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3e édition du Festival «Le Temps des Contes» du 25 au 29 juillet 2011 à Auribeau-sur-Siagne, Grasse, La Roquette-sur-Siagne, Mouans- Sartoux et Pégomas.

La 3e édition du Festival «Le Temps des Contes», organisée par la Communauté d’Agglomération Pôle Azur Provence, en partenariat avec les cinq communes et les bibliothèques et médiathèques du territoire, se déroulera du 25 au 29 juillet 2011 à Auribeau-sur-Siagne, Grasse, La Roquette-sur-Siagne, Mouans- Sartoux et Pégomas.


Cette année «Le Temps des Contes» s’éveille aux sens. Venez voir, sentir, écouter, humer, palper et aspirer des contes sensoriels ! Que se cache-t-il derrière nos sens ? A quoi nous ramènent-ils ? Ils renvoient à l’homme concret fait de matière et de désirs, capable de ressentir et de s’exprimer dans les actions de la vie quotidienne : respirer, goûter, toucher, boire, entendre et voir.
Parfois, ils heurtent la morale. La vue peut se rapprocher de l’impudeur et de la vanité ; l’ouïe de l’oisiveté et de la flatterie ; le toucher de la luxure et de la sensualité ; le goût de la gourmandise et l’odorat de la bestialité…
Le sujet semble sans limites et comprend de nombreuses interprétations auxquelles se confronteront nos conteurs.
Pour taquiner vos sens, nous vous avons mitonné un programme éclectique qui puisse régaler tous les publics !
Les artistes aborderont différentes expériences sensorielles et donneront à voir et à entendre des spectacles musicaux, tactiles, gourmands et parfumés !
Il vous restera ensuite à explorer votre sixième sens, votre sens interne, celui de votre propre corps dans le monde et face au monde…
Cette manifestation, haute en couleurs et en rêves, se veut être un rendez-vous festif et propice à la rencontre, à l’échange et au partage des émotions, le tout dédié à l’imaginaire.
Dix représentations seront proposées à l’ensemble de la population et des visiteurs, jeunes et adultes. L’entrée est libre.
A travers cette manifestation, la Communauté d’Agglomération confirme sa volonté de soutenir la lecture publique et le spectacle vivant auprès de tous les habitants et visiteurs du Pays de Grasse.
Venez expérimenter un voyage sensoriel au Pays des contes !

Lundi 25 juillet, Cécile Bergame, Auribeau-sur-Siagne , Ancienne école Léon Mallet - Place en l'aïre. 17h00

Le spectacle «Sur le dos d’une souris» aborde les thèmes de la séparation, de la relation maman-enfant sous une pluie de neige et de paillettes. i[«Chut ! Chut ! Faites silence, faites silence, c’est la queue du chat qui danse. Quand le chat a dansé, quand le coq a chanté mon histoire peut commencer. […] La petite souris fait titititi, ça y est, c’est déjà fini.» ]i

Née en 1965 à Lyon, Cécile Bergame grandit sous la protection de «Maman d’Or», son arrière-grand-mère paternelle native de Marie-Galante, qu’elle n’a pourtant jamais rencontrée. Nourrie depuis qu’elle est toute petite par des récits de famille pour le moins insolites et fantaisistes, qui la terrorisent et la fascinent en même temps ; elle réalise très vite que les histoires, les mots, ont le pouvoir de la faire voyager. Adulte elle est tour à tour mannequin, assistante de production, styliste accessoiriste, danseuse puis comédienne et prend progressivement conscience de sa vocation de conteuse. En 1996, elle rejoint la compagnie Coup de Pilon, avec laquelle elle joue, entre autres, au Théâtre de la Croix-Rousse. Elle fonde la compagnie Café Crème en juin 2000, convaincue que son travail s'articule essentiellement autour du corps et de la voix. Aujourd’hui la conteuse au répertoire très varié croise dans ses créations, l’art du conte avec d’autres disciplines artistiques.

