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La Rondine de Giacomo Puccini

Coproduction Opéra de Nice / Festival Puccini Torre del Lago
Comédie lyrique en 3 actes. Livret de Giuseppe Adami d’après Alfred Maria Willner et Heinz Reichert.
Musique de Giacomo Puccini (1858-1924).
Créée à l’Opéra de Monte-Carlo, le 27 mars 1917.

Direction musicale • Alberto Veronesi
Mise en scène • Lorenzo Amato
Décors et costumes • Nall
Eclairages • Valerio Alfieri
Chorégraphie • Giancarlo Stiscia

Magda • Daria Masiero
Ruggero • Roberto de Biasio
Lisette • Diletta Rizzo Marin
Prunier • Florian Laconi
Rambaldo • Andrew Oakden
Ivette • Stephanie Loris
Bianca • Alexia Ercolani
Suzy • Christine Tocci

Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l’Opéra de Nice
Ballet de l’Opéra de Nice

DECEMBRE 2008
Vendredi 5 et Mardi 9 / 20h
Dimanche 7 / 14h30

ARGUMENT

Acte 1
Le salon de Magda à Paris

Le poète Prunier discute de l'engouement du moment à Paris, pour l'amour romanesque avec quelques amies de Magda qui ont une attitude cavalière. Magda prend les choses plus au sérieux et Prunier dit que même Doretta, l'héroïne de son dernier poème lyrique, n'a pas échappé à la contagion. Les dames insistent pour qu'il chante cet air. Il s'exécute : Doretta rêve qu'un roi lui offre une fortune en échange de son amour. Elle refuse...mais Prunier ajoute qu'il n'a pas encore décidé comment terminer l'histoire. Magda propose une fin selon laquelle la jeune fille trouve l'amour véritable. Les autres aiment la chanson mais se moquent un peu de l'idéalisme romanesque de Magda. Le banquier Rambaldo, protecteur de Magda, se joint à la conversation et, d'un air plein de sous-entendus, il offre un collier de perles à Magda. Celle-ci est quelque peu ébranlée, mais déclare que cela ne change rien à son opinion sur l'amour véritable. Lisette, la servante, dit à Rambaldo qu'un jeune homme, à la porte, veut absolument lui parler. Avec la permission de Magda, Rambaldo accepte de le voir. Prunier critique les manières hardies de Lisette, mais Magda prend sa défense. Bianca, Yvette et Suzy commentent la générosité de Rambaldo envers Magda. Magda les prend à partie, instant encore sur son indifférence à l'argent, et évoque la rencontre fugitive dans la boîte de nuit de Bullier lorsqu'elle était jeune, comme exemple d'un amour véritable qui aurait pu s'épanouir, si la chance l'avait favorisé. Les jeunes femmes sont déçues par la fin peu concluante de cette histoire et la proposent ironiquement comme un autre sujet pour Prunier. Puis, la conversation en vient aux prévisions de bonne aventure et Prunier accepte de lire dans la main de Magda. Lisette introduit Ruggero, qui attendait Rambaldo. Il vient d'arriver à Paris avec une lettre d'introduction de son père, vieil ami de Rambaldo. Cependant, Prunier commence à prédire l'avenir à Magda. Ses prédictions sont ambiguës. Comme l'hirondelle, Magda aura peut être un destin plus brillant au soleil, mais là aussi l'ombre d'une tragédie l'attend. Ruggero dit à Rambaldo que le jeune provincial qu'il est se réjouit de visiter pour la première fois la ville enchanteresse de Paris. Les invités essaient de décider où Ruggero devrait passer sa première soirée. Prunier veut démolir le mythe selon lequel la première soirée à Paris est une expérience magique, et Lisette défend sa ville natale d'une voix perçante. Prunier fait semblant de se vexer de l'attitude de la servante et part dans la serre en fulminant, suivi de Magda. Après une discussion, les autres se mettent d'accord sur la proposition de Lisette : Ruggero devrait aller chez Bullier. Il sort suivi de Lisette. Magda et Prunier reviennent. Rambaldo et les autres invités prennent congé de Magda, qui dit à Lisette qu'elle ne sortira pas. La servante prend sa soirée de congé habituelle. Magda réfléchit aux prédictions de Prunier. Puis elle découvre une liste de boîtes de nuit établie lorsqu'elle avait quitté le salon, s'écrie "Bullier !", et sort en courant. Lisette, élégamment vêtue après avoir "emprunté" une toilette de Magda, revient furtivement attendre Prunier. Il est révélé que les remarques critiques de Prunier au sujet de Lisette n'étaient qu'une couverture pour dissimuler une liaison entre le célèbre poète et la femme de chambre. Il lui fait changer de chapeau et la conseille sur son maquillage. Ils sortent en roucoulant ; Magda revient, presque méconnaissable, déguisée en grisette, et sort hâtivement.

