© Vincent Pontet
Il imagine une rencontre entre ce dernier et Roxane afin qu’elle s’éprenne de lui et qu’il accède au titre. Or, la princesse Atalide - qui lui sert d’intermédiaire - et Bajazet s’aiment secrètement.
Cette tragédie, dans l’univers confiné du sérail, mêle complot politique et amoureux. Racine tend ainsi un miroir à la cour versaillaise : conseillers occultes, courtisanes, favorites, portes dérobées, jalousies enfermements, murmures…
i[« S’entremêlent tous les thèmes privilégiés de l’auteur et, réunis, scrutés, deux fantasmes extraordinairement imbriqués. Celui du pouvoir qui, porté par un être absent dont le retour est incertain, s’en trouve décuplé. Et celui du gynécée, lieu du fantasme le plus absolu. […] Une chambre sourde au cœur profond d’un sérail. Rarement lieu de fiction aura figuré aussi bien le cœur abîmé d’amour : Racine y concentre sa plume, l’espace physique est celui du sentiment, l’architecture du sérail celle des détours intérieurs. […] Garnier, un siècle auparavant, décrivait l’amour comme une maladie, Racine ne l’a pas oublié et peint magnifiquement les ravages de ce sentiment envahissant, capable de grandir silencieusement dans l’ombre de l’orgueil, du courage ou des certitudes […]. Les empires les plus puissants sont balayés par l’amour qui en sape les fondements et les hiérarchies. C’est la grande leçon de Racine. »]i. Éric Ruf
durée 2 h 15
mercredi 20 mars 20 h 30
Opéra Confluence, Avignon
Réservation en ligne
Cette tragédie, dans l’univers confiné du sérail, mêle complot politique et amoureux. Racine tend ainsi un miroir à la cour versaillaise : conseillers occultes, courtisanes, favorites, portes dérobées, jalousies enfermements, murmures…
i[« S’entremêlent tous les thèmes privilégiés de l’auteur et, réunis, scrutés, deux fantasmes extraordinairement imbriqués. Celui du pouvoir qui, porté par un être absent dont le retour est incertain, s’en trouve décuplé. Et celui du gynécée, lieu du fantasme le plus absolu. […] Une chambre sourde au cœur profond d’un sérail. Rarement lieu de fiction aura figuré aussi bien le cœur abîmé d’amour : Racine y concentre sa plume, l’espace physique est celui du sentiment, l’architecture du sérail celle des détours intérieurs. […] Garnier, un siècle auparavant, décrivait l’amour comme une maladie, Racine ne l’a pas oublié et peint magnifiquement les ravages de ce sentiment envahissant, capable de grandir silencieusement dans l’ombre de l’orgueil, du courage ou des certitudes […]. Les empires les plus puissants sont balayés par l’amour qui en sape les fondements et les hiérarchies. C’est la grande leçon de Racine. »]i. Éric Ruf
durée 2 h 15
mercredi 20 mars 20 h 30
Opéra Confluence, Avignon
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