Lundi 25 juillet, Pépito Matéo, Julie Läderach, Stéphane Germain, Auribeau-sur-Siagne, Ancienne école Léon Mallet - Place en l'aïre, 21h00

«JEANTOUSEUL» Création artistique.
JEANTOUSEUL est un jardin de mots pour l’histoire d’une enfance, celle d’un gamin qui a mal poussé, un jardinier épouvantail en réinsertion à la recherche de ses racines. Entre jungle urbaine et loi de la nature, il nous emmène dans une déambulation initiatique avec l’aide de la princesse A-moitié pour découvrir de quel bois il est fait.

Ce texte commandé et initié par Denis Lecat - Domaine Départemental de la Roche Jagu (22) - a été l’objet d’une lecture en chemin comme les premières semailles de l’écriture en attendant le printemps pour fleurir. Sont venus s’y greffer la Communauté d’Agglomération Pôle Azur Provence et son festival «Le Temps des Contes».
La proposition s’élabore en une triple bouture, une histoire, une violoncelliste, un circassien, trois formes, trois protagonistes.
La création prend forme, le texte sera lu et raconté en musique et improvisé à la verticale avec une grimpée vers les étoiles le long d’un cordon relié à la lune. Pépito Matéo sera lecteur conteur du récit en partenariat avec Julie Läderach au violoncelle et Stéphane Germain à l’acrobatie.
Ce trio s’invente une histoire entre ombres et lumières, dans les impasses du monde d’aujourd’hui.

Un conteur : Pépito Matéo
Né en 1948 à Romilly-sur-Seine, il quitte l’école à 15 ans et découvre les «petits boulots» qui le feront voyager. Au début des années 70, il fait du théâtre en Angleterre puis en France. Dans les années 80, il reprend ses études à l’université, qui le conduiront jusqu’à un doctorat de lettres en 88. Parallèlement, il se met à écrire, travaille sur les mots «producteurs de sens et d’images scéniques» et enseigne l’art du conte à Paris VIII. Il fera une recherche sur le théâtre-récit avec l’Atelier Actuel en tant qu’acteur et dramaturge. Depuis la fin des années 80, Pépito Matéo a participé à de nombreux évènements liés au spectacle vivant et a publié des contes et des articles dans des revues françaises et étrangères. Il mène également des ateliers de formation en lien avec le conte.

Une violoncelliste : Julie Läderach
Violoncelliste de formation classique avec une spécialisation en musique contemporaine elle est dans une démarche de création et s’est tournée vers le spectacle vivant en associant le violoncelle aux différents arts de la scène. Elle inclut dans son travail le rapport corps-espace, corpsmusical, corps-instrument et corps en mouvement. Elle voyage et oeuvre aux croisements stylistiques, humains, aux rencontres artistiques étonnantes et détonantes, à tout ce qui peut stimuler la recherche et les processus de création. Elle évolue dans un espace d’expression où l’éphémère a aussi sa place, interrogeant sans cesse sa posture de musicienne.

Elle a travaillé avec différentes formations et mène concerts et performances avec des collaborateurs à Bordeaux aussi divers que Musique de Nuit, la compagnie Intérieur Nuit, le Bordeaux Jazz Festival, Théâtre des Tafurs, ou encore l’Institut Culturel Basque, ou des musiciens géorgiens. Depuis 2006, elle joue dans le duo Les Fleurs de Bach avec Chris Martineau (altiste) : création jeune public à l’Opéra de Bordeaux en 2010. Elle est membre-fondatrice du collectif Les Imprévisibles , rencontre d’artistes musiciens, danseurs réunis par la pratique de l’improvisation en spectacle. En 2010 elle crée un solo AVc ou le petit théâtre sonore et privé de Rebecca Van Stahl avec Stéphane Roussel. En 2011, elle joue avec la Compagnie 1057 Roses (Montpellier).

