30/11 > Les Chaussettes opus 124 avec Michel Galabru et Gérard Desarthe, théâtre de Privas

Deux acteurs répètent un numéro de clowns, et passent finalement leur temps à s’écharper. Une histoire de chaussettes trouées va mettre le feu aux poudres…
Deux individus que tout oppose vont peu à peu apprendre à se connaître, s'apprécier, s'aimer. Drôle et émouvant, sensible et féroce, un bras de fer inattendu.
Un incroyable face à face. La rencontre de deux monstres sacrés.


La pièce

Gérard Desarthe, Michel Galabru © DR
Deux clowns. Avec nez rouges, et costumes colorés. Deux clowns. Ou plutôt deux acteurs en répétitions qui s’essayent – sans trop bien y parvenir – à un numéro de clowns. Deux individus, réunis par les circonstances, tentent de s’accorder pour initier un projet. Ce sont des comédiens, des gens du spectacle, mais ce pourrait être n’importe qui d’autre, choisi dans n’importe quelle autre profession. Ce sont des individus pour qui l’heure de la retraite n’est pas encore définitivement sonnée, des êtres mus par un désir de retour à la lumière, un désir d’exister, un désir de vie…
Mais au-delà de leur particularisme professionnel, les protagonistes de cette pièce se constituent en personnages au travers desquels chacun doit pouvoir se retrouver.
Ils représentent peut-être les dualités que chacun porte en lui : contradiction entre l’être et le paraître, entre le bon et le mauvais, le refus des autres et la solitude, soumission et bravade, etc… Les efforts des deux personnages sont, à cet égard, louables et attendrissants ; touchants aussi, parce que sûrement vains au bout du compte. Car comment balayer d’un revers de main nos petits conforts comportementaux : flagornerie, superficialités, hypocrisie, lâcheté, etc…
Ainsi il nous sera donné d’assister à une valse hésitation, un pas de deux, une étrange avancée l’un vers l’autre de deux individus que tout oppose et qui, de découvertes en découvertes, à la dérobade le plus souvent, vont apprendre à se connaître, s’apprécier et même à s’aimer.
Valse hésitation parce que lorsque l’on a atteint l’âge d’avoir acquis quelques vagues certitudes ce n’est sûrement pas si simple de laisser s’ébranler ses convictions.
Valse hésitation, car quand enfin, l’un des deux personnages ose tendre la main, l’autre lui tape sur les doigts. Et inversement. Et il leur faudra se faire tour à tour taureau et torero pour trouver peu à peu la faille de la carapace, soulever un coin du voile, et abandonner le réflexe de piquetage de poulailler, pour pouvoir baisser la garde et ainsi, sereinement, jauger l’autre sans juger, accorder prudemment sa
confiance pour pouvoir enfin écouter, apprécier, s’épancher à son tour, et se confier … et échanger…

TARIFS
33 € – 30 €
ABONNEMENTS
30 € – 27 €
Billetterie 04 75 64 93 39
billetterie@theatredeprivas.com

pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 27 Novembre 2008 à 17:53 | Lu 475 fois
pierre aimar
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