Acte2
La salle de bal chez Bullier

Fans une foule tourbillonnante de gens qui s'amusent, on entend des bribes de conversations entre amoureux, des buveurs des artistes et des étudiants. Un groupe d'étudiants fait des avances à ma qui prétend atteindre quelqu'un. Elle aperçoit Ruggero; les étudiants croyant qu'elle a rendez-vous avec lui, la conduisent à sa table. Elle s'explique et propose de la quitter, mais il la prie de rester et l'invite à danser. Ils sortent dans les jardins d'où l'on entend leurs voix, tandis qu'une valse animée tourne à un rythme accéléré dans la salle de bal. La foule retourne dans le jardin et Prunier et Lisette entrent, se disputant au sujet de ses efforts pour la "perfectionner" avant de se joindre aux danseurs. Magda et Ruggero reviennent à leur table, et il est stupéfié lorsqu'elle lui raconte sa visite antérieure chez Bullier. Il lui dit qu'il prend l'amour au sérieux. Il ne l'a pas reconnue et lui dit s'appeler 'Paulette'. Ils sont fortement attirés l'un par l'autre et s'embrassent passionnément. Cela suscite l'attention antre autres, de Lisette et Prunier. Ils saluent l'autre couple et Prunier assure Lisette et avec tact, que bien que l'homme soit en effet Ruggero, "Paulette" n'est pas Magda. Lisette fait des remarques indiscrètes au sujet de sa toilette empruntée; Ruggero commande du champagne tandis que Magda et Prunier échangent des commentaires sur Lisette, elle avec indulgence, lui avec condescendance. On apporte le champagne et les deux couples portent un toast à l'amour. Les deux couples d'amoureux s'embrassent longuement et la foule remplit peu à peu la salle et le balcon et les jonchent de fleurs avant de ressortir. On voit alors Rambaldo qui descend lentement l'escalier.

Prunier se débarrasse de Ruggero en lui disant de s'occuper de Lisette et en priant Lisette de retenir Ruggero dans le jardin. Les clients de la boîte vont peu à peu rentrer chez eux, mais Magda refuse de suivre les conseils de Prunier et de partir Rambaldo congédie Prunier et fait face à Magda. Elle lui dit que tout est fini entre eux parce qu'elle est vraiment amoureuse de Ruggero. Il sort. On entend la voix d'une jeune fille qui salue l'aurore. Magda, pleine d'inquiétude au sujet de l'avenir, sort au bras de Ruggero.

Acte 3
Une villa à la Côte d'Azur

Dans le jardin, Magda et Ruggero sont tout entier à leur amour. Ils ne voient que le printemps et les fleurs. Ruggero apprend à Magda qu'il a écrite à son père pour lui demander non seulement de l'argent mais la permission de la famille pour l'épouser, Magda est déconcertée. Ruggero brosse un tableau idyllique d'eux deux dans sa maison natale, avec peut être un enfant. Puis il sort brusquement. Orchestre Magda essaie de décider si elle doit révéler à Ruggero son passé de femme entretenue. Elle rentre dans la villa. Lisette et Prunier arrivent sur la terrasse. La carrière de cantatrice, que Prunier a essayé d'encourager, a échoué à la première tentative et elle redoute de rencontrer quelqu'un qui aurait été témoin de sa déconfiture. Le maître d'hôtel apparaît et Prunier demande à voir Magda. Le couple se dispute comme d'habitude au sujet de l'attitude condescendante de Prunier et elle menace de le quitter. Magda arrive et lui dit que ses amis parisiens ne peuvent croire que son mode de vie actuelle lui convienne. Il lui explique ce qui arrivé à Lisette et Magda accepte de la reprendre à son service. Sans prononcer le nom de Rambaldo, Prunier fait comprendre à Magda que le banquier serait heureux qu'elle revienne auprès de lui. Prunier sort, mais Lisette réussit à prendre furtivement rendez-vous avec lui. Lisette va aussitôt remettre son ancien uniforme, puis sort en voyant arriver Ruggero. Il dit qu'il a reçu une réponse de sa mère. Magda lit la lettre qui reçoit sa bénédiction à condition que Ruggero soit sûr que Magda est digne de lui. Magda est consternée à l'idée de continuer à feindre la respectabilité. Elle révèle la vérité qui, dit-elle, l'empêche de jamais faire partie du cercle de famille des Ruggero. Il est désespéré à l'idée qu'il puisse le quitter. Il lui supplie de rester, mais elle répond que c'est dans son intérêt à lui qu'elle doit le quitter. Magda malgré toutes ses prières, Magda reste inflexible Le temps apaisera sa douleur, dit-elle, et elle lui impose le silence. Puis, soutenue par Lisette, elle sort lentement tandis que Ruggero s'effondre, désespéré.