Un circassien : Stéphane Germain
Sportif de haut niveau Stéphane Germain a commencé comme instructeur de Kung-Fu avant de participer à la création d'une compagnie de cirque en tant que chorégraphe d'arts martiaux et créateur de combats artistiques. Il part en tournée avec cette compagnie et se forme aux arts acrobatiques.
Par la suite, il est formé aux arts du cirque auprès de "maîtres" de cette discipline : Claude Victoria, Marin Magne, Myriame Prajet, Florence Delaye, Gabriel Dehue, Ali Benlaman, Farid Ben Yachrak, Lin Yun Biau, Gilles Dechant, etc...
Titulaire d’une licence de Sciences et Techniques en Activités Physiques et Sportives et formateur pour la Fédération Française d’Education Physique et Gymnastique Volontaire, il intervient au sein de Piste d’Azur, école qui dispense une formation professionnelle aux arts du cirque. Stéphane Germain est également membre du duo Fusion’Ailes de la compagnie Cirqu’Azur.

Mardi 26 Juillet, Grasse, Jardins de la villa-musée Jean-Honoré Fragonard, 23, boulevard Fragonard

18h00 - Florence Desnouveaux et Francois Vincent
«Les contes du c'est comme ça». Spectacle musical.
La conteuse Florence Desnouveaux et le musicien-conteur François Vincent, vous présenteront une farandole de contes, librement rassemblés qui évoquera les sens.
L’univers de cette conteuse-glaneuse est imprégné d’histoires traditionnelles populaires, surréalistes, décalées et de récits de vie troublants et jubilatoires !

Née à Paris le 26 juin 1965, Florence grandit à Bobigny au rez-de-chaussée d’un immeuble-maison où chacun connaît tout le monde, façon famille élargie sur trois étages. Florence quitte sa banlieue en pleine adolescence pour vivre à Paris, ville de ses rêves et cauchemars. Elle commence à raconter des histoires en 1997 au musée du Petit Palais, reliant les histoires traditionnelles et mythologiques aux objets et tableaux exposés. En recherche permanente sur la façon de transmettre, elle intègre l’atelier Farenheit 451 , dirigé par Bruno de La Salle, puis Le Labo, guidé par Abbi Patrix, à la Maison du conte de Chevilly-Larue. Ces années de collaboration lui apportent un regard plus intérieur et personnel dans le choix des mots et des histoires.
Depuis, Florence raconte pour des publics diversifiés des histoires où le merveilleux et le surréalisme habitent le quotidien de ses personnages… Sa source d’inspiration première est la lecture des contes traditionnels du monde entier et l’écoute des habitants si divers peuplant son arrondissement.

21h00 - Olivier Villanove
«Les dessous urbains». Spectacle adulte, d'après les textes d'Yvan Bienvenue.
Folie urbaine ou petite mort ? Mort de rire dans l’envers du décor. «Les dessous urbains» débarquent avec leur lot d’humanité, de surprises et de merveilleux. Des histoires qui se passent en ville. Exclusivement ! La ville que l’on habite, qui nous habite. Des histoires de personnages extraordinairement ordinaires. Des histoires de la vie quotidienne.

Une écriture puissante, un humour dévastateur, une poésie essentielle. Ces contes ne nous laissent aucun recours, aucun choix : on est obligé d’être. «C’est beau ? C’est laid ? C’est comme une peinture contemporaine. Cela dépend par où l’on entre. Ce spectacle, c’est comme un miroir qui nous raconte, qui nous touche, où l’on se reconnaît. L’humanité est ainsi poétique et dérangeante. Olivier nous emmène dans les dessous urbains comme on visite un musée de l’humanité. Alors, quand il s’agit d’humains, naturellement on rit, naturellement on est effrayé, naturellement on est étonné par ce qu’on reconnaît et ce qu’on (re)découvre. Olivier n’est pas un guide désabusé. Oh non ! Passionné, passionnant, précis et juste, corporel, verbal et musical. Il porte haut les textes d’Yvan Bienvenue. Alors nous, on plonge dans ces dessous qui sont aussi les nôtres.» Frédéric David - Festival «Spirale à histoires»

