Combinant théâtre, danse et musique, 9 Evenings marque une nouvelle étape dans les expériences collaboratives entre artistes et ingénieurs, et représente un moment charnière dans l’histoire du rapprochement entre art et technologie.
A l’heure où le happening et la performance font l’objet de diverses relectures, l’Institut d’art contemporain confère aujourd’hui une « nouvelle vie » aux 9 Evenings, en faisant le choix de spatialiser la présentation de ces films, pour restituer de l’événement non seulement sa trace visuelle mais aussi sa dimension inédite et performative, de 2009 à 1966.
Par ailleurs, la présentation des 9 Evenings s’inscrit également dans le cadre des réflexions menées par l’Institut autour des relations possibles entre l’art et les sciences. Ainsi, prochainement, l’Institut d’art contemporain lance un « laboratoire » afin d’explorer les relations entre espace et cerveau, dans les champs de la pratique artistique et des sciences cognitives.
L’Institut d’art contemporain poursuit à cette occasion sa collaboration avec le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle et avec Philippe-Alain Michaud, conservateur chargé des Collections Cinématographiques, mise en place depuis fin 2006 par un cycle de projections Cinéma expérimental.
9 Evenings : Art, Theatre and Engineering
Dès le début des années 1960, Billy Klüver côtoie à New York des artistes explorant de nouveaux matériaux, expérimentant de nouvelles techniques. « J’étais intéressé, dit-il, par les implications sociales des sciences et technologies et je commençais à croire que la rencontre de l’art et de la science pouvait non seulement prendre place sur un plan pratique, mais aussi physique »., et il ajoute : « Je développais l’idée que l’étroite collaboration entre artistes, ingénieurs ou scientifiques pouvait satisfaire les aspirations de ceux qui voulaient travailler avec de nouvelles techniques et produire des pièces qui n’auraient pu être réalisées autrement ».
Naît alors E.A.T, Experiments in Art and Technology, fondé en novembre 1966 par les ingénieurs Billy Klüver et Fred Waldhauer, et les artistes Robert Rauschenberg et Robert Whitman. E.A.T a pour but de promouvoir la collaboration entre artistes, ingénieurs et scientifiques. C’est dans ce cadre que 9 Evenings : Theatre and Engineering, une série de performances combinant théâtre, danse et image, est présenté au 69th Regiment Armory de New York du 13 au 23 octobre 1966. Trente techniciens de Bell Telephone collaborent ainsi aux oeuvres de John Cage, Lucinda Childs, Öyvind Fahlström, Robert
Rauschenberg, Robert Whitman... Ces dix performances mythiques pour la plupart inédites, qui se déroulent en neuf nuits, ont été filmées par le cinéaste et artiste Alfons Schilling et sont montrées aujourd'hui dans leur intégralité pour la première fois le temps d’une exposition.
Publication
A l’occasion de cette exposition inédite, l’Institut d’art contemporain publie un fac-similé du programme original de 9 Evenings : Theatre and Engineering (1966) mis à la disposition du public.
Conférence
Jean-Christophe Royoux - mercredi 8 avril 2009 à 19h - auditorium de l’Institut d’art contemporain (entrée libre).
La série des dix films originaux des 9 Evenings : Theatre and Engineering, restaurée et remontée par la réalisatrice suédoise Barbro Schultz Lundestam est entrée dans les collections du Musée National d’Art Moderne / Centre G.Pompidou. Elle fait partie intégrante de la collection de livres/dvd intitulée « Des Dispositifs d’images » conçue et dirigée par Jean-Christophe Royoux pour l’éditeur Sternberg Press. Le concept de « dispositif d’images » désigne une manière de faire penser l’image par-delà les formes
convenues de l’illustration, une archéologie de la forme exposition en tant que média et médium singulier.
Jean-Christophe Royoux est critique d’art et conseiller pour les arts plastiques à la Drac Centre (Direction
régionale des affaires culturelles). Rédacteur de nombreux essais sur l’art, le cinéma et leurs interactions, il se consacre depuis plusieurs mois à la mise en place d’une collection de livres/dvd dédiée à ce qu’il appelle les « dispositifs d’images » au titre desquels seront publiées une version intégrale du Mnémosyne Atlas de l’historien d’art Aby Warburg, une reconstitution virtuelle de l’exposition mythique organisée par Edward Steichen au Moma en 1955, The Family of Man, ou encore l’extraordinaire série d’événements multimédias et d’expositions didactiques des designers Ray et Charles Eames.
