Entre obstacle et protection, l’agarra-diablo devient le fil d’ariane d’une exposition construite à l’image d’une course-poursuite : des casseroles se trouvent autant liées à des langues de jaguars que des mélodies à des sols instables, produisant une accumulation de perspectives dépravées qui ne se laissent pas entièrement saisir par nos sens humanisés.
En s’appuyant sur la configuration du Darién, une région quasi infranchissable située à la jonction Nord/Sud du continent américain, l’exposition personnelle de Gina Proenza est constituée d’espaces qui se dérobent les uns aux autres. Comment traverser des lieux de transit indomptables ? Quelle direction choisir entre la piste du jaguar ou le chemin de traverse ? Peut-on encore appeler nature un écosystème biologique qui n’est plus sous l’emprise du mythe de la culture ?
Gina Proenza fait écho à l’histoire de certains acteurs souterrains de ce lieu – indigènes, pirates, narcotrafiquants, ruisseaux ou bois brûlés – pour produire des saynètes qui rythment la déambulation. La circulation des objets, des sons ou des corps y est produite par dissémination et nous fait entrer dans une boucle entêtante : est-on à la place d’un cambrioleur, à l’affût du moindre bruit ? Ou d’un détective, cherchant à dénicher des pièces à convictions ?
Vernissage le 14 février à 18:30
En s’appuyant sur la configuration du Darién, une région quasi infranchissable située à la jonction Nord/Sud du continent américain, l’exposition personnelle de Gina Proenza est constituée d’espaces qui se dérobent les uns aux autres. Comment traverser des lieux de transit indomptables ? Quelle direction choisir entre la piste du jaguar ou le chemin de traverse ? Peut-on encore appeler nature un écosystème biologique qui n’est plus sous l’emprise du mythe de la culture ?
Gina Proenza fait écho à l’histoire de certains acteurs souterrains de ce lieu – indigènes, pirates, narcotrafiquants, ruisseaux ou bois brûlés – pour produire des saynètes qui rythment la déambulation. La circulation des objets, des sons ou des corps y est produite par dissémination et nous fait entrer dans une boucle entêtante : est-on à la place d’un cambrioleur, à l’affût du moindre bruit ? Ou d’un détective, cherchant à dénicher des pièces à convictions ?
Vernissage le 14 février à 18:30