Or, on peut comprendre que le contexte actuel de vive inquiétude des salariés licenciés de la réparation navale et dans un contexte de mise en place de la réforme portuaire, la tenue d'un festival dans le hangar 15 suscite l'incompréhension des travailleurs. Nous comprenons le désarroi des salariés du port et particulièrement des 150 travailleurs de la réparation navale en lutte pour sauver leur emploi et le potentiel industrialo-portuaire de Marseille. Nous sommes solidaires de leur combat, qui comme celui des étudiants, des enseignants-chercheurs ou des personnels hospitaliers ne rencontre que mépris et pseudo concertation de la part de l'Etat.
Au-delà, cette situation est symptomatique d'un manque d'ambition de la Ville qui donne le sentiment de ne savoir que faire de ce festival. Chassé de la Vieille Charité il y a trois ans, le Festival de Marseille a du mal à trouver, de la part de la Ville, le soutien qu'il mérite. Il en est de même pour Marsatac ou pour les nouveaux territoires de l'art comme le Comptoir de la Victorine ou la Friche de la Belle de Mai. Plus globalement tout ce qui touche à la création contemporaine est peu porté et soutenu. Il est temps que Marseille se ressaisisse. La labellisation de Marseille Provence 2013 doit être l'occasion de réfléchir à une ambition nouvelle digne du potentiel que recèle la capitale régionale.
Pour l'heure, la Région n'a d'autre préoccupation que d'apporter son soutien aux efforts de l'équipe du Festival de Marseille et de sa directrice Apolline Quintrand pour chercher une issue qui permette de sauver l'essentiel de la programmation et les quelques 150 emplois intermittents qui lui sont liés. » ont déclaré Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et Alain Hayot, Vice-président de la Région délégué à la Culture et à la Recherche.
Au-delà, cette situation est symptomatique d'un manque d'ambition de la Ville qui donne le sentiment de ne savoir que faire de ce festival. Chassé de la Vieille Charité il y a trois ans, le Festival de Marseille a du mal à trouver, de la part de la Ville, le soutien qu'il mérite. Il en est de même pour Marsatac ou pour les nouveaux territoires de l'art comme le Comptoir de la Victorine ou la Friche de la Belle de Mai. Plus globalement tout ce qui touche à la création contemporaine est peu porté et soutenu. Il est temps que Marseille se ressaisisse. La labellisation de Marseille Provence 2013 doit être l'occasion de réfléchir à une ambition nouvelle digne du potentiel que recèle la capitale régionale.
Pour l'heure, la Région n'a d'autre préoccupation que d'apporter son soutien aux efforts de l'équipe du Festival de Marseille et de sa directrice Apolline Quintrand pour chercher une issue qui permette de sauver l'essentiel de la programmation et les quelques 150 emplois intermittents qui lui sont liés. » ont déclaré Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et Alain Hayot, Vice-président de la Région délégué à la Culture et à la Recherche.