Malick Sidibé, Les nuits de Bamako au Musée Nicéphore Niepce
Le musée Niépce présente cet été le travail de ce photographe emblématique d’une Afrique décomplexée à travers une sélection de « chemises » originales, fruit de ses tournées nocturnes. Elles seront accompagnées de tirages modernes de portraits réalisés au sein du « Studio Malick » et de la projection
d’une interview du photographe (20 min.).
Il aura fallu attendre 1994 et les premières « Rencontres de la Photographie de Bamako » pour que l’on découvre en France le travail de Malick Sidibé. Depuis, de nombreux prix jalonnent sa carrière. Ainsi en 2007, il sera le premier photographe à recevoir un Lion d’or à la Biennale de Venise pour l’ensemble de sa carrière. Une reconnaissance tardive pour cet homme qui ne s’est jamais considéré comme un artiste.
Malick Sidibé débute sa carrière de manière traditionnelle en Afrique, à savoir comme assistant d’un photographe français installé à Bamako. À la fin des années 50, le marché de la photo-souvenir se développe et il va couvrir les multiples soirées organisées par la classe moyenne bamakoise. Peu après l’indépendance en 1960, il ouvre son propre studio : le « Studio Malick », et rencontre rapidement un grand succès.
Les jeunes maliens participent de l’émancipation politique et culturelle de leur pays. Le Mali, alors en plein essor, s’ouvre à la musique et à la mode occidentales.
Malick Sidibé assiste à tous les événements organisés dans la capitale. Il sillonne mariages, baptêmes, bals populaires et surprises-parties. Le Mali se met en scène.
Les participants tiennent à se montrer parés de leurs plus belles tenues.
Dans un désir commun d’exhibition, ils demandent au photographe de tirer leurs portraits, d’immortaliser leurs pas de danse et de capturer des instantanés de la fête.
À son retour au studio, Malick développe les photographies de ses sorties nocturnes, puis colle les petits tirages sur des chemises cartonnées pastel. Une fois les références de la soirée annotées à la main, les chemises sont exposées en vitrine de son studio. Les joyeux noctambules passent ensuite dans la semaine pour s’admirer, faire leur choix et commander des photographies souvenirs.
d’une interview du photographe (20 min.).
Il aura fallu attendre 1994 et les premières « Rencontres de la Photographie de Bamako » pour que l’on découvre en France le travail de Malick Sidibé. Depuis, de nombreux prix jalonnent sa carrière. Ainsi en 2007, il sera le premier photographe à recevoir un Lion d’or à la Biennale de Venise pour l’ensemble de sa carrière. Une reconnaissance tardive pour cet homme qui ne s’est jamais considéré comme un artiste.
Malick Sidibé débute sa carrière de manière traditionnelle en Afrique, à savoir comme assistant d’un photographe français installé à Bamako. À la fin des années 50, le marché de la photo-souvenir se développe et il va couvrir les multiples soirées organisées par la classe moyenne bamakoise. Peu après l’indépendance en 1960, il ouvre son propre studio : le « Studio Malick », et rencontre rapidement un grand succès.
Les jeunes maliens participent de l’émancipation politique et culturelle de leur pays. Le Mali, alors en plein essor, s’ouvre à la musique et à la mode occidentales.
Malick Sidibé assiste à tous les événements organisés dans la capitale. Il sillonne mariages, baptêmes, bals populaires et surprises-parties. Le Mali se met en scène.
Les participants tiennent à se montrer parés de leurs plus belles tenues.
Dans un désir commun d’exhibition, ils demandent au photographe de tirer leurs portraits, d’immortaliser leurs pas de danse et de capturer des instantanés de la fête.
À son retour au studio, Malick développe les photographies de ses sorties nocturnes, puis colle les petits tirages sur des chemises cartonnées pastel. Une fois les références de la soirée annotées à la main, les chemises sont exposées en vitrine de son studio. Les joyeux noctambules passent ensuite dans la semaine pour s’admirer, faire leur choix et commander des photographies souvenirs.
Pratique
Musée Nicéphore Niépce
28 quai des messageries
71100 Chalon-sur-Saône
03 85 48 41 98
03 85 48 63 20 fax
contact@museeniepce.com
www.museeniepce.com
Voir sur la carte
Ouvert tous les jours,
sauf le mardi et les jours fériés,
9 h 30 . . . 11 h 45
14 h ... 17 h 45
en juillet / août,
10 h . . . 18 h
Entrée libre
28 quai des messageries
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03 85 48 41 98
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Ouvert tous les jours,
sauf le mardi et les jours fériés,
9 h 30 . . . 11 h 45
14 h ... 17 h 45
en juillet / août,
10 h . . . 18 h
Entrée libre