Comme point de départ de son chemin de conteur, il cite le coin de la table de cuisine de la conteuse québécoise Claudette L’Heureux. C’était en 2000. De retour à Bordeaux, il crée des soirées contes et, pendant quatre ans, il forge son répertoire lors de ces rendez-vous réguliers. Auteur-interprète, conteur, il fouille dans le terreau des contes et de son territoire, dans sa mythologie intime pour faire naître sa prise de parole. Il aime travailler avec des artistes d’horizons différents et aiguise son verbe en expérimentant diverses pratiques : clown, chant, improvisation, mouvement, danse. Résultat : un univers singulier, un rapport au public engagé et un goût prononcé pour la parole décalée. Au sein de l’Agence de Géographie affective , il interroge l’intime dans l’espace collectif et se définit comme orpailleur de mémoires. En 2005, il remporte les deux prix de la Maison du conte de Chevilly-Larue : celui du jury et celui du public, avec un extrait du spectacle «Les dessous urbains».

Mercredi 27 juillet, La Roquette-sur-Siagne, Ecole du village - Boulevard du 8 mai

Ce spectacle est une fable sur la tolérance dans laquelle les enfants découvrent les sons et les instruments en les utilisant ! Au Pays des sons, instruments en tous genres, bruits de toutes sortes et sons de tous poils cohabitent en harmonie dans la fête et dans la joie. Un jour, suite au passage de M. Djembé, les sons et les instruments vont se diviser selon leurs spécificités. La musique va alors disparaître pour faire place au «silence des différences». M. Trombone pourra-t-il sauver le Pays des sons ? Guitare, chant, percussions, trombone, mime, théâtre, tous les instruments sont bons pour jouer la partition du «Pays des sons», un monde sonore, un monde sensible, imaginaire et poétique. Une histoire simple et accessible, pleine d’humour.
Au chant et au trombone du groupe rock ska Delacolline, Tibo devient Rico lorsqu'il n'est plus entouré de son équipe festive et électrique. Depuis qu'il a obtenu son Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant, il s'adresse à nos «jolies petites têtes blondes et moins blondes» et s'autorise à semer la pagaille sonore dans les écoles, dans les crèches et même dans les hôpitaux (avec l’association Phonambule ) pour que chaque enfant puisse un jour chanter bien fort sa rage et son bonheur.

20h00 - Noredine Mezouar , «PAROLE DU MAJMARR». Bienvenue au conteur-musicien-cuisinier!
Le temps d’une mitonnée, avec ses mots, sa musique et à grand renfort de souvenirs, Noredine entraine son public de l’autre côté de la Méditerranée. Il le convie dans l’ambiance d’une cuisine, la sienne, où se diffusent odeurs, notes et contes. Chacun se délecte de ses histoires pleines de facéties ou de sagesse pendant que sur le grand brasero, il prépare une soupe traditionnelle : El Chorba. Noredine est un chef, il jongle avec les ustensiles, les instruments comme avec la langue, pour le ravissement des sens.

«En avant-scène, pas de conteur, non, mais des couleurs, des odeurs et une grosse, grosse marmite. Sur scène, pas de conteur, non, mais des instruments de musique. Où sommes-nous donc ? Dans un restaurant, une boîte ? Soyons patients. Soudain, il entre, oeil malin, sourire aux lèvres. Il s’approche de la marmite, l’ouvre, ajoute un peu d’huile, quelques épices, remue, referme le couvercle. Nous entendons déjà la musique de nos estomacs. Mais celle de Noredine, autrement plus belle, s’élève déjà et entraîne tout le chapiteau à frapper dans ses mains. C’est, je le crois, parti pour une longue et belle soirée... (…) D’histoires en histoires, la Harira mijote. La dernière histoire finie, elle est prête à être dégustée.» Les 10 mains - «Festival international du conte de l’île de Vassivière»

