Antoni Clavé. Drôles de guerriers - 1983, huile et collage sur toile, 195 x 360 cm © Antoni Clavé
Né en 1913 en Espagne à Barcelone, Antoni Clavé s’est éteint en 2005 à l’âge de 92 ans à Saint-Tropez dans le Var où il résidait depuis 1965. Il n’est pas exagéré de dire que toute son existence a été consacrée à la peinture si, à l’exception de l’enfance et l’intervalle de la guerre civile espagnole, on prend comme point de départ son entrée à l’âge de treize ans aux cours du soir dispensés par l’école des Beaux-arts de Barcelone et, à la fin de sa vie, l’immense toile intitulée Le point rouge (220 x 335 cm) magistralement exécutée en 2004 à l’âge de 91 ans !
La peinture, il l’a en effet connue et pratiquée sous tous ses aspects : comme apprenti d’abord, entré à treize ans dans l’entreprise de peinture en bâtiment Tolosa où il est initié aux secrets des apprêts, badigeons, colles, faux bois, faux marbre, au dessin de la lettre et au trompe-l’œil ; une formation irremplaçable qui explique certainement la virtuosité technique dont il fera preuve tout au long de sa vie de peintre ; comme affichiste ensuite, une nouvelle activité pour laquelle il quitte en 1933 le métier de peintre en bâtiment et l’école des Beaux-arts.
Il excelle dans sa nouvelle profession et très rapidement acquiert une solide réputation, notamment dans le domaine des affiches de cinéma auxquelles il imprime un style très personnel très éloigné du réalisme inhérent au genre, au profit d’un travail beaucoup plus graphique, proche de la conception de l’affiche adoptée en France par Cassandre. La revue berlinoise Gebrauchs graphik qui consacre en 1935 un article aux affiches de films en Espagne entièrement illustré par des réalisations de Clavé, ne s’y trompe pas.
Même la guerre civile jouera indirectement un rôle dans sa vie d’artiste, puisque après avoir combattu sur le front d’Aragon dans les rangs de l’armée républicaine, il sera, après la défaite, interné dans un camp de prisonniers à Piras de Mollo puis à Perpignan ; et c’est à ce séjour forcé en camp de concentration au cours duquel il croque ses compagnons d’infortune, qu’il devra sa première exposition dans une pâtisserie-salon de thé de Perpignan, après sa libération du camp.
Arrivé à Paris en avril 1939 totalement démuni et sans papiers réguliers – il avait fui l’Espagne non seulement parce qu’il avait combattu dans les rangs de l’armée républicaine mais aussi et surtout, en raison de ses activités d’artiste antifasciste dans lesquelles il s’était illustré – il parvient pourtant à réaliser des bandes dessinées pour une revue enfantine et en avril 1940 expose à la librairie Au Sans Pareil, puis au mois de mai 1942 à la galerie Castelucho avec d’autres peintres espagnols.
La peinture, il l’a en effet connue et pratiquée sous tous ses aspects : comme apprenti d’abord, entré à treize ans dans l’entreprise de peinture en bâtiment Tolosa où il est initié aux secrets des apprêts, badigeons, colles, faux bois, faux marbre, au dessin de la lettre et au trompe-l’œil ; une formation irremplaçable qui explique certainement la virtuosité technique dont il fera preuve tout au long de sa vie de peintre ; comme affichiste ensuite, une nouvelle activité pour laquelle il quitte en 1933 le métier de peintre en bâtiment et l’école des Beaux-arts.
Il excelle dans sa nouvelle profession et très rapidement acquiert une solide réputation, notamment dans le domaine des affiches de cinéma auxquelles il imprime un style très personnel très éloigné du réalisme inhérent au genre, au profit d’un travail beaucoup plus graphique, proche de la conception de l’affiche adoptée en France par Cassandre. La revue berlinoise Gebrauchs graphik qui consacre en 1935 un article aux affiches de films en Espagne entièrement illustré par des réalisations de Clavé, ne s’y trompe pas.
Même la guerre civile jouera indirectement un rôle dans sa vie d’artiste, puisque après avoir combattu sur le front d’Aragon dans les rangs de l’armée républicaine, il sera, après la défaite, interné dans un camp de prisonniers à Piras de Mollo puis à Perpignan ; et c’est à ce séjour forcé en camp de concentration au cours duquel il croque ses compagnons d’infortune, qu’il devra sa première exposition dans une pâtisserie-salon de thé de Perpignan, après sa libération du camp.
Arrivé à Paris en avril 1939 totalement démuni et sans papiers réguliers – il avait fui l’Espagne non seulement parce qu’il avait combattu dans les rangs de l’armée républicaine mais aussi et surtout, en raison de ses activités d’artiste antifasciste dans lesquelles il s’était illustré – il parvient pourtant à réaliser des bandes dessinées pour une revue enfantine et en avril 1940 expose à la librairie Au Sans Pareil, puis au mois de mai 1942 à la galerie Castelucho avec d’autres peintres espagnols.
Pratique
Hôtel des Arts
Centre Méditerranéen d'art du Conseil Général du Var
236 boulevard Maréchal Leclerc - Toulon
Tél. 04 94 91 69 18 - Fax 04 94 93 54 76
www.hdatoulon.fr
Horaires : exposition ouverte tous les jours
sauf les lundis de 10 h à 18 h
Tarif : entrée gratuite
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Tarif : entrée gratuite