Axel Toursky © DR
Deux soirées distinctes qu’un fil relie pourtant : la culture. Et c’est le poète, l’ami fidèle, l’homme libre, qui les programme dans son théâtre.
Mardi 10 octobre à 21h Salle Léo Ferré : Hommage à AXEL TOURSKY
« A l’occasion du centenaire de la naissance d’Axel Toursky, une soirée hommage pas comme les autres est proposée en collaboration avec « La Galerie du Tableau » de Bernard Plasse.
Au programme, lectures de poésies d’Axel Toursky par Richard Martin, Ivan Romeuf et Marie-Line Rossetti, accompagnées au chant et à la guitare par Robert Leydet ; interprétation de poésies par la chanteuse Gisèle Maurizio accompagnée au paino par Marja Jolivet ; élection de Miss Toursky (costumes « Stocholmsyndrome » par Louise Hulda Maria Helldorff et chorégraphie de David Llari) ; exposition et projection de films depuis les archives de l’INA. »
Un clin d’œil à Axel Toursky nous dit Richard.
Plus que cela, la reconnaissance d’un poète trop peu connu, Axel Toursky, devenu un ami à titre posthume. « Il est mort le jour où j’ai mis pour la première fois les pieds dans ce théâtre à bout de souffle où le linge séchait sur scène. Un beau relais pour ce lieu créé en 36 sous le front populaire. Je me souviens avoir découpé des morceaux de fer dans une vieille ronéo et je les ai collés au ponton du théâtre que j’ai appelé ‘TOURSKY’ ».
Axel Toursky aimait la vie, ses semblables avec lesquels il frayait joyeusement, les belles choses, la culture et les jolies filles, et la peinture ; et Toursky vouait une véritable tendresse aux peintres. Toursky collaborait à la merveilleuse revue « Les cahiers du Sud » et Bernard Plasse regrette que les poètes si nombreux et fabuleux dans ce terroir marseillais ne soient pas plus connus. Depuis plus de quinze ans, « La Revue Des Archers » (éditions Titanic-Toursky), qui parait semestriellement, est un recueil de poèmes et de proses choisies par un comité de lecture exigeant, donnant à lire et à connaître des poètes et des écrivains chevronnés.
Au-travers d’anecdotes tendres ou cocasses se dessine la vie de ce grand poète né à Cannes et mort à Marseille à 53 ans le 26 mai 1970 des suites d’un terrible accident survenu au petit matin du 16 mars. Il avait écrit ce vers prémonitoire dans un de ses poèmes : « Ma destinée s’achève à l’aube ».
Richard Martin est un fidèle. Poète parmi les poètes, il prêtera sa voix à Axel Toursky et l’accueillera dans ce lieu qui lui est dédié pour l’inviter à « habiter » ce théâtre et partager avec lui l’âme des artistes.
« J’ai mon couteau : j’en taille un monument de pain à l’amitié des hommes qui m’ont permis de vivre. » Axel Toursky – La peur (extrait)
« A l’occasion du centenaire de la naissance d’Axel Toursky, une soirée hommage pas comme les autres est proposée en collaboration avec « La Galerie du Tableau » de Bernard Plasse.
Au programme, lectures de poésies d’Axel Toursky par Richard Martin, Ivan Romeuf et Marie-Line Rossetti, accompagnées au chant et à la guitare par Robert Leydet ; interprétation de poésies par la chanteuse Gisèle Maurizio accompagnée au paino par Marja Jolivet ; élection de Miss Toursky (costumes « Stocholmsyndrome » par Louise Hulda Maria Helldorff et chorégraphie de David Llari) ; exposition et projection de films depuis les archives de l’INA. »
Un clin d’œil à Axel Toursky nous dit Richard.
Plus que cela, la reconnaissance d’un poète trop peu connu, Axel Toursky, devenu un ami à titre posthume. « Il est mort le jour où j’ai mis pour la première fois les pieds dans ce théâtre à bout de souffle où le linge séchait sur scène. Un beau relais pour ce lieu créé en 36 sous le front populaire. Je me souviens avoir découpé des morceaux de fer dans une vieille ronéo et je les ai collés au ponton du théâtre que j’ai appelé ‘TOURSKY’ ».
Axel Toursky aimait la vie, ses semblables avec lesquels il frayait joyeusement, les belles choses, la culture et les jolies filles, et la peinture ; et Toursky vouait une véritable tendresse aux peintres. Toursky collaborait à la merveilleuse revue « Les cahiers du Sud » et Bernard Plasse regrette que les poètes si nombreux et fabuleux dans ce terroir marseillais ne soient pas plus connus. Depuis plus de quinze ans, « La Revue Des Archers » (éditions Titanic-Toursky), qui parait semestriellement, est un recueil de poèmes et de proses choisies par un comité de lecture exigeant, donnant à lire et à connaître des poètes et des écrivains chevronnés.
Au-travers d’anecdotes tendres ou cocasses se dessine la vie de ce grand poète né à Cannes et mort à Marseille à 53 ans le 26 mai 1970 des suites d’un terrible accident survenu au petit matin du 16 mars. Il avait écrit ce vers prémonitoire dans un de ses poèmes : « Ma destinée s’achève à l’aube ».
Richard Martin est un fidèle. Poète parmi les poètes, il prêtera sa voix à Axel Toursky et l’accueillera dans ce lieu qui lui est dédié pour l’inviter à « habiter » ce théâtre et partager avec lui l’âme des artistes.
