Paul et Virginie, imprimé à Nantes par la Manufacture Petitpierre & Cie vers 1795 © musée de la Toile de Jouy
Depuis l’invention du tissage au Néolithique, les textiles fabriqués par les hommes ont constitué un moyen d’échange privilégié. Cotonnades et soieries circulaient en Asie vers l’est comme vers l’ouest, l’exemple le plus connu de ce commerce au long cours étant la Route de la Soie qui reliait l’Extrême-Orient au monde européen. Ces transactions donnèrent naturellement lieu à des échanges créatifs entre civilisations.
Les fabricants européens, longtemps limités à l’usage du lin, du chanvre et de la laine, commencèrent à imprimer sur le coton après la découverte des routes maritimes directes au XVe siècle. Inspirés par l’Asie, les centres européens diversifièrent leur production, créant des modèles qui étaient ensuite retransmis aux fabriques orientales. Les motifs les plus demandés étaient imités et parfois délaissés avant de ressurgir.
Les fabricants européens, longtemps limités à l’usage du lin, du chanvre et de la laine, commencèrent à imprimer sur le coton après la découverte des routes maritimes directes au XVe siècle. Inspirés par l’Asie, les centres européens diversifièrent leur production, créant des modèles qui étaient ensuite retransmis aux fabriques orientales. Les motifs les plus demandés étaient imités et parfois délaissés avant de ressurgir.
De nombreux avatars
Les imprimés des toiles originelles de Jouy étaient ainsi déclinés par les fabricants de toiles imprimées, de plus en plus nombreux avec l’avancée dans le XIXe siècle. « Avatars » explore cette filiation, ces réapparitions des thématiques et motifs du XVIIIe siècle à nos jours. L’exposition se focalise particulièrement sur les sujets des toiles dites « pour meuble » au XVIIIe siècle, qui étaient à leur création réservées à l’ameublement et à la décoration intérieure.
Au cours de plus d’un demi-siècle de production, la manufacture d’Oberkampf offre un panorama des évolutions stylistiques. Les motifs et sujets sont d’une très grande variété : on les estime à plus de 30 000 avec les tissus pour l’habillement, bien au delà des textiles connus sous le nom de Toile de Jouy. Tout au long de sa carrière, Oberkampf réimprima des motifs en les modifiant ou à l’identique, bientôt imité par ses concurrents et leurs successeurs.
Au cours de plus d’un demi-siècle de production, la manufacture d’Oberkampf offre un panorama des évolutions stylistiques. Les motifs et sujets sont d’une très grande variété : on les estime à plus de 30 000 avec les tissus pour l’habillement, bien au delà des textiles connus sous le nom de Toile de Jouy. Tout au long de sa carrière, Oberkampf réimprima des motifs en les modifiant ou à l’identique, bientôt imité par ses concurrents et leurs successeurs.
Parcours de l'exposition
À travers cinq sections thématiques (Les Perses, L’Exotisme, Les plaisirs champêtres, La marque de l’Histoire et Les Arts), l’exposition présente les métamorphoses des toiles à travers le temps et les manufactures. Ces avatars sont liés à plusieurs éléments :
- les sources iconographiques : les productions orientales, la nature, les arts
- les déclinaisons d’un motif : les copies contemporaines, les sujets à la mode, les modifications d’un motif pour le renouveler
- les changements de supports : les papiers peints, les objets de décorations, le passage du meuble aux habits
- l’utilisation des toiles comme source d’inspiration : les productions des XXe et XXIe siècles, les artistes et la toile de Jouy.
Commissaire : Esclarmonde Monteil, conservateur du patrimoine, directrice du musée
Restauration et montage : Gaëlle Hennion, assistée de Camille Debroise, assistante à la conservation du musée
- les sources iconographiques : les productions orientales, la nature, les arts
- les déclinaisons d’un motif : les copies contemporaines, les sujets à la mode, les modifications d’un motif pour le renouveler
- les changements de supports : les papiers peints, les objets de décorations, le passage du meuble aux habits
- l’utilisation des toiles comme source d’inspiration : les productions des XXe et XXIe siècles, les artistes et la toile de Jouy.
Commissaire : Esclarmonde Monteil, conservateur du patrimoine, directrice du musée
Restauration et montage : Gaëlle Hennion, assistée de Camille Debroise, assistante à la conservation du musée
Informations pratiques
Exposition ouverte du mardi au dimanche de 11h00 à 18h00
Musée de la Toile de Jouy
Château de l’Églantine
54, rue Charles de Gaulle
78350 Jouy-en-Josas
Tél. : +33 1 39 56 48 64 | museetdj@jouy-en-josas.fr
www.museedelatoiledejouy.fr
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Musée de la Toile de Jouy
Château de l’Églantine
54, rue Charles de Gaulle
78350 Jouy-en-Josas
Tél. : +33 1 39 56 48 64 | museetdj@jouy-en-josas.fr
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