Les trois céramistes, si leurs parcours se sont parfois croisés, ont chacun suivi un cheminement tout personnel. Artigas mit ses vastes connaissances céramiques au service d’artistes comme Miró ou Dufy, tout en poursuivant une production de vases aux formes élancées et aux tonalités subtiles ; Chapallaz, fasciné par les couvertes aux appellations poétiques — sang de bœuf, bleu du ciel après la pluie — des porcelaines chinoises, n’eut de cesse d’en imiter le chatoiement et la profondeur ; de Montmollin, dont la vocation de potier s’enrichit d’une dimension spirituelle, développa une connaissance quasi-encyclopédique des émaux à base de cendre.
Cependant, ces trois maîtres-potiers se rejoignent par leur goût de la forme tournée, simple, sublimée par la sensualité d’émaux mats, satinés, brillants, de couleur vive ou plus sourde, en aplat ou superposés, inspirés de l’Extrême-Orient ou de la minéralité de la terre qui les entoure. Les vases exposés proviennent, pour une large part, des collections du Musée Ariana, complétées pour l’occasion de prêts privés. Une exposition-délectation à savourer sans modération, avec les yeux naturellement !
Cependant, ces trois maîtres-potiers se rejoignent par leur goût de la forme tournée, simple, sublimée par la sensualité d’émaux mats, satinés, brillants, de couleur vive ou plus sourde, en aplat ou superposés, inspirés de l’Extrême-Orient ou de la minéralité de la terre qui les entoure. Les vases exposés proviennent, pour une large part, des collections du Musée Ariana, complétées pour l’occasion de prêts privés. Une exposition-délectation à savourer sans modération, avec les yeux naturellement !