Direction musicale • Alberto Veronesi

Né à Milan, il effectue ses études musicales au conservatoire Giuseppe Verdi, où il obtient ses diplômes de piano, composition et direction d’orchestre.
En 1999, il a été nommé Directeur artistique et musical de la Fondazione Festival Puccini di Torre del Lago, où il a dirigé les représentations de Manon Lescaut, La bohème, Tosca, Madama Butterfly, Turandot, La Fanciulla del West, Suor Angelica, Il Tabarro, Gianni Schicchi, La Rondine, Turandot. En 2003, la production de La bohème (mise en scène) de Jean Michel Folon a remporté le prix Abbiati de la critique italienne. Depuis août 2008, il a été nommé chef d’orchestre principal de ce Festival.
En 2001, il a été nommé Directeur musical de la Fondazione Orchestra Sinfonica Siciliana avec laquelle il a joué toutes les symphonies de Mahler, Beethoven, Bruckner et Chostakovitch.
Du 1992 au 2000, il est directeur artistique et musical de l’Orchestre Guido Cantelli, en résidence au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan. Il a faits ses débuts avec cet orchestre en avril 1996 au Festival de Pâques de Salzburg sur invitation de Claudio Abbado, puis au Teatro alla Scala en 1999, et au Maggio Musicale Fiorentino en 2000.
Alberto Veronesi se consacre aussi à l’opéra, il a fait ses débuts au Spring Festival du BAM à New York en 1998 avec Falstaff de Antonio Salieri. Entre autre il a dirigé, en 2000, Tosca au Tokyo National Théâtre, en 2002, Andrea Chénier à l’Opéra de Tel Aviv en 2004, Madama Butterfly au NHK de Tokyo. En 2008, dans le cadre des célébrations pour les 150 anniversaires de la naissance de Puccini, il a été invité au Carnival Center for Performing Arts de Miami pour diriger La bohème.
En mai 2006, il a enregistré pour le label Deutsche Grammophon: Edgar de Giacomo Puccini avec l’Orchestre et le Chœur de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et Placido Domingo dans le rôle titre. La discographie de Alberto Veronesi inclut, pour le même label, aussi : La Nuit de Mai de Ruggero Leoncavallo avec Placido Domingo, Lang Lang avec l’Orchestre du Teatro Comunale de Bologna, I Medici de Leoncavallo avec l’ Orchestre et le Chœur du Maggio Musicale Fiorentino, Paola Dessi et Placido Domingo, Fedora de Umberto Giordano avec l’Orchestre de La Monnaie et la soprano Angela Gheorghiu, Arie Perdute e abbandonate de Giacomo Puccini avec Wiener Philarmoniker, Violeta Urmana et Placido Domingo, L’Amico Fritz de Pietro Ma scagni avec l’Orchestre de la Deutsche Opera de Berlin, Angela Gheorghiu, Roberto Alagna , Laura Polverelli et George Petean. Parmi ses prochain enregistrement : un cycle d’opéras de Giacomo Puccini et ses contemporaines parmi lesquels : La bohème de Leoncavallo et Resurrezione de Franco Alfano.
Sa carrière symphonique l’a vu collaborer avec artistes tels que : Salvatore Accardo, Aldo Piccolini, Joaquin Achucarro, Patrick Gallois, Bruno Leonardo Gelber, Ivo Pogorelich, Anatoly Ugorsky, Pierre Amoyal, Boris Belkin, Gidon Kremer, Natalia Guttman, Katia e Marielle Labeque.
Il a dirigé importants formation tels que l’Orchestre du Maggio Musicale Fiorentino, l’Orchestre de l’Accademia Nazionale de Santa Cecilia, l’Orchestre du Festival dei Due Mondi di Spoleto, l’Orchestre du Teatro La Fenice di Venezia, l’Orchestre du Teatro Comunale di Bologna, l’Orchestra dul Teatro Colòn de Buenos Aires, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre du Metropolitan de New York, la Tokyo Philarmonic Orchestra de la NHK de Tokyo, l’Orchestre de La Monnaie de Bruxelles, l’Orchestre de la Deutsche Opera de Berlin et la Wiener Philarmoniker de Wien.


