Un portrait vivant qui donne à voir l’homme derrière l’icône et nous révèle une sensibilité rare.
Réalisé sans interviews de témoins extérieurs, à partir d’archives et d’évocations (dont certaines musicales, avec la participation d'un quintet de Jazz), dans des décors réels, ce film plonge le spectateur dans l’ambiance particulière des années 50 où le jazz cristallise la soif de vivre de toute une génération.
Boris Vian reste un personnage difficile à cerner. D’abord car lui-même était multiple et hérissé de défenses (gestes provocateurs, poses de dandy). Mais surtout car depuis sa mort une légende s’est forgée. Une légende nourrie de stéréotypes, toujours les mêmes : la mélancolie de l’Ecume des jours, la fièvre des nuits du Tabou, le scandale de J’irai cracher sur vos tombes...
Cette légende absorbe tout le personnage qui lui-même masque la personne.
La démarche de Philippe Kohly est à l’exact opposé : derrière le personnage, retrouver la vérité d’une personne, partager le chemin d’un jeune homme, connaître ses clés, voir et sentir les choses de son point de vue, se mettre dans sa peau.
Autrement dit, faire un portrait « table rase », l’œil neuf, comme si rien n’avait été dit. Et au bout du compte livrer une image peut-être étonnante.
Réalisé sans interviews de témoins extérieurs, à partir d’archives et d’évocations (dont certaines musicales, avec la participation d'un quintet de Jazz), dans des décors réels, ce film plonge le spectateur dans l’ambiance particulière des années 50 où le jazz cristallise la soif de vivre de toute une génération.
Boris Vian reste un personnage difficile à cerner. D’abord car lui-même était multiple et hérissé de défenses (gestes provocateurs, poses de dandy). Mais surtout car depuis sa mort une légende s’est forgée. Une légende nourrie de stéréotypes, toujours les mêmes : la mélancolie de l’Ecume des jours, la fièvre des nuits du Tabou, le scandale de J’irai cracher sur vos tombes...
Cette légende absorbe tout le personnage qui lui-même masque la personne.
La démarche de Philippe Kohly est à l’exact opposé : derrière le personnage, retrouver la vérité d’une personne, partager le chemin d’un jeune homme, connaître ses clés, voir et sentir les choses de son point de vue, se mettre dans sa peau.
Autrement dit, faire un portrait « table rase », l’œil neuf, comme si rien n’avait été dit. Et au bout du compte livrer une image peut-être étonnante.