Cadet d’une grande fratrie, Noredine Mezouar passe sa petite enfance à Ghazaouet (Algérie) au milieu des femmes, accomplissant avec elles certaines tâches ménagères comme la cuisine. Bercé par les contes et récits traditionnels que lui raconte son entourage, Noredine est formé dans le chaudron de la tradition. Particulièrement doué pour l’improvisation, il aime raconter des histoires. En France, il suit un temps l’orchestre familial et monte sur scène, animant mariages, baptêmes et autres fêtes traditionnelles. Ses frères ayant regagné le pays, seul Noredine poursuit une voie artistique. Il opte pour le conte dont il est parfois difficile de vivre, c’est pourquoi comme son père avant lui, il multiplie les petits boulots. Il ne cesse cependant jamais de raconter ses histoires et ses contes. Il y a ceux qu’il emprunte à la tradition orale et ceux qu’il écrit ou improvise, souvent très emprunts de symboliques. Noredine intervient régulièrement dans les écoles, les bibliothèques, les guinguettes… autant de lieux où son sens de l’humanité, sa chaleur communicative et sa générosité sont appréciés. Depuis plusieurs années maintenant il participe au festival des «Voix de la Méditerranée». Cet artiste indépendant ambitionne à présent de créer son «Cabaret Conte», un lieu vivant où la convivialité et l’échange primeraient sur tout le reste…

Jeudi 28 juillet, Mouans-Sartoux, Jardins du Musée International de la Parfumerie, 979, chemin des Gourettes

18h Anne Lopez. «AU GRAIN DU VENT DES CINQ SENS». Contes enfantins

«Au grain du vent des cinq sens» donne à entendre les contes suivants : - «Les 3 petits ours», un conte brodé pour les plus jeunes dans lequel les grands plongent avec délice dans un bain de sensorialité-doudou ! - «P’tit Pierrot», un conte merveilleux où tous les sens sont en alerte : la vue d’une horrible bicoque mais la bonne odeur d’une soupe… L’atterrissage sur un pied poilu et le grimpé sur une corde d’asticot, molle… La rencontre avec la Sorcière n’est que sensualité ! - «La toute petite bonne femme», un conte court et facétieux qui par sa rythmique et ses assonances ravit l’ouïe jusqu’à faire sursauter tout le corps ! - «Le cheveu rouge», raconte la quête fabuleuse d'une famille.

La presse a dit : «Franchement, qu'il est bon de vivre de telles aventures ! Les enfants sont engagés dans l'histoire tout autant que la conteuse, ils froncent du sourcil, ouvrent la bouche, grimacent de dégoût, s'arrêtent de respirer devant le monstre, soupirent de soulagement et rient, encore plus libres qu'avant d'avoir entendu cette histoire. Je l'avoue, je me suis proposé d'écouter ce spectacle par le biais des enfants et me suis régalé de cette symbiose entre l'histoire, la conteuse et les enfants jusqu'au moment où je me suis aperçu que moi aussi j'étais bouche bée ! Bravo à la conteuse pour le partage.» Le Dauphiné Libéré «Que dire des contes ? Une écriture ciselée par une vivacité d’enfance, haute en émotions de toutes les couleurs qui renouvelle les grandes images du merveilleux. Le corps de la conteuse bouge comme elle conte, tout un art qui nourrit la vie sans attendre le nombre des années et ravive de délicieux frissons, le souffle des grands. «Encore !» comme disent les enfants !» Festival "Coquelicontes"

