Robert Vigouroux © DR
Ancien sénateur-maire de Marseille, Robert Vigouroux était un homme discret, œuvrant sans relâche à la défense de ses passions. Neurochirurgien de profession, il savait écouter calmement, sans-doute grâce à sa formation de médecin et traitait les hommes et les femmes avec respect. Energique et déterminé, il a fait entrer Marseille dans la modernité, ouvrage délicat après les années Deferre. Amant inconditionnel de la culture (écrivain, poète), il a toujours essayé de la privilégier, aidant à la faire pénétrer les quartiers exclus de Marseille. Humaniste avant tout, il a fait partie de la résistance et a été l’un des médecins présents sur « l’Exodus ».
Nous lui devons :
- La construction du Dôme en 1994
- La création du projet Euroméditerranée en 1993 et la rénovation des docks dans le quartier d’affaires de la Joliette
- Les nouveaux magasins à l’Est de la ville (Valentine)
- Le prolongement du métro vers l’hôpital de la Timone
- Le Lancement des travaux de la Rocade périphérique L2
Robert Vigouroux était un homme à qui les combats ne faisaient pas peur, même s’ils devaient choquer ceux de sa classe politique. En 2009, l’Etat faillit à sa promesse et du même coup sabote l’avenir de MP13 et surtout du théâtre Toursky. De 185 000 euros en 1991, la subvention s’est étiolée au fil des années jusqu’à disparaître en 2009. Robert Vigouroux, fidèle à sa pensée, soutient ce théâtre prestigieux situé dans un quartier particulièrement défavorisé et s’ouvrant à tous. Il prend la Présidence d’Honneur du comité de soutien où figurent notamment Pierre Arditi, Guy Bedos, Gérard Gélas, Robert Guédiguian et tant d’autres. Président d’honneur également des amis de Richard Martin, Robert Vigouroux était un homme avec des valeurs.
Depuis, une amitié indéfectible a lié ces deux hommes, le démocrate et le nanar, Robert et Richard, unis dans leur lutte pour un monde « meilleur », un monde de culture sans frontières.
Nous regretterons l’homme pudique, sa fidélité en amitié, son amour des arts, sa discrétion et son refus des polémiques. Nous présentons aux siens nos regrets les plus sincères pour la perte du passionné des lettres et des sciences, pour l’humaniste éclairé, pour l’homme aimant. Que nos applaudissements l’accompagnent pour son dernier voyage. Que les théâtreux, les saltimbanques, les écrivains, les poètes, les artistes, les scientifiques, les littéraires, tous les gens lui adressent un au-revoir, en pensée ou sur son passage.
Au-delà de l’homme public, c’est un père, un grand-père, un arrière-grand-père, un mari, un ami que nous saluons.
Danielle Dufour-Verna
Nous lui devons :
- La construction du Dôme en 1994
- La création du projet Euroméditerranée en 1993 et la rénovation des docks dans le quartier d’affaires de la Joliette
- Les nouveaux magasins à l’Est de la ville (Valentine)
- Le prolongement du métro vers l’hôpital de la Timone
- Le Lancement des travaux de la Rocade périphérique L2
Robert Vigouroux était un homme à qui les combats ne faisaient pas peur, même s’ils devaient choquer ceux de sa classe politique. En 2009, l’Etat faillit à sa promesse et du même coup sabote l’avenir de MP13 et surtout du théâtre Toursky. De 185 000 euros en 1991, la subvention s’est étiolée au fil des années jusqu’à disparaître en 2009. Robert Vigouroux, fidèle à sa pensée, soutient ce théâtre prestigieux situé dans un quartier particulièrement défavorisé et s’ouvrant à tous. Il prend la Présidence d’Honneur du comité de soutien où figurent notamment Pierre Arditi, Guy Bedos, Gérard Gélas, Robert Guédiguian et tant d’autres. Président d’honneur également des amis de Richard Martin, Robert Vigouroux était un homme avec des valeurs.
Depuis, une amitié indéfectible a lié ces deux hommes, le démocrate et le nanar, Robert et Richard, unis dans leur lutte pour un monde « meilleur », un monde de culture sans frontières.
Nous regretterons l’homme pudique, sa fidélité en amitié, son amour des arts, sa discrétion et son refus des polémiques. Nous présentons aux siens nos regrets les plus sincères pour la perte du passionné des lettres et des sciences, pour l’humaniste éclairé, pour l’homme aimant. Que nos applaudissements l’accompagnent pour son dernier voyage. Que les théâtreux, les saltimbanques, les écrivains, les poètes, les artistes, les scientifiques, les littéraires, tous les gens lui adressent un au-revoir, en pensée ou sur son passage.
Au-delà de l’homme public, c’est un père, un grand-père, un arrière-grand-père, un mari, un ami que nous saluons.
Danielle Dufour-Verna