Mise en scène • Lorenzo Amato

Lorenzo Amato débute sa profession de metteur en scène en tant que stagiaire à la mise en scène.
Il commence le métier d’acteur de théâtre, de cinéma et de télévision juste après le lycée.
Au début de sa carrière, il a joué dans de nombreuses séries télévisées, produites par la RAI et Mediaset. Il a été dirigé par des réalisateurs tels que Nanni Loy, Carlo Lizzani et Serghej Bondarciuk, en travaille avec de nombreux acteurs parmi lesquels Marcello Mastroianni, Rupert Everett, Ennio Fantastichini, Stefano Accorsi, F.Murray Abraham, Enrico le Vers.
De 1996, il travaille principalement avec le théâtre. Dernièrement, il a joué dans les Six personnages en cherche d'auteur, de Luigi Pirandello mise en scène de Maurizio Scaparro, et de Fragments d'un discours amoureux, de Roland Barthes, mise en scène de Piero Maccarinelli.
En 2003, il débute comme réalisateur avec Oberon, d'Ugo Chiti, avec Lena Negroni, présenté avec grand succès au Todi Art Festival acclamé par le public et la critique et ensuite à Paris, au Théâtre Studio des Champs Elysées,.
En Juillet 2004, toujours comme réalisateur, il met en scène Réveil de Printemps, de Frank Wedekind, qui a fait l'ouverture du Todi Art Festival.
En 2005, il dirige Bouche de sable, de l’auteur polonais M.Walczak.
En 2006, il fait un cours de perfectionnement pour acteurs prés du Théâtre Eliseo de Rome.
En 2007, il débute avec la mise en scène lyrique, en dirigeant La Rondine, de Giacomo Puccini, pour le 53° Festival Puccini à Torre del Lago.
De 2007, il devient le directeur artistique du Théâtre Communal Giuseppe Verdi de Salerne.
Pour la saison 2007/2008, il fait une tournée en Italie an tant qu’acteur dans le spectacle Aldo Moro- une tragédie italienne, de C.Augias et V.Polchi, avec Paolo Bonacelli, mise en scène de G. Ferrare.
Lorenzo Amato a obtenu une licence en lettres et une thèse en Histoire de la Musique.

Décors et Costumes • Nall
Alors qu’il a commencé à dessiner dès l’âge de 4 ans, Nall accède à l’Ecole des Beaux-arts de Paris en 1971 et en ressort avec la note maximale. Depuis 30 ans, l’ancien élève de Dali, connaît un succès mondial. Il expose à Paris, Nice, Beyrouth, Birmingham, Venise… En 2006, Nall, à la demande du Sacré Couvent de Saint François d’Assise représente par ses peintures et ses sculptures en bronze le thème universel et puissant du « Chemin de Croix de l’Humanité » en cinq endroits : Assise, berceau de l’art médiéval, Pietrasanta, symbole de l’art contemporain, Monaco, pays d’adoption de l’artiste, Menton et Mobile en Alabama, sa région natale. Sous le Haut Patronage de S.A.S le prince Albert II de Monaco, ce projet, baptisé Nall - Violata Pax, regroupe 52 icônes voulant représenter le monde dans sa plus cruelle vérité. Nall montre ainsi la famine, avec une mère et son enfant dans le désert africain, ou la guerre, avec une jeune juive déportée derrière des barbelés. Nall jouent de ces thèmes universels et graves en les figurant sous forme d’icônes, symboles de l’art religieux. Nall fait vivre Dieu comme un téléspectateur regardant à travers le cadre de l’icône toutes ces horreurs. Félicité par toutes les critiques, Nall – Violata Pax est une étape obligée pour ceux qui aiment le style de l’artiste ou souhaitent le découvrir.

Fiche pratique

Location :
A l’Opéra de Nice :
4-6 rue Saint-François-de-Paule
Par correspondance :
Opéra de Nice
Service réservations
4-6 rue Saint-François-de-Paule
06364 Nice cedex 4
Par téléphone : 04 92 17 40 79
Fax 04 93 80 15 82
Par Courriel : opera.billetterie@ville-nice.fr
Sur place : 30 mn avant le début du concert

Tarifs : De 8 à 85 €
www.opera-nice.org

pierre aimar
Mis en ligne le Lundi 10 Novembre 2008 à 14:31 | Lu 1261 fois
pierre aimar
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