Bellinda… et les boîtes
Elle recrée la perspective soit sur une surface en 2D et chaque tableau devient une pièce, une ambiance, un environnement à part entière, virtuel et recomposé ; soit en choisissant le volume puisqu’elle reconstitue ces tableaux en 3D dans de vraies boites en bois.
Bellinda nous transporte et nous change de sa baguette magique en « voyeurs ».
Nous, spectateurs, nous regardons ce qu’il se passe à l’intérieur de la boite, de notre regard curieux et amusé. D’ailleurs, il s’y passe des choses étonnantes dans ses petites boîtes : Barbie joue à la marelle en porte jarretelle et aguiche les Stones ; Superman pense à Barbie très fort en survolant la ville sur son tapis de Doliprane et Bioman intersidéral hésite longuement entre balai et juke box…
C’est le principe de la maison de poupée : ouverte sur un coté pour qu’on puisse jouer, s’immiscer, voir ce qu’il s’y passe et surtout se raconter des histoires.
Son monde à elle est fait d’accumulations, elle dit même « vivre dans une boite ». Elle amasse, regroupe et collectionne des objets incongrus et improbables comme les canards de bain, les Barbies, les Blanche Neige, les distributeurs de bonbons Pez, les vierges Marie, les Chubaka, les Bioman… Et tout ça devinez où ? dans leur boîtes d’origine…
Enfermer l’enfance, la retenir et l’emprisonner dans une boite… pour avoir le plaisir de l’ouvrir et de la redécouvrir à chaque fois…la boite a ce pouvoir magique.
La boîte fascine et attire depuis le Moyen Age.
L’histoire de la boîte est passionnante ; on y fait beaucoup de choses : on y réfléchit (boîte crânienne), on y danse (boîte de nuit) ; on s’y réconforte (boîte à bonbons), on la garde au cas où ça pourrait servir (boite à chaussures). Les premiers meubles étaient des boîtes (les coffres) ; les boîtes ont toujours fait l’objet de décoration, d’ornements : boîte à tabac, boîte à pilules, …L’origine de la peinture, elle-même,
a démarrée dans une boîte ! Giotto, un des premiers peintres reconnu en tant que tel, dans l’histoire de l’art, créait également des boîtes, puisque chaque épisode de la vie des Saints se déroulait dans un environnement « boîtesque ».
Des boîtes religieuses aux boîtes pop, ce n’est qu’une question de références. Warhol remplace Jésus, la consommation supplante la dévotion, la religiosité troquée contre le supermarché, Marie et Barbie, chacun son époque, mais est-ce bien différent finalement ? …
Bellinda met l’art en boîte et élève notre société au rang de royaume de l’enfance et de la consommation.
Marlène Girardin
Bellinda nous transporte et nous change de sa baguette magique en « voyeurs ».
Nous, spectateurs, nous regardons ce qu’il se passe à l’intérieur de la boite, de notre regard curieux et amusé. D’ailleurs, il s’y passe des choses étonnantes dans ses petites boîtes : Barbie joue à la marelle en porte jarretelle et aguiche les Stones ; Superman pense à Barbie très fort en survolant la ville sur son tapis de Doliprane et Bioman intersidéral hésite longuement entre balai et juke box…
C’est le principe de la maison de poupée : ouverte sur un coté pour qu’on puisse jouer, s’immiscer, voir ce qu’il s’y passe et surtout se raconter des histoires.
Son monde à elle est fait d’accumulations, elle dit même « vivre dans une boite ». Elle amasse, regroupe et collectionne des objets incongrus et improbables comme les canards de bain, les Barbies, les Blanche Neige, les distributeurs de bonbons Pez, les vierges Marie, les Chubaka, les Bioman… Et tout ça devinez où ? dans leur boîtes d’origine…
Enfermer l’enfance, la retenir et l’emprisonner dans une boite… pour avoir le plaisir de l’ouvrir et de la redécouvrir à chaque fois…la boite a ce pouvoir magique.
La boîte fascine et attire depuis le Moyen Age.
L’histoire de la boîte est passionnante ; on y fait beaucoup de choses : on y réfléchit (boîte crânienne), on y danse (boîte de nuit) ; on s’y réconforte (boîte à bonbons), on la garde au cas où ça pourrait servir (boite à chaussures). Les premiers meubles étaient des boîtes (les coffres) ; les boîtes ont toujours fait l’objet de décoration, d’ornements : boîte à tabac, boîte à pilules, …L’origine de la peinture, elle-même,
a démarrée dans une boîte ! Giotto, un des premiers peintres reconnu en tant que tel, dans l’histoire de l’art, créait également des boîtes, puisque chaque épisode de la vie des Saints se déroulait dans un environnement « boîtesque ».
Des boîtes religieuses aux boîtes pop, ce n’est qu’une question de références. Warhol remplace Jésus, la consommation supplante la dévotion, la religiosité troquée contre le supermarché, Marie et Barbie, chacun son époque, mais est-ce bien différent finalement ? …
Bellinda met l’art en boîte et élève notre société au rang de royaume de l’enfance et de la consommation.
Marlène Girardin
Pratique
Exposition du 28 Mai au 4 Juillet 2009.
Vernissage le 28 Mai à partir de 18h30, en présence de l’artiste.
Attention vernissage « bellindesque », tenue pop autorisée
Artaé est ouvert jeudi, vendredi de 13h à 19h30, le samedi pendant la durée des expositions de 14h30 à 19h30. Ainsi que sur rendez vous.
Artaé
11 rue Aimé Collomb
69003 LYON
04 78 38 31 57
www.artae.fr
contact@artae.fr
Accès :
Métro D station Guillotière
Tram T1 arrêt Liberté
Parking LPA Fosse aux Ours
Velo’v station 3097 Augagneur Fosse aux Ours – 7056 Place Raspail
Vernissage le 28 Mai à partir de 18h30, en présence de l’artiste.
Attention vernissage « bellindesque », tenue pop autorisée
Artaé est ouvert jeudi, vendredi de 13h à 19h30, le samedi pendant la durée des expositions de 14h30 à 19h30. Ainsi que sur rendez vous.
Artaé
11 rue Aimé Collomb
69003 LYON
04 78 38 31 57
www.artae.fr
contact@artae.fr
Accès :
Métro D station Guillotière
Tram T1 arrêt Liberté
Parking LPA Fosse aux Ours
Velo’v station 3097 Augagneur Fosse aux Ours – 7056 Place Raspail