Cet événement est initié et soutenu par Culturesfrance (équivalent français de Pro Helvetia), en collaboration avec le service culturel de l’Ambassade de France en Suisse.
Dans les années 80, la danse française a explosé, emmenée par toute une génération de chorégraphes, stimulée par la création de Centres Chorégraphiques, portée par un Jack Lang ardent défenseur de la création contemporaine.
Alors que la danse contemporaine suisse en était à ses balbutiements, cette explosion si proche fut d’une grande stimulation pour l’ensemble des artistes helvétiques. Près de 25 ans plus tard, c’est une nouvelle vague de chorégraphes, encore jamais vus ici, qui viennent présenter leur travail à Lausanne.
Une exception, Mathilde Monnier, issue de cette première génération, directrice du Centre Chorégraphique de Montpellier, qui a su remarquablement, au fil des ans, questionner sans cesse sa pratique. Elle présentera, juste après sa création pour «Jazz à la Villette», les signes extérieurs, spectacle mêlant intimement musiciens et danseurs, qu’elle signe avec Louis Sclavis, musicien et compositeur renommé.
Boris Charmatz, jeune chorégraphe qui vient d’être nommé à la tête du Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne (CCNRB), vient présenter 2 spectacles: un magnifique duo, très physique, justement appelé À bras le corps avec son complice Dimitri Chamblas, au MUDAC dans le cadre de La Nuit des Musées. Puis, Gala, spectacle fait de pièces de son répertoire et qui donne un excellent aperçu d’un univers chorégraphique qui s’appuie sur des concepts forts.
À l’Arsenic, I Apologize, de Gisèle Vienne, propose un travail chorégraphique très particulier, qui allie le champ de la danse à l’univers de la marionnette, à partir de textes de Dennis Cooper, mettant en question la représentation de la réalité.
Travail très singulier aussi que celui de Vincent Dupont, avec Hauts Cris (miniature). D’abord comédien, puis danseur, il invente ici un langage très personnel et pictural, s’appuyant fortement sur la scénographie et le traitement du son.
Dans Urban Ballet, Anthony Égéa mixe danse urbaine et partition classique. Le résultat est étonnant, et donne une danse puissante qui confronte la virtuosité à l’infime.
Au Théâtre de l’Octogone, quittons la France pour l’Espagne et La Edad de Oro, spectacle du charismatique Israel Galvàn, chez qui le flamenco existe dans tout, et qui le réinvente à chaque fois magnifiquement.
Retour en Suisse, pour le plaisir d’accueillir la nouvelle création de Fabienne Berger, screen sisters, présentée à l’Arsenic en clôture du Festival. Entourée de 3 fortes interprètes, elle interroge notre lien frontal aux images et notre faculté à composer avec cette réalité.
Côté vidéo danse, le festival s’associe cette année avec Le Bourg et présentera quatre courts métrages de la Compagnie Philippe Saire, dont Faire diversion (2008), créé à partir de la pièce Est-ce que je peux me permettre d’attirer votre attention sur la brièveté de la vie? 2006 (rediffusés au Théâtre Sévelin 36 lors de la soirée de clôture).
Voir un spectacle de danse, c’est admettre autant de perceptions, sensibles et ouvertes. C’est aussi partager ces perceptions: des rencontres avec les équipes artistiques sont organisées en ce sens. Elles sont souvent riches et passionnantes, profitez-en!
Ce festival, c'est aussi oser découvrir des créateurs dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, des chorégraphes qui nous livrent tous une certaine vision du monde, et du coup élargissent la nôtre.
Philippe Saire
Dans les années 80, la danse française a explosé, emmenée par toute une génération de chorégraphes, stimulée par la création de Centres Chorégraphiques, portée par un Jack Lang ardent défenseur de la création contemporaine.
Alors que la danse contemporaine suisse en était à ses balbutiements, cette explosion si proche fut d’une grande stimulation pour l’ensemble des artistes helvétiques. Près de 25 ans plus tard, c’est une nouvelle vague de chorégraphes, encore jamais vus ici, qui viennent présenter leur travail à Lausanne.
Une exception, Mathilde Monnier, issue de cette première génération, directrice du Centre Chorégraphique de Montpellier, qui a su remarquablement, au fil des ans, questionner sans cesse sa pratique. Elle présentera, juste après sa création pour «Jazz à la Villette», les signes extérieurs, spectacle mêlant intimement musiciens et danseurs, qu’elle signe avec Louis Sclavis, musicien et compositeur renommé.
