé, institution vieille de plus de cinquante ans, dont la mission est de découvrir des jeunes talents et de leur « mettre le pied à l’étrier » dans le monde de l’art.
MACparis se positionne comme une manifestation originale, en quoi est-elle singulière ?
HB - Elle est unique et singulière en ce qu’elle allie, présence de l’artiste, rencontre avec des professionnels, des amateurs, un espace de qualité, la foule – 12 000 visiteurs –, une sélection rigoureuse, un authentique regard sur l’art d’aujourd’hui,
une pépinière de talents offerte. Ce sont, en quelque sorte, cent trente expositions personnelles en vernissage permanent pendant toute la durée de la manifestation…Un véritable bouillon de culture, court-circuitant les schémas habituels de la monstration artistique, en rassemblant tous ses acteurs en un même lieu, pendant quelques jours.
Comment se déroule la sélection des artistes, quels sont les critères de choix ?
LD - Nous recevons un gros millier de dossiers, chaque année, de tous les coins du monde, même si les artistes Français ou résidant en France sont les plus nombreux.
Les six membres du comité de sélection se réunissent régulièrement, à partir du mois de janvier, et passent en revue les dossiers, un par un. Chaque dossier est alors classé dans la pile des « refusés » ou des « intéressants ». Ces derniers font l’objet de visite d’atelier, en général par deux membres du comité. Lors de la réunion suivante, les visites sont débriefées et le dossier rejoint alors la pile des « acceptés »
ou des « refusés ». La règle pour être accepté est celle de l’unanimité, même si chaque membre du comité dispose de deux ou trois « jokers » pour imposer un artiste qui ne recueille pas tous les suffrages. Les discussions sont toujours animées, mais restent cordiales.
Les critères recherchés – et chaudement discutés – sont l’originalité de la démarche, la maîtrise de la technique, l’inscription dans une contemporanéité plastique qui refuse aussi bien le plagiat que les effets de mode, l’existence d’une réelle personnalité sous-jacente à l’œuvre, l’expression de préoccupations qui
appartiennent à notre temps, la façon d’interpeller le spectateur… Et puis tout le reste : chaleur, humanité, humour, dérision, ironie, profession de foi, protestation…
Bref, de l’humain au-delà de la surface ou de la matérialité de l’œuvre…
Comment la manifestation a-t-elle évolué depuis l’édition 2005 ?
HB – Sans modifier le concept originel développé par Concha Benedito, 2005 a été une année de rupture, une nouvelle direction. J’ai voulu provoquer un changement dans la perception de ce qu’est l’art d’aujourd’hui, avec une manifestation plus ouverte sur le monde, sur les nouvelles technologies, avec des artistes plus jeunes et beaucoup plus de rigueur dans le choix des exposants. Si j’en crois les échos, le changement a été perçu par beaucoup. Nous avons revu les galeristes et les représentants des institutions et des centres culturels, qui avaient déserté ou boudé notre manifestation. Ceci nous conforte dans l’idée que nous sommes dans la bonne voie, à égale distance des effets de mode et du plagiat, comme le disait Louis.
A quels types de publics MACparis s’adresse-t-elle ?
HB - L’infini existe à MAC2000, nous l’avons recréé… De l’étudiant en art, au collectionneur, du galeriste au directeur culturel, du chaland s’esbaudissant au chercheur de talents. MAC2000 est ouvert à toutes et tous, du professionnel chevronné au néophyte vivant l’expérience unique d’un premier contact avec l’art de son temps.
Pour conclure, en quels termes définiriez-vous l’esprit dans lequel se déroule la manifestation d’art contemporain MACparis ?
HB - Trois points : découvreur de talents, convivialité, l’art à la porte du regard de tous.
Quelles sont les raisons qui vous ont décidé à participer à l’aventure MACparis ?
HB - C’est une vieille histoire. La fondatrice du salon, Concha Benedito m’avait contacté pour m’occuper des visuels de MAC2000. A l’époque, MAC2000 était tellement innovant qu’on ne pouvait que difficilement échapper à cette manifestation.
J’ai poursuivi pendant près de vingt ans. Quand Concha, atteinte par la maladie, a jeté l’éponge, elle m’a demandé de reprendre le flambeau. Là encore, c’est un challenge que l’on ne refuse pas. Ma première décision a été de m’entourer d’un comité de sélection de six personnes, trois artistes, deux collectionneurs et une critique d’art, pour rétablir la diversité et la largeur de spectre que le salon avait
progressivement perdues au fil des années.
LD - Mon épouse et moi collectionnons l’art contemporain depuis plus de trente ans, dont des œuvres d’Hervé Bourdin que nous avions découvert lors des tout premiers MAC2000. Quand, il y a trois ans, il nous a demandé de participer au comité de sélection, nous avons accepté avec enthousiasme. Nous ne sommes pas des « professionnels » du monde l’art, au sens propre, dans la mesure où j’ai un métier
prenant. Mais tout notre temps libre est consacré à la découverte et à la promotion de l’art contemporain, notamment autour de la Galerie du Haut-Pavé, institution vieille de plus de cinquante ans, dont la mission est de découvrir des jeunes talents et de leur « mettre le pied à l’étrier » dans le monde de l’art.
MACparis se positionne comme une manifestation originale, en quoi est-elle singulière ?
HB - Elle est unique et singulière en ce qu’elle allie, présence de l’artiste, rencontre avec des professionnels, des amateurs, un espace de qualité, la foule – 12 000 visiteurs –, une sélection rigoureuse, un authentique regard sur l’art d’aujourd’hui,
une pépinière de talents offerte. Ce sont, en quelque sorte, cent trente expositions personnelles en vernissage permanent pendant toute la durée de la manifestation…Un véritable bouillon de culture, court-circuitant les schémas habituels de la monstration artistique, en rassemblant tous ses acteurs en un même lieu, pendant quelques jours.
