Les fauves hongrois, ces inconnus
Tihanyi Lajos, Scène de rue à Nagybánya(vue depuis la tour), 1908. Huile sur toile, 70 x 70 cm. Coll. Galerie Nationale Hongroise
La majorité de ces artistes a fréquenté l’Académie des Beaux-arts de Budapest ou des écoles privées. Ils avaient aussi étudié à l’académie munichoise. En arrivant à Paris, ces jeunes peintres font le choix délibéré de s’installer dans la capitale française, quelquefois au prix de grosses difficultés financières et rapidement ils s’intègrent dans un milieu qui pourtant ne leur est pas familier et fréquentent les écoles d’art les plus avant-gardistes. Leurs toiles et leurs dessins montrent l’atmosphère des écoles et des ateliers mal meublés, plutôt pauvres.
Dès 1907, ils font partie des peintres fauves, avant même d’avoir fréquenté l’école de Matisse. Toujours ouverts aux influences diverses, ils ont une production abondante, peignant essentiellement des nus, les quartiers de Paris, des portraits, quelques natures mortes.
Dès 1907, ils font partie des peintres fauves, avant même d’avoir fréquenté l’école de Matisse. Toujours ouverts aux influences diverses, ils ont une production abondante, peignant essentiellement des nus, les quartiers de Paris, des portraits, quelques natures mortes.
Les figures clés du mouvement
Si on considère Paris comme le berceau du modernisme hongrois, il faut mentionner les figures clefs qui ont joué un rôle déterminant. Le premier est Béla Czóbel : élève à l'Académie Julian, riche vivier de l'art moderne
Le second, Róbert Bereny, n’a en revanche que 18-l9 ans quand il devient «le plus fauve» parmi tous, avec ses couleurs vives, ses gestes passionnés, ses portraits très caractéristiques, quelquefois ironiques. Le troisième peintre, Vilmos Perlrott Csaba, est le plus âgé des trois. Ses toiles expriment son attachement à la couleur matissienne qu'il allie à des motifs de Nagybánya.
A travers une importante sélection d'œuvres -peintures, dessins et gravures- provenant des plus prestigieuses collections publiques et privées hongroises, américaines et françaises, l'exposition évoque cette aventure passionnante, mais encore mal connue en France et même en Hongrie, du fauvisme hongrois, de 1904 à 1914.
Jacqueline Aimar
Du 22 juin au 12 octobre,
04 68 87 27 76
Le second, Róbert Bereny, n’a en revanche que 18-l9 ans quand il devient «le plus fauve» parmi tous, avec ses couleurs vives, ses gestes passionnés, ses portraits très caractéristiques, quelquefois ironiques. Le troisième peintre, Vilmos Perlrott Csaba, est le plus âgé des trois. Ses toiles expriment son attachement à la couleur matissienne qu'il allie à des motifs de Nagybánya.
A travers une importante sélection d'œuvres -peintures, dessins et gravures- provenant des plus prestigieuses collections publiques et privées hongroises, américaines et françaises, l'exposition évoque cette aventure passionnante, mais encore mal connue en France et même en Hongrie, du fauvisme hongrois, de 1904 à 1914.
Jacqueline Aimar
Du 22 juin au 12 octobre,
04 68 87 27 76