Daniel Tremblay
Daniel Tremblay, Sans titre © Musée d'Angers
Après des études à l’école des Beaux-Arts d’Angers, Daniel Tremblay étudie au Royal College of Art à Londres de 1975 à 1978. C’est à cette même période en Grande-Bretagne que de jeunes artistes comme Bill Woodrow, ou encore Jean-Luc Vilmouth, hors des systèmes, se positionnèrent autrement face à leur pratique. Foisonnantes, leurs recherches témoignèrent de la vitalité et de la diversité d’une nouvelle génération. Daniel fut l’un des rares français à s’engager dans cette aventure. De cette culture anglo-saxonne, il a gardé le goût de la sculpture et un humour qui tranchait vigoureusement avec la production artistique française à l’époque.
Son travail s’appuie sur le détournement de matériaux banals (ardoise, caoutchouc, moquette…) et d’objets du quotidien tels que des brosses, des perles, des chaussures, des paillassons. Dense et inventive, chaque œuvre illustre de petites histoires intimes.
Le mur puis l’espace sont au centre de ses préoccupations plastiques : il se définit d’ailleurs comme un sculpteur de « bas-relief » -. Il y fixe des personnages esquissés à l’aide de contours, des visages dessinés dans une carpette, des poussières d’étoiles et nous projette dans un monde empli de poésie avec ses œuvres subtiles et empreintes de tendre dérision. « Je pense que l’utilisation de l’objet a quelque chose de dérisoire, et la dérision dans mon travail a été une préoccupation majeure ».
Le musée des Beaux-arts d’Angers a consacré deux expositions à Daniel Tremblay, la première en 1987 était un hommage de ses amis peu de temps après sa mort, la deuxième en 1995 était organisée à l’occasion de la publication, par la Ferme du Buisson et les musées d’Angers, du « catalogue » raisonné de son œuvre.
Depuis, nombre de ses œuvres ont été achetées par le musée des Beaux-arts d’Angers ou acquises grâce à un don généreux en 2000 de la galeriste à laquelle il a toujours été fidèle, Farideh Cadot.
Cette troisième exposition est exceptionnelle à plus d’un titre : elle rassemble des œuvres de l’artiste, provenant du fonds du musée des Beaux-arts et du fond Daniel Tremblay dont est responsable Farideh Cadot, mais aussi et pour la première fois, toutes celles acquises de son vivant par des collections publiques françaises et étrangères.
On peut citer parmi les musées qui ont acquis ces œuvres, le musée national d’art moderne, le musée d’art moderne de la ville de Paris, le Moderna Museet de Stockholm, la fondation Peter Ludwig à Cologne…
Cette exposition permettra aussi de découvrir ou revoir The Last Wave, installation créée en 1984 au musée de la Jolla (San Diego, Californie, Etats-Unis) dont on proposera une reconstitution le temps de l’exposition, et dont l’élément principal, en l’occurrence une tête recouverte de cartes postales, a été offerte par la compagne de l’artiste, Carol Moreau, en 2005.
Son travail s’appuie sur le détournement de matériaux banals (ardoise, caoutchouc, moquette…) et d’objets du quotidien tels que des brosses, des perles, des chaussures, des paillassons. Dense et inventive, chaque œuvre illustre de petites histoires intimes.
Le mur puis l’espace sont au centre de ses préoccupations plastiques : il se définit d’ailleurs comme un sculpteur de « bas-relief » -. Il y fixe des personnages esquissés à l’aide de contours, des visages dessinés dans une carpette, des poussières d’étoiles et nous projette dans un monde empli de poésie avec ses œuvres subtiles et empreintes de tendre dérision. « Je pense que l’utilisation de l’objet a quelque chose de dérisoire, et la dérision dans mon travail a été une préoccupation majeure ».
Le musée des Beaux-arts d’Angers a consacré deux expositions à Daniel Tremblay, la première en 1987 était un hommage de ses amis peu de temps après sa mort, la deuxième en 1995 était organisée à l’occasion de la publication, par la Ferme du Buisson et les musées d’Angers, du « catalogue » raisonné de son œuvre.
Depuis, nombre de ses œuvres ont été achetées par le musée des Beaux-arts d’Angers ou acquises grâce à un don généreux en 2000 de la galeriste à laquelle il a toujours été fidèle, Farideh Cadot.
Cette troisième exposition est exceptionnelle à plus d’un titre : elle rassemble des œuvres de l’artiste, provenant du fonds du musée des Beaux-arts et du fond Daniel Tremblay dont est responsable Farideh Cadot, mais aussi et pour la première fois, toutes celles acquises de son vivant par des collections publiques françaises et étrangères.
On peut citer parmi les musées qui ont acquis ces œuvres, le musée national d’art moderne, le musée d’art moderne de la ville de Paris, le Moderna Museet de Stockholm, la fondation Peter Ludwig à Cologne…
Cette exposition permettra aussi de découvrir ou revoir The Last Wave, installation créée en 1984 au musée de la Jolla (San Diego, Californie, Etats-Unis) dont on proposera une reconstitution le temps de l’exposition, et dont l’élément principal, en l’occurrence une tête recouverte de cartes postales, a été offerte par la compagne de l’artiste, Carol Moreau, en 2005.
> Musée des Beaux-arts d’Angers
14, rue du musée - Angers - musees@ville.angers.fr - www.musees.angers.fr
Commissaires de l’exposition : Christine Besson et Patrick Le Nouëne
Commissaire invité : Farideh Cadot
> Catalogue : Daniel Tremblay
textes de Catherine Strasser, Jean de Loisy, Laurent Boudier, Christine Besson, Patrick Le Nouëne.
Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00
Tarifs : 4 € / 3 €
Renseignements/Réservation : 02 41 05 38 38
14, rue du musée - Angers - musees@ville.angers.fr - www.musees.angers.fr
Commissaires de l’exposition : Christine Besson et Patrick Le Nouëne
Commissaire invité : Farideh Cadot
> Catalogue : Daniel Tremblay
textes de Catherine Strasser, Jean de Loisy, Laurent Boudier, Christine Besson, Patrick Le Nouëne.
Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00
Tarifs : 4 € / 3 €
Renseignements/Réservation : 02 41 05 38 38