« J’ai mon couteau : j’en taille un monument de pain à l’amitié des hommes qui m’ont permis de vivre. » Axel Toursky – La peur (extrait)
Jeudi 12 octobre à 20h 30 Salle Toursky : Hommage à ROBERT-PAUL VIGOUROUX
Richard Martin n’est pas de ceux qu’arrêtent les clivages politiques et les rumeurs. Il a voulu cette soirée hommage à son ami dont il ne peut parler qu’au présent, comme il le fait pour « Léo » (Ferré). « Cette soirée est ouverte à ses amis et à toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou redécouvrir l’homme qu’il a été, dans ce théâtre pour lequel il nourrissait une très grande affection. Ses amis interviendront sur scène pour témoigner et faire découvrir les différentes facettes de sa vie : l’homme de science, le bâtisseur visionnaire pour la ville de Marseille, l’humaniste et l’homme de culture.
Au programme de cette belle soirée, témoignages, photos, interludes artistiques… Ce sera également l’occasion de découvrir son dernier livre « la liste d’attente », tout juste paru aux éditions David Gaussen. »
Avec Richard Martin disant Léo Ferré, Levon Minassian et son doudouk langoureux, jacques Boulesteix, Aimé Gomez et René Penciolelli, les dignitaires religieux, Marc Vigouroux, Pierre Calfas, Georges Poulopouos le poète, Jean-Claude Quilicci le peintre et Patrick Coulomb, Vincent Bertomeu, et tant d’autres, seront évoqués l’homme, le scientifique, le médecin, le bâtisseur visionnaire, l’humaniste citoyen du monde, l’artiste au service de la culture.
Soirée hommage, soirée souvenir, soirée découverte, soirée musique et poésie, soirée danse, soirée émotion, soirée amitié pour ce défenseur de la liberté de la presse, ce résistant de la première heure, ce médecin généreux.
Alexandre Vigouroux, son fils, accompagnera au piano Antoine Armengol disant Apollinaire ; le doudouk de Levon Minassian pleurera sur les morts de « l’affiche rouge » d’Aragon dit par Richard Martin ; Jean-Charles Gils et Emma Agu nous entraineront dans leur danse.
Et puis, soirée partage. A la fin du spectacle, un micro circulera parmi les spectateurs qui voudront prendre la parole.
A un journaliste qui l’interrogeait il y a quelque temps déjà, lui demandant quel homme il préférait « le politique, l’écrivain… ? Alexandre Vigouroux, son fils, a répondu, « le père » ; ce père qui adorait faire la cuisine, l’intime. Emu, Il nous confie que ce sera pour lui l’occasion de le découvrir un peu plus, sous toutes ses facettes et que la création de cet évènement est pour lui une grande chance ; partager, fédérer est une émotion qui apaise son deuil.
Ce jeudi 12 octobre ses amis rendront hommage à un homme pétri d’humanité et de culture dans un lieu qu’il a défendu avec ferveur et où il venait, incognito, mêler son esprit au théâtre.
Danielle Dufour-Verna
Les deux soirées sont gratuites et ouvertes au public. Il est préférable de réserver
Théâtre Toursky
16 Passage Léo Ferré
13003 Marseille
Tél. 04 91 02 58 35
Au programme de cette belle soirée, témoignages, photos, interludes artistiques… Ce sera également l’occasion de découvrir son dernier livre « la liste d’attente », tout juste paru aux éditions David Gaussen. »
Avec Richard Martin disant Léo Ferré, Levon Minassian et son doudouk langoureux, jacques Boulesteix, Aimé Gomez et René Penciolelli, les dignitaires religieux, Marc Vigouroux, Pierre Calfas, Georges Poulopouos le poète, Jean-Claude Quilicci le peintre et Patrick Coulomb, Vincent Bertomeu, et tant d’autres, seront évoqués l’homme, le scientifique, le médecin, le bâtisseur visionnaire, l’humaniste citoyen du monde, l’artiste au service de la culture.
Soirée hommage, soirée souvenir, soirée découverte, soirée musique et poésie, soirée danse, soirée émotion, soirée amitié pour ce défenseur de la liberté de la presse, ce résistant de la première heure, ce médecin généreux.
Alexandre Vigouroux, son fils, accompagnera au piano Antoine Armengol disant Apollinaire ; le doudouk de Levon Minassian pleurera sur les morts de « l’affiche rouge » d’Aragon dit par Richard Martin ; Jean-Charles Gils et Emma Agu nous entraineront dans leur danse.
Et puis, soirée partage. A la fin du spectacle, un micro circulera parmi les spectateurs qui voudront prendre la parole.
A un journaliste qui l’interrogeait il y a quelque temps déjà, lui demandant quel homme il préférait « le politique, l’écrivain… ? Alexandre Vigouroux, son fils, a répondu, « le père » ; ce père qui adorait faire la cuisine, l’intime. Emu, Il nous confie que ce sera pour lui l’occasion de le découvrir un peu plus, sous toutes ses facettes et que la création de cet évènement est pour lui une grande chance ; partager, fédérer est une émotion qui apaise son deuil.
Ce jeudi 12 octobre ses amis rendront hommage à un homme pétri d’humanité et de culture dans un lieu qu’il a défendu avec ferveur et où il venait, incognito, mêler son esprit au théâtre.
Danielle Dufour-Verna
Les deux soirées sont gratuites et ouvertes au public. Il est préférable de réserver
Théâtre Toursky
16 Passage Léo Ferré
13003 Marseille
Tél. 04 91 02 58 35