60.000 spectateurs qui dérangent
Les critiques n'ont pas manqué de pleuvoir sur ce projet. Pas les critiques dans le sens d'analyse musicale, mais les critiques acides qui "dénoncent" à mots couverts le côté populaire de l'événement. Pouah ! Populaire ! La messe est dite. Si c'est populaire, c'est dégoutant. Evidemment, rien à voir avec la préciosité intime d'Aix-en-Provence où le prix des places et le nombre de sièges limité permet de tenir le "populaire" à bonne distance des élus.
Non, le Stade de France n'est pas la cour de l'Evéché et il est plus risqué de relever le défi en ce lieu que de mettre en scène un opéra à Aix-en-Provence devant un public par avance acquis à la cause d'un opéra dédié à l'élite souvent financière.
Bravo Roubaud, bravo au décorateur qui a su jouer avec des sols majestueusement colorés, bravo à Katia Duflot pour ses splendides costumes.
Un bémol pour l'orchestre national d'Île de France au rythme un peu cassant et rigide.
Mention spéciale à la basse Askar Abdrazakov (Zaccharie) et Katja Lytting, soprano (Fenena).
Pierre Aimar
Non, le Stade de France n'est pas la cour de l'Evéché et il est plus risqué de relever le défi en ce lieu que de mettre en scène un opéra à Aix-en-Provence devant un public par avance acquis à la cause d'un opéra dédié à l'élite souvent financière.
Bravo Roubaud, bravo au décorateur qui a su jouer avec des sols majestueusement colorés, bravo à Katia Duflot pour ses splendides costumes.
Un bémol pour l'orchestre national d'Île de France au rythme un peu cassant et rigide.
Mention spéciale à la basse Askar Abdrazakov (Zaccharie) et Katja Lytting, soprano (Fenena).
Pierre Aimar