Ipoustéguy en 2000 avec Val de Grâce, bronze, 1977, © F. Monnin © ADAGP Paris
Étrange destin que celui de Jean Robert, né en 1920 dans une maison de Dun-sur-Meuse, à la façade criblée de balles depuis la première guerre mondiale. Son père, menuisier, pratique la peinture, le violon et le théâtre. Sa mère, née Ipoustéguy, dont il adopte le patronyme, est coiffeuse.
Installé près de Paris en 1937, Jean est coursier lorsqu’il s’inscrit à des cours du soir de dessin. L’aventure commence. Interrompue par la seconde guerre, durant laquelle le jeune homme devient cimentier sur le mur de l’Atlantique.
En 1946, il s’installe à Choisy-le-Roi. Professeur de dessin, il conçoit ses premières sculptures. Il les montre dans des salons, où un galeriste les repère en 1962 : Claude Bernard, qui défend déjà F. Bacon et César. L’oeuvre d’Ipoustéguy est alors aboutie. Elle incarne l’homme contemporain, chahuté par l’existence mais résistant à l’adversité.
Les manifestations d’art contemporain, de la Biennale de Venise à la Documenta de Kassel, célèbrent Ipoustéguy dès 1964. Les expositions se multiplient.
Ipoustéguy taille le marbre à Carrare, réalise des céramiques à Bensheim ; publie des essais, fictions, autobiographies ; pratique le dessin, la peinture, l’aquarelle. À Grenoble et à Berlin, il installe des monuments longs de 20 mètres. Certaines oeuvres dérangent : le ministère de la Défense s’offusque de Val de Grâce, commandé pour honorer les soldats blessés. Aux États-Unis, L’Église de Philadelphie refuse Mort de l’évêque Neumann.
La Meuse, à partir de 1998, crée un centre culturel Ipoustéguy, organise des expositions, publie des livres, produit un film. En 2003, Ipoustéguy emménage près de sa maison natale. Il meurt là, trois ans plus tard, laissant une oeuvre colossale.
Et un conseil : « Entreprendre comme si l’on ne devait jamais mourir, et réaliser comme si l’on devait mourir demain. »
Installé près de Paris en 1937, Jean est coursier lorsqu’il s’inscrit à des cours du soir de dessin. L’aventure commence. Interrompue par la seconde guerre, durant laquelle le jeune homme devient cimentier sur le mur de l’Atlantique.
En 1946, il s’installe à Choisy-le-Roi. Professeur de dessin, il conçoit ses premières sculptures. Il les montre dans des salons, où un galeriste les repère en 1962 : Claude Bernard, qui défend déjà F. Bacon et César. L’oeuvre d’Ipoustéguy est alors aboutie. Elle incarne l’homme contemporain, chahuté par l’existence mais résistant à l’adversité.
Les manifestations d’art contemporain, de la Biennale de Venise à la Documenta de Kassel, célèbrent Ipoustéguy dès 1964. Les expositions se multiplient.
Ipoustéguy taille le marbre à Carrare, réalise des céramiques à Bensheim ; publie des essais, fictions, autobiographies ; pratique le dessin, la peinture, l’aquarelle. À Grenoble et à Berlin, il installe des monuments longs de 20 mètres. Certaines oeuvres dérangent : le ministère de la Défense s’offusque de Val de Grâce, commandé pour honorer les soldats blessés. Aux États-Unis, L’Église de Philadelphie refuse Mort de l’évêque Neumann.
La Meuse, à partir de 1998, crée un centre culturel Ipoustéguy, organise des expositions, publie des livres, produit un film. En 2003, Ipoustéguy emménage près de sa maison natale. Il meurt là, trois ans plus tard, laissant une oeuvre colossale.
Et un conseil : « Entreprendre comme si l’on ne devait jamais mourir, et réaliser comme si l’on devait mourir demain. »
Les expositions
À Doulcon
« Ipoustéguy. Le corps en chantier.
Invités : le sculpteur Paul Maulpoix et les photographes Despatin et Gobeli »
Centre culturel Ipoustéguy
Du 18 juillet au 18 décembre 2020
Commissaire : Marie-Pierre Robert
Bar-le-Duc
« Ipoustéguy monumental »
Espace Saint-Louis
Du samedi 19 septembre au vendredi 18 décembre 2020
Commissaire : Françoise Monnin
« Ipoustéguy. Les Érotiques »
Office de Tourisme
Du samedi 19 septembre au vendredi 18 décembre 2020
Commissaire : Jean Deloche, directeur de l’acb, scène nationale
« Ipoustéguy. Peintures et dessins »
Musée barrois
Du 17 juin au 15 novembre 2020
Commissaire : Claire Paillé, directrice du musée
À Verdun
« Femmes artistes, muses et modèles »
Musée de la Princerie
Du 24 juin au 14 novembre 2020
Commissaire : Marion Stef, directrice du musée
À Charleville-Mézières
« Ipoustéguy, plume et trait »
Musée Arthur Rimbaud
Du 12 novembre 2020 au 14 février 2021
Commissaire : Lucille Pennel, directrice du musée
À Épinal
« Ipoustéguy. De la peinture abstraite à la sculpture figurative »
Musée départemental d’art ancien et contemporain (MUDAAC)
Du 4 juillet au 20 décembre 2020
Commissaire : Thierry Dechezleprêtre, conservateur du musée
« Ipoustéguy. Le corps en chantier.
Invités : le sculpteur Paul Maulpoix et les photographes Despatin et Gobeli »
Centre culturel Ipoustéguy
Du 18 juillet au 18 décembre 2020
Commissaire : Marie-Pierre Robert
Bar-le-Duc
« Ipoustéguy monumental »
Espace Saint-Louis
Du samedi 19 septembre au vendredi 18 décembre 2020
Commissaire : Françoise Monnin
« Ipoustéguy. Les Érotiques »
Office de Tourisme
Du samedi 19 septembre au vendredi 18 décembre 2020
Commissaire : Jean Deloche, directeur de l’acb, scène nationale
« Ipoustéguy. Peintures et dessins »
Musée barrois
Du 17 juin au 15 novembre 2020
Commissaire : Claire Paillé, directrice du musée
À Verdun
« Femmes artistes, muses et modèles »
Musée de la Princerie
Du 24 juin au 14 novembre 2020
Commissaire : Marion Stef, directrice du musée
À Charleville-Mézières
« Ipoustéguy, plume et trait »
Musée Arthur Rimbaud
Du 12 novembre 2020 au 14 février 2021
Commissaire : Lucille Pennel, directrice du musée
À Épinal
« Ipoustéguy. De la peinture abstraite à la sculpture figurative »
Musée départemental d’art ancien et contemporain (MUDAAC)
Du 4 juillet au 20 décembre 2020
Commissaire : Thierry Dechezleprêtre, conservateur du musée