Comment se déroule la sélection des artistes, quels sont les critères de choix ?
LD - Nous recevons un gros millier de dossiers, chaque année, de tous les coins du monde, même si les artistes Français ou résidant en France sont les plus nombreux.
Les six membres du comité de sélection se réunissent régulièrement, à partir du mois de janvier, et passent en revue les dossiers, un par un. Chaque dossier est alors classé dans la pile des « refusés » ou des « intéressants ». Ces derniers font l’objet de visite d’atelier, en général par deux membres du comité. Lors de la réunion suivante, les visites sont débriefées et le dossier rejoint alors la pile des « acceptés »
ou des « refusés ». La règle pour être accepté est celle de l’unanimité, même si chaque membre du comité dispose de deux ou trois « jokers » pour imposer un artiste qui ne recueille pas tous les suffrages. Les discussions sont toujours animées, mais restent cordiales.
Les critères recherchés – et chaudement discutés – sont l’originalité de la démarche, la maîtrise de la technique, l’inscription dans une contemporanéité plastique qui refuse aussi bien le plagiat que les effets de mode, l’existence d’une réelle personnalité sous-jacente à l’œuvre, l’expression de préoccupations qui
appartiennent à notre temps, la façon d’interpeller le spectateur… Et puis tout le reste : chaleur, humanité, humour, dérision, ironie, profession de foi, protestation…
Bref, de l’humain au-delà de la surface ou de la matérialité de l’œuvre…
Comment la manifestation a-t-elle évolué depuis l’édition 2005 ?
HB – Sans modifier le concept originel développé par Concha Benedito, 2005 a été une année de rupture, une nouvelle direction. J’ai voulu provoquer un changement dans la perception de ce qu’est l’art d’aujourd’hui, avec une manifestation plus ouverte sur le monde, sur les nouvelles technologies, avec des artistes plus jeunes et beaucoup plus de rigueur dans le choix des exposants. Si j’en crois les échos, le changement a été perçu par beaucoup. Nous avons revu les galeristes et les représentants des institutions et des centres culturels, qui avaient déserté ou boudé notre manifestation. Ceci nous conforte dans l’idée que nous sommes dans la bonne voie, à égale distance des effets de mode et du plagiat, comme le disait Louis.
A quels types de publics MACparis s’adresse-t-elle ?
HB - L’infini existe à MAC2000, nous l’avons recréé… De l’étudiant en art, au collectionneur, du galeriste au directeur culturel, du chaland s’esbaudissant au chercheur de talents. MAC2000 est ouvert à toutes et tous, du professionnel chevronné au néophyte vivant l’expérience unique d’un premier contact avec l’art de son temps.
Pour conclure, en quels termes définiriez-vous l’esprit dans lequel se déroule la manifestation d’art contemporain MACparis ?
HB - Trois points : découvreur de talents, convivialité, l’art à la porte du regard de tous.
Informations pratiques
MACparis, du 20 au 23 novembre 2008 à l’Espace Champerret, Hall A
2, place de la Porte de Champerret 75017 Paris
Accès :
Porte de Champerret, Paris 17e (75)
Métro : Ligne 3 – station Porte de Champerret ou Louise Michel
Bus : 84, 92, 163, 164
Parking avec accès direct par le boulevard périphérique
Stations Vélib’ à proximité
Horaires :
Jeudi 20 novembre de 14h-22h avec vernissage public
Vendredi 21 et samedi 22 novembre de 10h-21h
Dimanche 23 novembre de10h-20h
Tarifs :
Entrée plein tarif : 8 euros
Réductions et gratuité sur justificatif :
5 euros : étudiants de moins de 26 ans, chômeurs, RMIstes
2 euros : étudiants en école d’art, adhérents à la maison des artistes ou à l’ADAGP
gratuit : enfants de moins de 12 ans, enseignants accompagnateurs de groupes
scolaires (min. 15 pers)
Billets en vente :
Magasins : Carrefour – Fnac- Géant – Système U – Bon Marché
www.carrefourspectacles.com
www.fnac.com
www.francebillet.com
0 892 692 694 (0.34 € TTC/mn)
Catalogue : 20 euros
Espace atelier pour les enfants (4-12 ans)
Restauration sur place
Renseignements
Tél. : 06 14 18 42 24
manifestationartcontemporain@orange.fr
www.mac2000-art.com
2, place de la Porte de Champerret 75017 Paris
Accès :
Porte de Champerret, Paris 17e (75)
Métro : Ligne 3 – station Porte de Champerret ou Louise Michel
Bus : 84, 92, 163, 164
Parking avec accès direct par le boulevard périphérique
Stations Vélib’ à proximité
Horaires :
Jeudi 20 novembre de 14h-22h avec vernissage public
Vendredi 21 et samedi 22 novembre de 10h-21h
Dimanche 23 novembre de10h-20h
Tarifs :
Entrée plein tarif : 8 euros
Réductions et gratuité sur justificatif :
5 euros : étudiants de moins de 26 ans, chômeurs, RMIstes
2 euros : étudiants en école d’art, adhérents à la maison des artistes ou à l’ADAGP
gratuit : enfants de moins de 12 ans, enseignants accompagnateurs de groupes
scolaires (min. 15 pers)
Billets en vente :
Magasins : Carrefour – Fnac- Géant – Système U – Bon Marché
www.carrefourspectacles.com
www.fnac.com
www.francebillet.com
0 892 692 694 (0.34 € TTC/mn)
Catalogue : 20 euros
Espace atelier pour les enfants (4-12 ans)
Restauration sur place
Renseignements
Tél. : 06 14 18 42 24
manifestationartcontemporain@orange.fr
www.mac2000-art.com