Anne Lopez a suivi des formations artistiques sur Paris en danse, mime (TEMP Pinok et Matho) et théâtre (Roy Hart Théâtre), ainsi qu'une formation en psychomotricité, avant de s'implanter dans les Hautes-Alpes et de continuer son chemin de conteuse. Conteuse et comédienne professionnelle depuis 1988, elle tourne dans les festivals, les médiathèques, les théâtres, les écoles, collèges et lycées, les centres culturels de France et d'Outre-mer. Elle intervient dans des ateliers de pratique artistique ainsi qu'en tant que formatrice, conférencière et a réalisé des scénographies d'exposition sur les contes. Elle élabore ses créations au style très personnel à partir de sources diverses : littérature, collectages scientifiques et personnels. Elle tisse ses contes comme des passerelles d'hier à aujourd'hui, du connu à l'inconnu, de l'un à l'autre. Sa présence se déploie dans une alliance entre gestuelle, rythme et musicalité de sa parole. C'est un mouvement poétique où le conte se suspend aux fils de chaque imagination, de chaque mémoire.

21h00 - Marc Buléon. «LA GÉOMÉTRIE DES SILENCES». Récit imaginaire de vraies vies .
«La Géométrie des silences» est un récit qui retrace le parcours d’un homme autiste, sa vie au quotidien avec des hommes et des femmes atteints de la même maladie et son accès à une forme de parole.

«Cette histoire est nourrie de l’expérience acquise au cours de cinq années de collectages et d’ateliers de la parole avec des adultes autistes. Ces personnes ont eu droit de regard sur le spectacle. Leurs parents aussi. Ces parents m’ont demandé de le colporter afin qu’on découvre la richesse et la beauté de leur fille, de leur fils, trop souvent réduit à leur handicap. Le résultat est incroyablement vivant et joyeux, comme le sont ces hommes et ces femmes dans la vraie vie, audelà de leur souffrance». Marc Buléon. «Marc Buléon raconte la vie de huit personnes autistes avec une éblouissante simplicité, un naturel tendre et une humanité profonde. Il raconte la vie, le quotidien, la famille, les désirs, les rêves, les envies... les pulsions. Il devient chacun d'entre eux avec une justesse, une sensibilité, une générosité hors norme...». Anne - Une spectatrice

Au commencement, il y avait un nouveau-né, un de plus dans une famille déjà nombreuse. L’enfant a grandi, puis il a travaillé à fabriquer des meubles. Mais il fallait que ça bouge, l’atelier d’ébénisterie n’était plus assez grand pour son regard. Il l’a quitté … Il a alors fait le professeur de piano et le musicien dans des bars, dans des orchestres. Il a écrit des choses éphémères que quelques-uns ont lues, vues ou entendues puis il a eu envie de raconter le Déluge, une histoire qui l’avait toujours fasciné. Sa vie de conteur a commencé là, il y a à peu près 15 ans. Elle s’est poursuivie se nourrissant de rencontres, de lectures (mythologie grecque, contes orientaux ou récits africains). Elle se conjugue au passé, au présent et au futur, au travers d’ateliers de conte ou de la parole, ainsi que de manifestations («Paroles de Partout», … ), que le conteur dirige.

Vendredi 29 juillet, Pégomas, Parvis de l'église Saint-Pierre - Avenue Lucien Funel

18h00 - Jean Coutarel. «CONTES INÉDITS SUR LES CINQ SENS». Contes provençaux .
Nourris de lectures, d’expériences personnelles et de rencontres, les contes de Jean Coutarel sont toujours improvisés selon le public, les circonstances et l'humeur du jour... Des contes provençaux pour tous, grands et petits, partagés «comme à la veillée» pour tous ceux qui ont gardé un peu d'enfance dans leur coeur... A consommer avec délice comme un vieux Châteauneuf du Pape, mais sans modération !