11 rue Docteur Dolard
69100 Villeurbanne
France
T 33 (0) 4 78 03 47 00
F 33 (0) 4 78 03 47 09
iac@i-art-c.org
A l’heure où le happening et la performance font l’objet de diverses relectures, l’Institut d’art contemporain confère aujourd’hui une « nouvelle vie » aux 9 Evenings, en faisant le choix de spatialiser la présentation de ces films, pour restituer de l’événement non seulement sa trace visuelle mais aussi sa dimension inédite et performative, de 2009 à 1966.
Par ailleurs, la présentation des 9 Evenings s’inscrit également dans le cadre des réflexions menées par l’Institut autour des relations possibles entre l’art et les sciences. Ainsi, prochainement, l’Institut d’art contemporain lance un « laboratoire » afin d’explorer les relations entre espace et cerveau, dans les champs de la pratique artistique et des sciences cognitives.
L’Institut d’art contemporain poursuit à cette occasion sa collaboration avec le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle et avec Philippe-Alain Michaud, conservateur chargé des Collections Cinématographiques, mise en place depuis fin 2006 par un cycle de projections Cinéma expérimental.
9 Evenings : Art, Theatre and Engineering
Dès le début des années 1960, Billy Klüver côtoie à New York des artistes explorant de nouveaux matériaux, expérimentant de nouvelles techniques. « J’étais intéressé, dit-il, par les implications sociales des sciences et technologies et je commençais à croire que la rencontre de l’art et de la science pouvait non seulement prendre place sur un plan pratique, mais aussi physique »., et il ajoute : « Je développais l’idée que l’étroite collaboration entre artistes, ingénieurs ou scientifiques pouvait satisfaire les aspirations de ceux qui voulaient travailler avec de nouvelles techniques et produire des pièces qui n’auraient pu être réalisées autrement ».
Naît alors E.A.T, Experiments in Art and Technology, fondé en novembre 1966 par les ingénieurs Billy Klüver et Fred Waldhauer, et les artistes Robert Rauschenberg et Robert Whitman. E.A.T a pour but de promouvoir la collaboration entre artistes, ingénieurs et scientifiques. C’est dans ce cadre que 9 Evenings : Theatre and Engineering, une série de performances combinant théâtre, danse et image, est présenté au 69th Regiment Armory de New York du 13 au 23 octobre 1966. Trente techniciens de Bell Telephone collaborent ainsi aux oeuvres de John Cage, Lucinda Childs, Öyvind Fahlström, Robert
Rauschenberg, Robert Whitman... Ces dix performances mythiques pour la plupart inédites, qui se déroulent en neuf nuits, ont été filmées par le cinéaste et artiste Alfons Schilling et sont montrées aujourd'hui dans leur intégralité pour la première fois le temps d’une exposition.
Publication
A l’occasion de cette exposition inédite, l’Institut d’art contemporain publie un fac-similé du programme original de 9 Evenings : Theatre and Engineering (1966) mis à la disposition du public.
Conférence
Jean-Christophe Royoux - mercredi 8 avril 2009 à 19h - auditorium de l’Institut d’art contemporain (entrée libre).
La série des dix films originaux des 9 Evenings : Theatre and Engineering, restaurée et remontée par la réalisatrice suédoise Barbro Schultz Lundestam est entrée dans les collections du Musée National d’Art Moderne / Centre G.Pompidou. Elle fait partie intégrante de la collection de livres/dvd intitulée « Des Dispositifs d’images » conçue et dirigée par Jean-Christophe Royoux pour l’éditeur Sternberg Press. Le concept de « dispositif d’images » désigne une manière de faire penser l’image par-delà les formes
convenues de l’illustration, une archéologie de la forme exposition en tant que média et médium singulier.
Jean-Christophe Royoux est critique d’art et conseiller pour les arts plastiques à la Drac Centre (Direction
régionale des affaires culturelles). Rédacteur de nombreux essais sur l’art, le cinéma et leurs interactions, il se consacre depuis plusieurs mois à la mise en place d’une collection de livres/dvd dédiée à ce qu’il appelle les « dispositifs d’images » au titre desquels seront publiées une version intégrale du Mnémosyne Atlas de l’historien d’art Aby Warburg, une reconstitution virtuelle de l’exposition mythique organisée par Edward Steichen au Moma en 1955, The Family of Man, ou encore l’extraordinaire série d’événements multimédias et d’expositions didactiques des designers Ray et Charles Eames.
11 rue Docteur Dolard
69100 Villeurbanne
France
T 33 (0) 4 78 03 47 00
F 33 (0) 4 78 03 47 09
iac@i-art-c.org