Philippe Caubère © DR
Télérama / Fabienne Pascaud • Quelle virtuosité puisée aux sources de la commedia dell’arte comme de Molière ! Cet Arlequin-là endosse aujourd’hui tous les genres, les sexes, les vies. Il est l’homme-femme monstre de notre théâtre, le vampire qui a embrassé tous les rôles, rassemble en lui tous les personnages. Sa prouesse émerveille. Qu’un acteur porte tant de mémoire, de mots, d’insolence, de rire, d’indignations et d’idéal est un prodigieux acte de foi. Dans le théâtre, dans le monde.
Le Canard enchaîné / Jean-Luc Porquet • Chez lui, on baise, on pète, et le rire n’est jamais sale. Délicat, il sait aussi d’un rien tirer une petite scène délicieuse. Ainsi, quand Ferdinand essaie de lire Proust dans La Pléiade sur une plage de sable, surgissent trente secondes de pure facétie et d’enfance retrouvée…Comment, seul en scène, Caubère réussit-il ce miracle, nous faire voir, mieux que si on y était, la foule des nudistes aux attributs brinquebalants, et leurs ridicules ? On en pleure de rire.
Le Canard enchaîné / Jean-Luc Porquet • Chez lui, on baise, on pète, et le rire n’est jamais sale. Délicat, il sait aussi d’un rien tirer une petite scène délicieuse. Ainsi, quand Ferdinand essaie de lire Proust dans La Pléiade sur une plage de sable, surgissent trente secondes de pure facétie et d’enfance retrouvée…Comment, seul en scène, Caubère réussit-il ce miracle, nous faire voir, mieux que si on y était, la foule des nudistes aux attributs brinquebalants, et leurs ridicules ? On en pleure de rire.