Qu'il s'agisse d'astronomie ou de cartographie, de médecine ou d'optique, de mécanique ou d'architecture, les savants et les théoriciens arabes, attentifs à préserver l'héritage grec et persan, ont été avant tout des découvreurs de sciences et de techniques qui ont favorisé dans l'Occident médiéval l'émergence de la rationalité classique.
Par ailleurs, une langue commune, l'Arabe, la prospérité de l'Empire dont l'ampleur favorisait les échanges de l'Espagne à l'Inde, le mécénat des califes, l'esprit de tolérance et la liberté de penser constituaient les facteurs essentiels qui permirent au patrimoine scientifique universel de progresser.
L'exposition qui se compose de trois sections aborde, en premier lieu, les disciplines liées à la mesure du temps et de l'espace (mathématiques, astronomie, astrologie), puis celles liées au corps et à la science naturelle (médecine, pharmacopée, chimie), et enfin celles qui relèvent de l'art architectural et de la musique. Ponctué par des cartes, des maquettes, des films, des images de synthèse, le parcours des vitrines permet aussi de découvrir des manuscrits calligraphiés et enluminés, des instruments scientifiques de précision, des astrolabes, des céramiques et des objets provenant du Musée de l'Institut du Monde Arabe.
Un cycle de conférences, en lien avec l'exposition, est prévu dans l'auditorium des Archives, à partir de 18h30 :
- Le mardi 26 mai, Ahmed Djebbar, commissaire scientifique de l'exposition, professeur émérite d'histoire des mathématiques, conduira le public sur les chemins des sciences arabes qui mènent d'Egypte en Andalousie.
- Le mardi 2 juin, Françoise Micheau, professeur d'histoire médiévale des pays d'Islam, évoquera ces savants qui ont assuré le prestige du savoir scientifique arabe du VIIIème au XVème siècle.
- Enfin, le jeudi 11 juin, Danielle Jacquart, de l'Ecole pratique des Hautes Etudes (Paris), traitera la question de la médecine arabe et de sa postérité européenne.
Philippe Oualid
L'Age d'Or des Sciences Arabes (VIIIème-XVème siècles). Archives départementales. Rue Mirès. 13003 Marseille.
7 avril-11 Juillet 2009.
Par ailleurs, une langue commune, l'Arabe, la prospérité de l'Empire dont l'ampleur favorisait les échanges de l'Espagne à l'Inde, le mécénat des califes, l'esprit de tolérance et la liberté de penser constituaient les facteurs essentiels qui permirent au patrimoine scientifique universel de progresser.
L'exposition qui se compose de trois sections aborde, en premier lieu, les disciplines liées à la mesure du temps et de l'espace (mathématiques, astronomie, astrologie), puis celles liées au corps et à la science naturelle (médecine, pharmacopée, chimie), et enfin celles qui relèvent de l'art architectural et de la musique. Ponctué par des cartes, des maquettes, des films, des images de synthèse, le parcours des vitrines permet aussi de découvrir des manuscrits calligraphiés et enluminés, des instruments scientifiques de précision, des astrolabes, des céramiques et des objets provenant du Musée de l'Institut du Monde Arabe.
Un cycle de conférences, en lien avec l'exposition, est prévu dans l'auditorium des Archives, à partir de 18h30 :
- Le mardi 26 mai, Ahmed Djebbar, commissaire scientifique de l'exposition, professeur émérite d'histoire des mathématiques, conduira le public sur les chemins des sciences arabes qui mènent d'Egypte en Andalousie.
- Le mardi 2 juin, Françoise Micheau, professeur d'histoire médiévale des pays d'Islam, évoquera ces savants qui ont assuré le prestige du savoir scientifique arabe du VIIIème au XVème siècle.
- Enfin, le jeudi 11 juin, Danielle Jacquart, de l'Ecole pratique des Hautes Etudes (Paris), traitera la question de la médecine arabe et de sa postérité européenne.
Philippe Oualid
L'Age d'Or des Sciences Arabes (VIIIème-XVème siècles). Archives départementales. Rue Mirès. 13003 Marseille.
7 avril-11 Juillet 2009.