Boris Charmatz, jeune chorégraphe qui vient d’être nommé à la tête du Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne (CCNRB), vient présenter 2 spectacles: un magnifique duo, très physique, justement appelé À bras le corps avec son complice Dimitri Chamblas, au MUDAC dans le cadre de La Nuit des Musées. Puis, Gala, spectacle fait de pièces de son répertoire et qui donne un excellent aperçu d’un univers chorégraphique qui s’appuie sur des concepts forts.
À l’Arsenic, I Apologize, de Gisèle Vienne, propose un travail chorégraphique très particulier, qui allie le champ de la danse à l’univers de la marionnette, à partir de textes de Dennis Cooper, mettant en question la représentation de la réalité.
Travail très singulier aussi que celui de Vincent Dupont, avec Hauts Cris (miniature). D’abord comédien, puis danseur, il invente ici un langage très personnel et pictural, s’appuyant fortement sur la scénographie et le traitement du son.
Dans Urban Ballet, Anthony Égéa mixe danse urbaine et partition classique. Le résultat est étonnant, et donne une danse puissante qui confronte la virtuosité à l’infime.
Au Théâtre de l’Octogone, quittons la France pour l’Espagne et La Edad de Oro, spectacle du charismatique Israel Galvàn, chez qui le flamenco existe dans tout, et qui le réinvente à chaque fois magnifiquement.
Retour en Suisse, pour le plaisir d’accueillir la nouvelle création de Fabienne Berger, screen sisters, présentée à l’Arsenic en clôture du Festival. Entourée de 3 fortes interprètes, elle interroge notre lien frontal aux images et notre faculté à composer avec cette réalité.
Côté vidéo danse, le festival s’associe cette année avec Le Bourg et présentera quatre courts métrages de la Compagnie Philippe Saire, dont Faire diversion (2008), créé à partir de la pièce Est-ce que je peux me permettre d’attirer votre attention sur la brièveté de la vie? 2006 (rediffusés au Théâtre Sévelin 36 lors de la soirée de clôture).
Voir un spectacle de danse, c’est admettre autant de perceptions, sensibles et ouvertes. C’est aussi partager ces perceptions: des rencontres avec les équipes artistiques sont organisées en ce sens. Elles sont souvent riches et passionnantes, profitez-en!
Ce festival, c'est aussi oser découvrir des créateurs dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, des chorégraphes qui nous livrent tous une certaine vision du monde, et du coup élargissent la nôtre.
Philippe Saire
Programme
MARDI 23 SEPTEMBRE 20h30 et MERCREDI 24 SEPTEMBRE 19h - Théâtre Sévelin 36
Compagnie Rêvolution (F) Urban Ballet (création 2008)
MERCREDI 24 SEPTEMBRE 20h30 et JEUDI 25 SEPTEMBRE 19h - Arsenic
Gisèle Vienne (F) I Apologize (2004)
VENDREDI 26 SEPTEMBRE 20h30 et DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 18h - Théâtre Sévelin 36
Boris Charmatz (F) Gala
SAMEDI 27 SEPTEMBRE 22h - La Nuit des Musées – MUDAC (Salle de sports du Gymnase de la Cité)
Places limitées à 150 personnes: retransmission en direct sur écran à l’extérieur de la salle, sur la façade du MUDAC.
Dimitri Chamblas et Boris Charmatz (F) À bras le corps (1993)
MERCREDI 1ER OCTOBRE 20h30 - Théâtre Sévelin 36
Mathilde Monnier & Louis Sclavis (F) les signes extérieurs (création 2008)
JEUDI 2 OCTOBRE 18h30: première mondiale – Le Bourg et SAMEDI 4 OCTOBRE 22h – Théâtre Sévelin 36
Compagnie Philippe Saire (CH) 4 Films by Philippe Saire (2008) - vidéos danse
JEUDI 2 OCTOBRE 20h30 – Octogone, Théâtre de Pully
Israel Galván (ESP) La Edad de Oro (2006)
VENDREDI 3 OCTOBRE: première 20h30 / SAMEDI 4 OCTOBRE 19h et DIMANCHE 5 OCTOBRE 17h - Arsenic
Compagnie Fabienne Berger (CH) screen sisters (création 2008)
SAMEDI 4 OCTOBRE 20h30 et DIMANCHE 5 OCTOBRE 19h - Arsenic
Vincent Dupont (F) Hauts Cris (miniature) (2005)
SAMEDI 4 OCTOBRE dès 22h30 - Théâtre Sévelin 36
Soirée Lounge
Compagnie Rêvolution (F) Urban Ballet (création 2008)
MERCREDI 24 SEPTEMBRE 20h30 et JEUDI 25 SEPTEMBRE 19h - Arsenic
Gisèle Vienne (F) I Apologize (2004)
VENDREDI 26 SEPTEMBRE 20h30 et DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 18h - Théâtre Sévelin 36
Boris Charmatz (F) Gala
SAMEDI 27 SEPTEMBRE 22h - La Nuit des Musées – MUDAC (Salle de sports du Gymnase de la Cité)
Places limitées à 150 personnes: retransmission en direct sur écran à l’extérieur de la salle, sur la façade du MUDAC.
