8/12 au 18/1 <> « Terre d'Astrée » d'après Honoré d'Urfé, Bourse du travail, Saint-Etienne

« Terre d'Astrée » est un conte lyrique, poétique et philosophique liant réel et imaginaire, qui parle des valeurs humanistes intemporelles et universelles, inspiré du roman « L’Astrée ».
« L'Astrée » dont la première publication eut lieu en 1607, est un élément fondateur de la littérature française qui fut et qui demeure l'une des images internationales attachées au département de la Loire.


Sur les pas d'Honoré d'Urfé

« L'Astrée », c'est aussi et avant tout, une histoire d'amour entre son auteur Honoré d'Urfé et son pays : c'est en lui (dans ses paysages, ses monuments) qu'il a projeté ses sentiments amoureux, sa mélancolie
bucolique, ses peurs, ses joies, ses désespoirs, ses espoirs, ses croyances, sa vision de son époque plus que jamais d'actualité.

« L’Astrée » est une méditation sur un paradis perdu et à reconstruire. Dans une société close protégée par cet espace fermé que constitue le Forez, des bergers mènent une existence heureuse, parce que retirée des agitations du siècle, faite de douceur et de loisir, de musique et de poésie, dans une nature généreuse préservée de toute corruption.
Dans ce pays privilégié, les hommes vivent pacifiquement dans l’amitié, la concorde et la justice. Cependant, le paradis préservé est sans cesse inquiété et susceptible de basculer dans la violence, la haine et la ruine.
Ainsi, le personnage d’Astrée personnifie la déesse antique de la justice que les crimes des humains forcèrent à déserter la terre et à remonter au Ciel où elle prit la forme d’une étoile. Son départ laissa les hommes sans espérance et fût annonciateur d’un temps de misères et de calamités.
La perte de l’amour d’Astrée par le héros du roman symbolise la quête du paradis perdu et la fragilité du bonheur: le désespoir de Céladon, son saut initiatique dans la rivière de Lignon, puis son parcours labyrinthique à la recherche de l’amour et de l’harmonie perdus qui lui fera rencontrer la tromperie, la violence, la souffrance, la mort et la destruction, révéleront le revers du pays d’Astrée.
Cependant, l’espoir subsiste et le paradis est aussi pour demain : au désespoir et au carnage liés à la violation de toutes les lois divines et humaines, à l’embrasement du monde, au malheur, succédera la félicité.
Ainsi la quête de Céladon, à la recherche de son amour perdu, est aussi celle d’un monde où règnent la paix, la tolérance et la justice dont Astrée est le symbole. En retrouvant celle-ci à la Fontaine de Vérité, clé de la connaissance et source de vie, Céladon retrouve non seulement l’amour, mais la vérité de toutes choses et l’harmonie perdue, car ses eaux magiques reflètent non seulement les visages, mais également les pensées et le secret enfoui dans les cœurs.

Un parcours-spectacle accessible à tous grâce à une scénographie spectaculaire et attractive

Un parcours-spectacle multisensoriel qui, grâce à la magie des décors, à de multiples effets audiovisuels et lumineux, transporte le visiteur dans l'univers de la « Terre d'Astrée ».
Le visiteur-acteur effectue un parcours de 45 mn où il découvre en premier lieu, le pays d'Astrée, Honoré d'Urfé et son roman « L'Astrée » par des vues sur écran plasma, accompagnées d'animations lumineuses.
Il est ensuite immergé dans l 'univers de la « Terre d'Astrée » par un film relief 3D où les vues paysagées du département de la Loire sont accompagnées d'une création musicale, telle une symphonie pastorale.
Puis, le visiteur participe à l'histoire merveilleuse, poétique et féerique d'Astrée et Céladon, alliant, à l'égal du roman « L'Astrée », réel et imaginaire.
Par des animations visuelles et sonores, et par des effets spéciaux, il est plongé dans des ambiances pour effectuer, guidé par Honoré d'Urfé, un parcours virtuel en suivant Céladon dans son périple initiatique à travers des décors constitués des sites, paysages, monuments et oeuvres d'art du département de la Loire.

8 décembre 2008 au 18 janvier 2009
BOURSE DU TRAVAIL
10, Cours Victor Hugo
42000 SAINT-ETIENNE
Du lundi au samedi : 10 h - 19 h ; sauf vendredi : 10 h - 20 h
Dimanche : 14 h 30 - 19 h

pierre aimar
Mis en ligne le Lundi 1 Décembre 2008 à 20:03 | Lu 325 fois
pierre aimar
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