29 janvier, Yael Tautavel de Stéphane Jaubertie, mise en scène Nino D’Introna, à Privas

Yael Tautavel ou l'Enfance de l'art. Création du Théâtre Nouvelle Génération de Lyon


Yaël et Gaëtan, petit et grand frère, s'ennuient ferme sur leur île désertée par
les animaux. Une nuit, de la fourmi à l'éléphant, ils ont tous décidé de fuir l'île,
trop polluée par l'homme, et de se réfugier sur la Grande Terre.
Après ce "Grand Exode", aux conséquences terribles, le père en est mort et la
mère est au chômage. Yaël comble le manque en écoutant son frère adoré lui
raconter les bêtes. Gaëtan, lui, n'en peut plus des soupes aux endives et des
cakes aux betteraves de maman.. Il veut partir retrouver le boeuf gros sel et le
lapin à la moutarde.
Mais comment atteindre la Grande Terre ?
Maurice Habilis, peintre animalier et ami du facteur Chuvul, et de sa femme
Chaval, permettra aux enfants de réaliser le voyage. Chaque semaine, en effet,
le peintre quitte son atelier de la Grande Terre, et débarque ses toiles pour les
habitants de l'île. Ceux-ci raffolent de ses oeuvres, mémoire d'un paradis
perdu. Il emmènera les deux frères en bateau sur le continent, à la rencontre
des bêtes.
A peine arrivés, l'amour chamboule le planning. Gaëtan et Kinoë, fille D'Habilis,
tombent en amour l'un de l'autre, et oublient tout ce qui n'est pas eux.
Abandonné, Yaël se jette alors a coeur perdu dans la peinture des animaux,
initié par Habilis, maître d'art et père spirituel. Dès lors, les chemins des
"inséparables" frères vont s'éloigner. Gaëtan restera avec son amour Kinoë sur
la Grande Terre à concocter des projets de mariage et de bons petits plats, et
Yaël, sauvé du malheur par la peinture, retournera chez sa mère, se consacrer
à l'art, qui réchauffe le coeur et éloigne les peurs. Jusqu'à ce qu'un an plus
tard, le facteur Chuvul apporte une lettre à Yaël…

pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 15 Janvier 2009 à 04:35 | Lu 542 fois
pierre aimar
Dans la même rubrique :