Avec Luc Andrié, Gilles Barbier, Alain Bublex, Isabelle Cornaro, Nicolas Darrot, Olivier Dollinger, Christophe Duchatelet, Jean-Baptiste Ganne, Dora Garcia, Franck Gérard, Guy Girard, Jakob+MacFarlane, Christian Lacroix, Perrine Lievens, Pascal Martinez, Nora Martirosyan, Antoine Poncet, Pascal Quignard, Alain Rivière, Antoine Roegiers, Denis Savary.
Jean-Yves Jouannais a publié en 1997 un essai intitulé Artistes sans oeuvres. I would prefer not to (éd. Hazan, réédité en Avril 2009 aux Editions Verticales). Il s’agissait d’une histoire, aux apparences de paradoxe, des artistes et écrivains n’ayant jamais ou très peu produit : de Félix Fénéon à Jacques Vaché ; de Jacques Rigaut aux représentants de l’art conceptuel ; des intuitions de Joseph Joubert aux principes de Marcel Duchamp.
Dans cet ouvrage sérieux et documenté autant qu’il se peut, un chapitre est consacré à un écrivain fictif, Félicien Marboeuf (1852-1924). On ne connaîtrait de lui, en termes d’écriture, qu’une correspondance avec Marcel Proust, laquelle aurait eu une influence décisive sur la conception et l’écriture même de La
Recherche du temps perdu. Cette correspondance, Jean-Yves Jouannais l’a écrite.
Plusieurs artistes ont déjà, sous forme de portraits, de documents et d’hommages divers, accrédité des moments ou des pans entiers de cette existence imaginaire.
À partir de ces oeuvres existantes, Jean-Yves Jouannais a pensé une exposition autour de la figure depuis trop longtemps ignorée de Félicien Marboeuf. Une vingtaine d’artistes, toutes disciplines confondues, ont accepté de participer à ce projet commémoratif.
Il s’agit d’une exposition qui aspire à dépasser la catégorie du canular propre à l’histoire des littératures, le canular se contentant généralement de leurrer, d’abuser, sans produire rien d’autre qu’un mensonge de plus ou moins de style. Si Félicien Marboeuf n’a jamais existé sous cette identité, son invention ne relève aucunement de l’imposture, qu’elle soit potache ou érudite. Il symbolise très sérieusement tous les artistes sans oeuvre au même titre que le Soldat inconnu est salué au nom de tous les hommes tombés anonymement au champ d’honneur.
Jean-Yves Jouannais a publié en 1997 un essai intitulé Artistes sans oeuvres. I would prefer not to (éd. Hazan, réédité en Avril 2009 aux Editions Verticales). Il s’agissait d’une histoire, aux apparences de paradoxe, des artistes et écrivains n’ayant jamais ou très peu produit : de Félix Fénéon à Jacques Vaché ; de Jacques Rigaut aux représentants de l’art conceptuel ; des intuitions de Joseph Joubert aux principes de Marcel Duchamp.
Dans cet ouvrage sérieux et documenté autant qu’il se peut, un chapitre est consacré à un écrivain fictif, Félicien Marboeuf (1852-1924). On ne connaîtrait de lui, en termes d’écriture, qu’une correspondance avec Marcel Proust, laquelle aurait eu une influence décisive sur la conception et l’écriture même de La
Recherche du temps perdu. Cette correspondance, Jean-Yves Jouannais l’a écrite.
Plusieurs artistes ont déjà, sous forme de portraits, de documents et d’hommages divers, accrédité des moments ou des pans entiers de cette existence imaginaire.
À partir de ces oeuvres existantes, Jean-Yves Jouannais a pensé une exposition autour de la figure depuis trop longtemps ignorée de Félicien Marboeuf. Une vingtaine d’artistes, toutes disciplines confondues, ont accepté de participer à ce projet commémoratif.
Il s’agit d’une exposition qui aspire à dépasser la catégorie du canular propre à l’histoire des littératures, le canular se contentant généralement de leurrer, d’abuser, sans produire rien d’autre qu’un mensonge de plus ou moins de style. Si Félicien Marboeuf n’a jamais existé sous cette identité, son invention ne relève aucunement de l’imposture, qu’elle soit potache ou érudite. Il symbolise très sérieusement tous les artistes sans oeuvre au même titre que le Soldat inconnu est salué au nom de tous les hommes tombés anonymement au champ d’honneur.
Pratique
Evénement
Performance de l’artiste Dora Garcia le lundi 8 juin à 18h – Entrée libre
À l’occasion du Festival My Paris : visite privée de l’exposition, commentée par Jean-Yves Jouannais, le vendredi 26 juin à 18h – sur réservation.
Exposition du 3 juin au 11 juillet 2009
Vernissage le mardi 2 juin à partir de 18h30
Fondation d'entreprise Ricard
12 rue Boissy d’Anglas 75008 Paris
T. 33 (0)1 53 30 88 00
info@fondation-entreprise-ricard.com
www.fondation-entreprise-ricard.com
Entrée libre du mardi au samedi de 11h à 19h
Métro : Concorde ou Madeleine
Performance de l’artiste Dora Garcia le lundi 8 juin à 18h – Entrée libre
À l’occasion du Festival My Paris : visite privée de l’exposition, commentée par Jean-Yves Jouannais, le vendredi 26 juin à 18h – sur réservation.
Exposition du 3 juin au 11 juillet 2009
Vernissage le mardi 2 juin à partir de 18h30
Fondation d'entreprise Ricard
12 rue Boissy d’Anglas 75008 Paris
T. 33 (0)1 53 30 88 00
info@fondation-entreprise-ricard.com
www.fondation-entreprise-ricard.com
Entrée libre du mardi au samedi de 11h à 19h
Métro : Concorde ou Madeleine