La presse a dit : «Pendant plus d’une heure trente, le public pleure, mais de rire. Une habitante du village m’avouera : «J’en ai mal aux côtes tellement j’ai ri, il est vraiment sensationnel, je ne regrette pas d’être venue…». La Dépêche du Midi «[…]
Cet homme a l’art de faire rire tout le monde, petits et grands sans exception. Jean Coutarel le poète raconte sa région avec une telle passion que l’on s’imagine être là-bas, assis sur un banc, à l’ombre d’un arbre, au milieu de la place d’un village provençal…». Le Semeur Hebdo «[…] Le conte oral est un art spectaculaire, c’est un art vivant où Jean Coutarel excelle grâce à sa complicité avec le public. Capable tour à tour de faire chanter l’auditoire, de le faire crouler de rire ou de lui mettre la larme à l’oeil, Jean est également un grand virtuose reconnu par les plus grands musiciens…». Vaucluse Matin «[…] Un enchainement ininterrompu d’historiettes, de légendes, de contes, d’anecdotes ponctuées d’intermèdes musicaux d’un galoubet provençal et d’un tambourin en folie font de ce programme un spectacle d’une exceptionnelle qualité…» Le Progrès

Artiste professionnel depuis 1971, Jean Coutarel a participé à plus de 6 200 spectacles - galas, animations de repas, goûters … - dans des écoles, des maisons de retraites, des foyers logements, des centres et villages de vacances ou lors de festivals... Il a consacré sa vie à ses instruments, aux traditions provençales, à l'histoire de la Provence éternelle, aux contes et au rire.

20h00 - Luigi Rignanese. «TUTTI SANTI ! TUTTI PAGANI !». Contes d'amour saint et païen .
Depuis toujours en Méditerranée les hommes s’entredéchirent pour des histoires de liens, de religion. Au fil du temps, ils ont compris qu’il valait mieux en rire qu’en mourir. La passion entre le bel ermite marseillais Angelo Bruno et Donna Bella la magnifique italienne immigrée sera notre fil d’Ariane. La jalousie des trois frères sera notre fil rouge à travers ce labyrinthe de contes où se télescopent la Bonne Mère, Hercule, Gésu, Tutti Santi da lou Paradisi, Hadès le Borgne, San Giuseppe et quelques vieilles. Quel carnaval !

«Tutti Santi ! Tutti Pagani ! est un petit joyau de raillerie mesurée : le trait est toujours juste, jamais facile. C’est un hymne à la vie, un refus des croyances figées et séculaires, un refus net de toutes les bêtises. On oscille parfois entre rires et larmes, mais la tendresse comme chez Chaplin n’est jamais très loin. Avec ses histoires emboîtées telles des poupées russes, avec son tambourin magique, avec ses mimes sans excès, avec ses mots qui nous parlent, méfions-nous cependant. Cet homme est dangereux : il nous fait réfléchir !» Le Progrès

En dix ans, Luigi Rignanese est passé d’un rayonnement régional à une reconnaissance internationale. Il s’est notamment produit au Canada, au Brésil, en Italie et au Sénégal. Comptant plus d’une corde à sa guitare battente Luigi Rignanese a aussi été animateur de stages de conte, concepteur et producteur du festival «Paroles Anciennes et Nouvelles» (Avignon Off 2007), ou encore animateur radio (Radio Zinzine). Il est également l’auteur d’ouvrages extraits de ses spectacles. Contant seul, il collabore parfois avec d’autres artistes tels que l’orchestre «Le Quatuoraconte» ou le groupe pluridisciplinaire «Tara Banda». Luigi Rignanese développe une forme contemporaine du conte merveilleux où le rythme de la parole s’accorde au sens de la musique.

En parallèle du Festival, un stage de conte est dirigé par Fatiha SADEK
Renseignement auprès de :
Compagnie «Conte sur Moi» 
16, rue du Férion - 06510 CARROS 
Téléphone : 04 89 91 11 29 - Gsm : 06 73 00 36 71 
Email : cie.contesurmoi@gmail.com et 
www.myspace.com/fatihasadek 
www.myspace.com/fatihasadek

Pratique

Informations,
Communauté d'agglomération Pôle Azur Provence
57 Avenue Pierre Sémard - BP 91015 - 06131
GRASSE Cedex
Tél. : 04 97 05 22 00
mail : mboissac@poleazurprovence.com
www.poleazurprovence.com

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 5 Mai 2011 à 03:35 | Lu 1126 fois

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