Pas le temps de se retourner, toujours avancer dans une seule et même direction. L’analyse de ce mouvement, l’arrêt sur images, loin de l’hystérie collective qui ne supporte pas la solitude, le vide, est devenue une anomalie, un luxe incompréhensible, un caprice d’un autre temps.
2010 ne serait‐ce pas l’occasion rêvée de prendre le temps de digérer ce flux d’images continu, cette frénésie d’informations, cette actualité omniprésente et omnipotente qui interdit la moindre réflexion ? Entre les polémistes, éditorialistes, nihilistes, les fils et filles de, les chroniqueurs, les peoples oisifs, la 2e édition du KKO festival souhaite déclencher un black out salutaire.
Débrancher tout comme un geste kamikaze pour inaugurer un nouveau rythme, choisi et non plus imposé.
Débrancher pour entrer dans cette nouvelle décennie. Prendre le pouvoir sur la machine connectée, système cannibale et miroir aux alouettes.
Rêve pieux, peut‐être désuet et anachronique que de vouloir revenir à un monde où le temps, la connaissance et l’homme ont de la valeur. Coincés sur la frontière entre deux époques, nous n’avons pas peur de déclarer que parfois nos jambes tremblent et que nous vacillons face à un paradoxe qui nous a construits. Il y a 10 ans, nous craignions de ne jamais être connectés, aujourd’hui, nous rêvons de tout débrancher car plus rien n’a de sens dans cette course effrénée sans but.
Revenir à l'ascèse, revenir à nous, est‐ce pêché d’orgueil, est‐ce prétention, est‐ce réactionnaire, est‐ce un combat perdu d’avance ?
Nous sommes entrés dans les 00's avec la crainte du bug, le 11/09 a été le point d’ancrage de cette décennie. Un démarrage brutal et froid dans l’ère de la dématérialisation et de la relativisation.
Qu’en reste‐il ? La sauvegarde de nos disques durs et la maîtrise des risques apparaissent dérisoires quand le réel et avec lui l'événement avancent inexorablement sans maîtrise de la bête.
En 2010, le KKO festival a décidé de se confronter au monstre et pour ce faire inaugure une nouvelle dynamique en 4 temps, 4 saisons pour conjurer le zapping des années 00 au travers d'une manifestation dense.
Le KKO version « unplugged » souhaite reprendre le contrôle, être maître de son temps, pour vivre et ne pas passer à côté de l’essentiel. Débranchons tout pour nous reconnecter.
Définissons le cadre de nos prérogatives pour pouvoir mieux encore les dépasser.
Définissons ce que nous sommes et ce que nous voulons être pour ne jamais avoir de regrets.
Ecrivons notre odyssée.
Tous « Friends » scénarisant notre vie, dans une autopromotion permanente, stoppons ce chat instantané sans archives. Le KKO n’a pas peur de marquer sa trace. Augmentons notre réalité et rêvons.
Le KKO ne court plus après le neuf. Jusqu'à neuf c'est O.K. tu es "In", après quoi tu es K.O. tu es "Out". Les années 00 ont été celles de la dictature de la branchitude, de sa démocratisation « tous s’en revendiquons », chacun se peopolisant sur les réseaux sociaux, besoin de connaître sans savoir, logique de distinction dans une logique de consommation de masse. Comme Rambo, nous avons traversé la décennie pour avoir un prénom.
Prenons le risque d’être dépassés. Débranchons les postes de télévision qui retransmettent cette TV réalité faisant de chacun de nous un paparazzi aux aguets. Stoppons la chaîne du viral. Tsunami des images à l'heure où nous surfons sur la grande vague.
Le KKO annonce les années 10 et avec elles le comeback de la notion d'humain, de réel, de vivre, d'expérimenter.
Après une époque nihiliste, se trouver un nouveau point de départ loin de la subsistance creuse. Soyons consistants, prenons du relief.
Promesse ô combien engageante mais si réjouissante.
2010 ne serait‐ce pas l’occasion rêvée de prendre le temps de digérer ce flux d’images continu, cette frénésie d’informations, cette actualité omniprésente et omnipotente qui interdit la moindre réflexion ? Entre les polémistes, éditorialistes, nihilistes, les fils et filles de, les chroniqueurs, les peoples oisifs, la 2e édition du KKO festival souhaite déclencher un black out salutaire.
Débrancher tout comme un geste kamikaze pour inaugurer un nouveau rythme, choisi et non plus imposé.
