Justice © Moritz von Dungern
Nourri d’enquêtes sociohistoriques et documentaires, Milo Rau transpose son récit en République Démocratique du Congo, terres déjà explorées en 2015 avec Tribunal au Congo, pour un projet théâtral politique ambitieux impliquant une multinationale suisse au cœur d’un fait divers réel. Nous sommes en 2019. Un camion-citerne transportant de l’acide percute un bus sur une route de Kolwezi causant plus de vingt morts.
Œuvre chorale et élégiaque animée par le livret de l’écrivain congolais Fiston Mwanza Mujila, Milo Rau et le compositeur espagnol Hèctor Parra - à qui l’on doit notamment l’adaptation lyrique du roman de Jonathan Littell Les Bienveillantes créé à Anvers en 2019 - livrent une réflexion sur les intérêts des uns et des autres dans un pays en développement où se mêlent mythes et légendes, destin collectif et individuels. Pour être au plus près de la matière documentaire de cette création, Milo Rau, Hèctor Parra et leurs équipes se sont rendus à nouveau sur le terrain, dans le village de Kolwezi en RDC, en novembre dernier.
Le Zurichois Titus Engel, grand spécialiste de musique contemporaine et nouveau directeur musical de la Basel Sinfonietta, qui avait déjà mené avec brio Einstein on the Beach à Genève en 2019, dirigera l’Orchestre de la Suisse Romande élargi de quelques musiciens de tradition congolaise, dont le musicien de jazz Kojack, qui feront scintiller la partition d’accents congolais.
Parmi les solistes, castés sur mesure pour cette création, le ténor étasunien Peter Tantsits, qui avait déjà chanté le rôle de Max Aue dans Les Bienveillantes d’Hèctor Parra, le légendaire Willard White, le jeune contre-ténor congolais Serge Kakudji, originaire de Kolwezi, la soprano française Axelle Fanyo et la mezzo-soprano Katarina Bradić grande interprète du répertoire lyrique contemporain.
Cette co-commande et co-production sera présentée en avril 2024 au nouveau Festival Tangente de Sankt Pölten, Autriche.
Œuvre chorale et élégiaque animée par le livret de l’écrivain congolais Fiston Mwanza Mujila, Milo Rau et le compositeur espagnol Hèctor Parra - à qui l’on doit notamment l’adaptation lyrique du roman de Jonathan Littell Les Bienveillantes créé à Anvers en 2019 - livrent une réflexion sur les intérêts des uns et des autres dans un pays en développement où se mêlent mythes et légendes, destin collectif et individuels. Pour être au plus près de la matière documentaire de cette création, Milo Rau, Hèctor Parra et leurs équipes se sont rendus à nouveau sur le terrain, dans le village de Kolwezi en RDC, en novembre dernier.
Le Zurichois Titus Engel, grand spécialiste de musique contemporaine et nouveau directeur musical de la Basel Sinfonietta, qui avait déjà mené avec brio Einstein on the Beach à Genève en 2019, dirigera l’Orchestre de la Suisse Romande élargi de quelques musiciens de tradition congolaise, dont le musicien de jazz Kojack, qui feront scintiller la partition d’accents congolais.
Parmi les solistes, castés sur mesure pour cette création, le ténor étasunien Peter Tantsits, qui avait déjà chanté le rôle de Max Aue dans Les Bienveillantes d’Hèctor Parra, le légendaire Willard White, le jeune contre-ténor congolais Serge Kakudji, originaire de Kolwezi, la soprano française Axelle Fanyo et la mezzo-soprano Katarina Bradić grande interprète du répertoire lyrique contemporain.
Cette co-commande et co-production sera présentée en avril 2024 au nouveau Festival Tangente de Sankt Pölten, Autriche.