Une collection d’exception
Les œuvres sont pour bon nombre d’entre elles des références incontournables des arts africains et n’ont aucun équivalent dans le monde, que ce soit au sein de collections publiques ou pri¬vées. Certaines avaient appartenu auparavant à de grands noms particulièrement concernés au début du xxe siècle par l’art moderne : Paul Guillaume, Jacob Epstein, Georges de Miré, Charles Ratton, Louis Carré, René Rasmussen, Helena Rubinstein… Ces mar¬chands, artistes, écrivains et amateurs portaient un vif intérêt aux arts non occidentaux, notamment aux solutions plastiques qu’ils suggéraient aux créateurs.
Par la diversité du corpus, cette exposition permet aux visiteurs, spécialistes et néophytes, de saisir aisément les grands principes de base sur lesquels se fondent les arts traditionnels africains. Ainsi, pour la statuaire, quelques codes s’affirment : traitement frontal des figures, volume de la tête relativement important par rapport au reste du corps, yeux mi-clos, gestes récurrents caractéristiques tels les jambes fléchies, les bras ramenés le long du buste. La créa¬tion de figures ou de masques puise dans un large répertoire qui oscille entre stylisation – aux limites de l’abstraction – et natu¬ralisme, sans qu’il ne soit toutefois question de véritable portrait mais plutôt d’archétype. Si le sculpteur travaille son matériau avec dextérité, c’est à un autre intervenant, l’officiant des cultes, qu’il revient de donner sens et pouvoir à l’objet en lui ajoutant des élé-ments actifs, minéraux, végétaux, des matériaux prélevés sur des animaux (plumes, poils, griffes, cornes…).
Les œuvres racontent la vie
Les quelque cent trente pièces de Chefs-d’œuvre d’Afrique ont été sélectionnées en raison de leurs qualités plastiques, mais égale¬ment pour les rôles qu’elles assuraient dans les sociétés qui les ont vues naître. Masques, statues et statuettes, parures, insignes et bien d’autres artefacts sont liés à des pratiques et des savoirs spéci¬fiques. Certains objets étaient utilisés dans le cadre des initiations, celles des adolescents ou des hommes mûrs afin qu’ils développent leurs connaissances ésotériques et / ou techniques. D’autres – par¬fois les mêmes – intervenaient lors de cultes destinés à rendre hom¬mage aux ancêtres, à assurer la fécondité des femmes, la fertilité des terres ou à soigner.
L’exposition est organisée selon deux grandes sections, Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, à l’intérieur desquelles les œuvres sont regroupées selon leur fonction et leur proximité stylistique.
Le parcours s’ouvre avec le culte des ancêtres qui a favorisé chez les Fang et les Kota du Gabon la production d’objets d’une rare puissance plastique, dont rendent parfaitement compte les figures de reliquaire et d’une facture exceptionnelle.
Les œuvres sont pour bon nombre d’entre elles des références incontournables des arts africains et n’ont aucun équivalent dans le monde, que ce soit au sein de collections publiques ou pri¬vées. Certaines avaient appartenu auparavant à de grands noms particulièrement concernés au début du xxe siècle par l’art moderne : Paul Guillaume, Jacob Epstein, Georges de Miré, Charles Ratton, Louis Carré, René Rasmussen, Helena Rubinstein… Ces mar¬chands, artistes, écrivains et amateurs portaient un vif intérêt aux arts non occidentaux, notamment aux solutions plastiques qu’ils suggéraient aux créateurs.
Par la diversité du corpus, cette exposition permet aux visiteurs, spécialistes et néophytes, de saisir aisément les grands principes de base sur lesquels se fondent les arts traditionnels africains. Ainsi, pour la statuaire, quelques codes s’affirment : traitement frontal des figures, volume de la tête relativement important par rapport au reste du corps, yeux mi-clos, gestes récurrents caractéristiques tels les jambes fléchies, les bras ramenés le long du buste. La créa¬tion de figures ou de masques puise dans un large répertoire qui oscille entre stylisation – aux limites de l’abstraction – et natu¬ralisme, sans qu’il ne soit toutefois question de véritable portrait mais plutôt d’archétype. Si le sculpteur travaille son matériau avec dextérité, c’est à un autre intervenant, l’officiant des cultes, qu’il revient de donner sens et pouvoir à l’objet en lui ajoutant des élé-ments actifs, minéraux, végétaux, des matériaux prélevés sur des animaux (plumes, poils, griffes, cornes…).
Les œuvres racontent la vie
Les quelque cent trente pièces de Chefs-d’œuvre d’Afrique ont été sélectionnées en raison de leurs qualités plastiques, mais égale¬ment pour les rôles qu’elles assuraient dans les sociétés qui les ont vues naître. Masques, statues et statuettes, parures, insignes et bien d’autres artefacts sont liés à des pratiques et des savoirs spéci¬fiques. Certains objets étaient utilisés dans le cadre des initiations, celles des adolescents ou des hommes mûrs afin qu’ils développent leurs connaissances ésotériques et / ou techniques. D’autres – par¬fois les mêmes – intervenaient lors de cultes destinés à rendre hom¬mage aux ancêtres, à assurer la fécondité des femmes, la fertilité des terres ou à soigner.
L’exposition est organisée selon deux grandes sections, Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, à l’intérieur desquelles les œuvres sont regroupées selon leur fonction et leur proximité stylistique.
Le parcours s’ouvre avec le culte des ancêtres qui a favorisé chez les Fang et les Kota du Gabon la production d’objets d’une rare puissance plastique, dont rendent parfaitement compte les figures de reliquaire et d’une facture exceptionnelle.
Pratique
Musée Dapper
35 bis, rue Paul Valéry
75116 Paris
Renseignements et réservations : 01 45 00 91 75
dapper@dapper.fr
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