Hannah Dougherty à la recherche du temps perdu
La luxuriance de son univers plastique sent tout à la fois le grenier et le vide-grenier, la recherche du temps perdu et le devenir souvenir du temps présent. Dougherty n’hésite pas à combiner post-Rauschenberg, avec beaucoup de liberté, morceaux choisis de textes philosophiques, bribes de pensées personnelles, fragments d’images de magazines, tickets de caisse, horaires de train, objets trouvés, etc.
Quel rapport avec Cassius Clay ? Pourquoi la référence à feu ce grand boxeur danseur, ce merveilleux poids lourd, ce divin champion du monde ?
Parce que l’artiste utilise le label Cassius Clay en tant qu’adjectif polysémique, en même temps synonyme d’élégance et de puissance, de beauté et de combativité, d’éternité et de fragilité, de singularité et d’universalité. Pour autant, les travaux exposés ne seront pas l'illustration de la vie du boxeur : “Ce qui m'intéresse, précise Hannah Dougherty, c'est la qualité de transformation d'un nom. Le choix du titre est comme une occasion de fournir aux visiteurs un cadre à travers lequel le travail peut être abordé, une sorte de talisman ou de clé...” A l’ère de la culture industrielle, le travail d’Hannah Dougherty (re)pose la question de la construction de l’identité de tout individu : que signifie penser à ce que l’on est et comment fabrique-t-on cette signification ?
Jacqueline Aimar
Du 6 mars au 16 mai, 04 50 38 84 61
Quel rapport avec Cassius Clay ? Pourquoi la référence à feu ce grand boxeur danseur, ce merveilleux poids lourd, ce divin champion du monde ?
Parce que l’artiste utilise le label Cassius Clay en tant qu’adjectif polysémique, en même temps synonyme d’élégance et de puissance, de beauté et de combativité, d’éternité et de fragilité, de singularité et d’universalité. Pour autant, les travaux exposés ne seront pas l'illustration de la vie du boxeur : “Ce qui m'intéresse, précise Hannah Dougherty, c'est la qualité de transformation d'un nom. Le choix du titre est comme une occasion de fournir aux visiteurs un cadre à travers lequel le travail peut être abordé, une sorte de talisman ou de clé...” A l’ère de la culture industrielle, le travail d’Hannah Dougherty (re)pose la question de la construction de l’identité de tout individu : que signifie penser à ce que l’on est et comment fabrique-t-on cette signification ?
Jacqueline Aimar
Du 6 mars au 16 mai, 04 50 38 84 61