Débrancher pour entrer dans cette nouvelle décennie. Prendre le pouvoir sur la machine connectée, système cannibale et miroir aux alouettes.
Rêve pieux, peut‐être désuet et anachronique que de vouloir revenir à un monde où le temps, la connaissance et l’homme ont de la valeur. Coincés sur la frontière entre deux époques, nous n’avons pas peur de déclarer que parfois nos jambes tremblent et que nous vacillons face à un paradoxe qui nous a construits. Il y a 10 ans, nous craignions de ne jamais être connectés, aujourd’hui, nous rêvons de tout débrancher car plus rien n’a de sens dans cette course effrénée sans but.
Revenir à l'ascèse, revenir à nous, est‐ce pêché d’orgueil, est‐ce prétention, est‐ce réactionnaire, est‐ce un combat perdu d’avance ?
Nous sommes entrés dans les 00's avec la crainte du bug, le 11/09 a été le point d’ancrage de cette décennie. Un démarrage brutal et froid dans l’ère de la dématérialisation et de la relativisation.
Qu’en reste‐il ? La sauvegarde de nos disques durs et la maîtrise des risques apparaissent dérisoires quand le réel et avec lui l'événement avancent inexorablement sans maîtrise de la bête.
En 2010, le KKO festival a décidé de se confronter au monstre et pour ce faire inaugure une nouvelle dynamique en 4 temps, 4 saisons pour conjurer le zapping des années 00 au travers d'une manifestation dense.
Le KKO version « unplugged » souhaite reprendre le contrôle, être maître de son temps, pour vivre et ne pas passer à côté de l’essentiel. Débranchons tout pour nous reconnecter.
Définissons le cadre de nos prérogatives pour pouvoir mieux encore les dépasser.
Définissons ce que nous sommes et ce que nous voulons être pour ne jamais avoir de regrets.
Ecrivons notre odyssée.
Tous « Friends » scénarisant notre vie, dans une autopromotion permanente, stoppons ce chat instantané sans archives. Le KKO n’a pas peur de marquer sa trace. Augmentons notre réalité et rêvons.
Le KKO ne court plus après le neuf. Jusqu'à neuf c'est O.K. tu es "In", après quoi tu es K.O. tu es "Out". Les années 00 ont été celles de la dictature de la branchitude, de sa démocratisation « tous s’en revendiquons », chacun se peopolisant sur les réseaux sociaux, besoin de connaître sans savoir, logique de distinction dans une logique de consommation de masse. Comme Rambo, nous avons traversé la décennie pour avoir un prénom.
Prenons le risque d’être dépassés. Débranchons les postes de télévision qui retransmettent cette TV réalité faisant de chacun de nous un paparazzi aux aguets. Stoppons la chaîne du viral. Tsunami des images à l'heure où nous surfons sur la grande vague.
Le KKO annonce les années 10 et avec elles le comeback de la notion d'humain, de réel, de vivre, d'expérimenter.
Après une époque nihiliste, se trouver un nouveau point de départ loin de la subsistance creuse. Soyons consistants, prenons du relief.
Promesse ô combien engageante mais si réjouissante.
Pratique
Les Prix :
Grand Prix (1500 € au réalisateur et un trophée du Festival).
Prix du Jury (750 € au réalisateur et trophée du Festival).
Mention spéciale du Jury (450 € au réalisateur et trophée du Festival).
Prix du Public.
Inscription : téléchargez la fiche
Association FORUM DES JEUNES
Mairie d’Altkirch
BP 1011
68134 ALTKIRCH CEDEX
Antenne Parisienne :
124 Avenue de Flandre
75019 PARIS
Tel : 06 33 69 11 93
e‐mail : festivalducourtaltkirch@hotmail.fr
www.kkofestival.com/
Grand Prix (1500 € au réalisateur et un trophée du Festival).
Prix du Jury (750 € au réalisateur et trophée du Festival).
Mention spéciale du Jury (450 € au réalisateur et trophée du Festival).
Prix du Public.
Inscription : téléchargez la fiche
Association FORUM DES JEUNES
Mairie d’Altkirch
BP 1011
68134 ALTKIRCH CEDEX
Antenne Parisienne :
124 Avenue de Flandre
75019 PARIS
Tel : 06 33 69 11 93
e‐mail : festivalducourtaltkirch@hotmail.fr
www.kkofestival.com/