Un regard de Picasso sur Cézanne, Cézanne collectionné par Picasso
Pablo Picasso, Jacqueline assise dans un fauteuil, 1964 Huile sur toile, 195x130 cm Collection particulière, photo C.Germain-ImageArt / © Succession Picasso 2009
En quatre mouvements donc, cette exposition propose Un regard de Picasso sur Cézanne, puis Cézanne collectionné par Picasso, Picasso se rapprochant de Cézanne et enfin les thèmes, objets et formes communes aux deux artistes.
Si Cézanne a admiré, comme vénéré cette montagne sacrée de la Sainte Victoire, qu’il approchait à petits pas, Picasso lui, l’a presque possédée par l’acquisition de 1110 hectares du versant nord, devenant ainsi propriétaire du château de Vauvenargues. Cependant, même si Picasso disait Monsieur Cézanne en parlant du grand peintre, les relations des deux hommes sauf pendant les dix premières années passées à Paris, sont restée assez fluctuantes, parfois à peine en filigrane.
L’exposition Picasso Cézanne va ainsi s’attacher à saisir la subtilité des liens qui lient les deux artistes, deux géants de la peinture, mettant en évidence l’influence directe de la force « du père de l’art moderne » sur le jeune artiste espagnol arrivant en France à l’aube du nouveau siècle, en 1900. Et, même si son œuvre n’en témoigne pas directement, la réflexion permanente et la méditation suscitée par le maître provençal chez le sombre espagnol aux yeux lumineux qui disait : « Cézanne, il était comme notre père à nous tous ! , ou « Il était mon seul et unique maître ! Vous pensez bien que j’ai regardé ses tableaux…J’ai passé des années à les étudier !» (Picasso à Brassaï)
Jacqueline Aimar
Du 25 mai au 27 septembre, 04 42 52 87 97
Si Cézanne a admiré, comme vénéré cette montagne sacrée de la Sainte Victoire, qu’il approchait à petits pas, Picasso lui, l’a presque possédée par l’acquisition de 1110 hectares du versant nord, devenant ainsi propriétaire du château de Vauvenargues. Cependant, même si Picasso disait Monsieur Cézanne en parlant du grand peintre, les relations des deux hommes sauf pendant les dix premières années passées à Paris, sont restée assez fluctuantes, parfois à peine en filigrane.
L’exposition Picasso Cézanne va ainsi s’attacher à saisir la subtilité des liens qui lient les deux artistes, deux géants de la peinture, mettant en évidence l’influence directe de la force « du père de l’art moderne » sur le jeune artiste espagnol arrivant en France à l’aube du nouveau siècle, en 1900. Et, même si son œuvre n’en témoigne pas directement, la réflexion permanente et la méditation suscitée par le maître provençal chez le sombre espagnol aux yeux lumineux qui disait : « Cézanne, il était comme notre père à nous tous ! , ou « Il était mon seul et unique maître ! Vous pensez bien que j’ai regardé ses tableaux…J’ai passé des années à les étudier !» (Picasso à Brassaï)
Jacqueline Aimar
Du 25 mai au 27 septembre, 04 42 52 87 97