Catherine Destivelle © ZED
Avec Catherine Destivelle pour guide, c’est en Grande-Bretagne que ce documentaire revient aux sources de l’histoire de l’alpinisme. Cette grimpeuse de légende part sur les traces des pionniers et, d'abord, de l’écrivain britannique Albert F. Mummery.
Dès la seconde moitié du XIXe siècle, le désir d’aventure de ce familier des falaises de craie de Douvres le pousse à devenir le premier alpiniste sportif, notamment dans les Alpes et le Caucase. La balade de Catherine Destivelle se poursuit dans le Lake District où a émergé, dans l’ombre du Scafell Pike, l’idée même de vaincre les sommets par plaisir – une activité exaltée par les poètes romantiques William Wordsworth et sa sœur Dorothy, randonneurs du vertige. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, en plein âge d’or, les "4 000 mètres" des Alpes sont encore conquis par des Anglais, dont le précurseur Charles Hudson, qui vainquit le mont Blanc et périt lors de sa descente du Cervin. Dans le réputé Peak District, la population se passionne toujours pour l’escalade, dont Sheffield semble constituer la capitale mondiale, tandis qu’au pays de Galles, l’activité se pratique sur d’impressionnantes falaises surplombant la mer. En Écosse, le mythique Ben Nevis (1 345 mètres), qui disparaît sous les nuages, constitue "l’âme et le cœur" de l’alpinisme britannique. Alors que le voyage s’achève dans les îles Orcades, Catherine Destivelle escalade un stack, piton rocheux qui surgit de flots menaçants, sur l'archipel même où elle avait réussi un mémorable solo sur l’Old Man of Hoy, vigie de pierre.
L’adrénaline et le contrôle
Au fil de séquences d’escalade de parois à couper le souffle, en compagnie de maîtres du genre – de Chris Bonington à Tom Livingstone, l’un des plus grands himalayistes actuels –, Catherine Destivelle part à la recherche de l’essence même de l’alpinisme et de ses origines britanniques. Parcourant monts, landes battues par les vents et mer déchaînée, cette invitation au voyage d’aventure montre combien l’environnement et la puissance des éléments ont forgé les tempéraments de grimpeurs, dont l’éthique compte autant que la technique. Estimée outre-Manche, celle que l’on surnomme la "Rock Queen" insiste sur l’équilibre entre risques et prudence que sa passion exige. À des journalistes qui demandaient à George Mallory, disparu en 1924 dans une ultime ascension, "Pourquoi gravir l’Everest ?", l’alpiniste britannique, lui, répondait : "Parce que c’est là."
Dès la seconde moitié du XIXe siècle, le désir d’aventure de ce familier des falaises de craie de Douvres le pousse à devenir le premier alpiniste sportif, notamment dans les Alpes et le Caucase. La balade de Catherine Destivelle se poursuit dans le Lake District où a émergé, dans l’ombre du Scafell Pike, l’idée même de vaincre les sommets par plaisir – une activité exaltée par les poètes romantiques William Wordsworth et sa sœur Dorothy, randonneurs du vertige. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, en plein âge d’or, les "4 000 mètres" des Alpes sont encore conquis par des Anglais, dont le précurseur Charles Hudson, qui vainquit le mont Blanc et périt lors de sa descente du Cervin. Dans le réputé Peak District, la population se passionne toujours pour l’escalade, dont Sheffield semble constituer la capitale mondiale, tandis qu’au pays de Galles, l’activité se pratique sur d’impressionnantes falaises surplombant la mer. En Écosse, le mythique Ben Nevis (1 345 mètres), qui disparaît sous les nuages, constitue "l’âme et le cœur" de l’alpinisme britannique. Alors que le voyage s’achève dans les îles Orcades, Catherine Destivelle escalade un stack, piton rocheux qui surgit de flots menaçants, sur l'archipel même où elle avait réussi un mémorable solo sur l’Old Man of Hoy, vigie de pierre.
L’adrénaline et le contrôle
Au fil de séquences d’escalade de parois à couper le souffle, en compagnie de maîtres du genre – de Chris Bonington à Tom Livingstone, l’un des plus grands himalayistes actuels –, Catherine Destivelle part à la recherche de l’essence même de l’alpinisme et de ses origines britanniques. Parcourant monts, landes battues par les vents et mer déchaînée, cette invitation au voyage d’aventure montre combien l’environnement et la puissance des éléments ont forgé les tempéraments de grimpeurs, dont l’éthique compte autant que la technique. Estimée outre-Manche, celle que l’on surnomme la "Rock Queen" insiste sur l’équilibre entre risques et prudence que sa passion exige. À des journalistes qui demandaient à George Mallory, disparu en 1924 dans une ultime ascension, "Pourquoi gravir l’Everest ?", l’alpiniste britannique, lui, répondait : "Parce que c’est là."
Documentaire de Vincent Perazio et Bertrand Delapierre (France, 2024, 52mn) - Coproduction : ARTE France, Zed
Première diffusion : 6 janvier 2025
À l'antenne
le 06/01/2025 à 11.40 | le 28/01/2025 à 10.55 | le 03/02/2025 à 3.20
Sur arte.tv
du 30/12/2024 au 05/03/2025
Autres plateformes
France TV du 30/12/2024 au 06/03/2025
TF1+ du 30/12/2024 au 06/03/2025 | Canal Sat du 30/12/2024 au 06/03/2025 | Box Orange du 30/12/2024 au 06/03/2025 | Box Free du 30/12/2024 au 06/03/2025 | Box Bouygues du 06/01/2025 au 05/02/2025 | Box SFR du 06/01/2025 au 13/01/2025 | Molotov du 06/01/2025 au 21/01/2025
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le 06/01/2025 à 11.40 | le 28/01/2025 à 10.55 | le 03/02/2025 à 3.20
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