Dimitri Chamblas et Boris Charmatz (F) À bras le corps (1993)
MERCREDI 1ER OCTOBRE 20h30 - Théâtre Sévelin 36
Mathilde Monnier & Louis Sclavis (F) les signes extérieurs (création 2008)
JEUDI 2 OCTOBRE 18h30: première mondiale – Le Bourg et SAMEDI 4 OCTOBRE 22h – Théâtre Sévelin 36
Compagnie Philippe Saire (CH) 4 Films by Philippe Saire (2008) - vidéos danse
JEUDI 2 OCTOBRE 20h30 – Octogone, Théâtre de Pully
Israel Galván (ESP) La Edad de Oro (2006)
VENDREDI 3 OCTOBRE: première 20h30 / SAMEDI 4 OCTOBRE 19h et DIMANCHE 5 OCTOBRE 17h - Arsenic
Compagnie Fabienne Berger (CH) screen sisters (création 2008)
SAMEDI 4 OCTOBRE 20h30 et DIMANCHE 5 OCTOBRE 19h - Arsenic
Vincent Dupont (F) Hauts Cris (miniature) (2005)
SAMEDI 4 OCTOBRE dès 22h30 - Théâtre Sévelin 36
Soirée Lounge
Renseignements pratiques:
PASS FESTIVAL, abonnez-vous !
NO LIMIT Prix 90.- / accès à TOUS les spectacles du festival (dans la limite des places disponibles)
+ priorité d'accès aux représentations gratuites
MEZZO Prix 55.- / quatre spectacles:
- Urban Ballet / CIE RÊVOLUTION
- Gala / BORIS CHARMATZ
- les signes extérieurs / MATHILDE MONNIER & LOUIS SCLAVIS
- screen sisters / CIE FABIENNE BERGER
+ priorité d'accès aux représentations gratuites
>>> COMMENT S'ABONNER?
PAR TÉLÉPHONE au +41 21 620 00 10 (lu-ve: 9h-1230 et 13h30-17h30).
PAR E-MAIL à info@theatresevelin36.ch
Merci de mentionner votre nom, prénom, adresse complète et no. de téléphone.
SUR PLACE AU THÉÂTRE SÉVELIN 36 jusqu'au 23 septembre, de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
>>> OÙ RETIRER SON ABONNEMENT? Pendant le Festival, au Théâtre Sévelin 36, de 24h à 17h ou sur place le soir de la première représentation choisie.
>>> PAIEMENT sur place en espèces uniquement.
>>> RÉSERVATION préalable des spectacles obligatoire.
NO LIMIT Prix 90.- / accès à TOUS les spectacles du festival (dans la limite des places disponibles)
+ priorité d'accès aux représentations gratuites
MEZZO Prix 55.- / quatre spectacles:
- Urban Ballet / CIE RÊVOLUTION
- Gala / BORIS CHARMATZ
- les signes extérieurs / MATHILDE MONNIER & LOUIS SCLAVIS
- screen sisters / CIE FABIENNE BERGER
+ priorité d'accès aux représentations gratuites
>>> COMMENT S'ABONNER?
PAR TÉLÉPHONE au +41 21 620 00 10 (lu-ve: 9h-1230 et 13h30-17h30).
PAR E-MAIL à info@theatresevelin36.ch
Merci de mentionner votre nom, prénom, adresse complète et no. de téléphone.
SUR PLACE AU THÉÂTRE SÉVELIN 36 jusqu'au 23 septembre, de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
>>> OÙ RETIRER SON ABONNEMENT? Pendant le Festival, au Théâtre Sévelin 36, de 24h à 17h ou sur place le soir de la première représentation choisie.
>>> PAIEMENT sur place en espèces uniquement.
>>> RÉSERVATION préalable des spectacles obligatoire.