Chorégies d’Orange 2012 : location ouverte dès le 3 octobre pour les adhérents

Les 7 et 10 juillet, Puccini nous emmènera aux confins de l’amour avec La Bohème. Et qui mieux que Nadine Duffaut, dont on se souvient encore du succès de sa vision de Tosca en 2010 pour mettre en scène cet opéra romantique ? Elle s’entourera, outre son équipe habituelle, composée d’Emmanuelle Favre pour la scénographie et de Katia Duflot pour les costumes, de Philippe Grosperrin, l’éclairagiste dont nous avions pu admirer le travail en 2007 dans Madama Butterfly .
La distribution nous permettra de retrouver ces chanteurs qui sont devenus des grandes figures des Chorégies tels qu’ Inva Mula (dans le rôle de Mimi) ou encore Vittorio Grigolo (dans le rôle de Rodolfo), mais aussi d’embrasser de nouveaux venus tels que la très belle soprano Nicola Beller-Carbone dans le rôle de Musetta ou encore le baryton Ludovic Tézier dans un rôle qu’il affectionne particulièrement, celui de Marcello. Cette distribution sera portée par l’Orchestre Philarmonique de Radio France conduit par son talentueux directeur, Myung Whun Chung, et par un ensemble choral composé des Chœurs d’Angers-Nantes Opéra, de l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse et de l’Opéra de Toulon Provence-Méditerranée, et encore par les jeunes voix de la Maîtrise de Nîmes.

Les 28 et 31 juillet, Puccini nous fera voyager en Asie avec Turandot. A la mise en scène, nous retrouverons Charles Roubaud, accompagné pour l’occasion de Dominique Lebourges à la scénographie et d’Avi Yona Bueno, l’éclairagiste israélien dont nous avons pu admirer les éclairages l’année dernière dans Aida. Le duo Turandot/Calaf sera tenu respectivement par Lise Lindstrom, que nous aurons le plaisir de découvrir dans le rôle qui a fait sa renommée, et de Roberto Alagna, dont nous ne doutons pas que le retour à Orange sera salué unanimement par nos fidèles, dans le rôle de Calaf qui, pour lui, sera une prise de rôle. Cette distribution sera complétée par les talents de la soprano italienne Maria Luigia Borsi, la basse italienne Marco Spotti, mais également Chris Merritt, Marc Barrard, Jean-François Borras ou encore Florian Laconi. La partition sera conduite par le célèbre chef Michel Plasson, qu’on ne présente plus aux Chorégies, qui sera au pupitre de l’Orchestre National de France et d’un ensemble vocal formé par les chœurs des Opéras de Région ainsi que la Maîtrise de Nîmes.

Entre les deux représentations de La Boheme, les Chorégies vous proposeront, le 13 juillet, un intermède musique sacrée avec le Requiem de Mozart, toujours sous la baguette du chef coréen Myung Whun Chung, accompagné par son Orchestre Philarmonique. Sublimeront sans aucun doute cette partition : Patrizia Ciofi, qui nous a une nouvelle fois émus l’été dernier par son interprétation de Gilda, ainsi que pour la première fois aux Chorégies, Nora Gubisch, Orphée d’Or de l’académie du disque lyrique 2011, Topi Lehtipuu, interprète des plus recherchés du répertoire mozartien, et la basse autrichienne Gunther Groissböck. Ils seront exceptionnellement accompagnés par le Chœur de Radio France. Le concert se terminera par le célèbre motet de Mozart, l’Ave Verum Corpus.

La cathédrale Notre-Dame d’Orange accueillera les 20 et 21 juillet la Petite Messe Solennelle de Rossini. Le « dernier péché mortel de vieillesse » de ce dernier sera dirigé par Samuel Coquard, que nous avons l’habitude de retrouver à la tête des petits chanteurs de la maîtrise des Bouches-du-Rhône. Il sera accompagné par le chœur Asmara, dont il est l’initiateur, reconnu par la critique pour sa justesse et sa grande sensibilité musicale. Le quatuor vocal sera composé d’Amel Brahim-Djelloul, dont nous avions déjà apprécié le talent pour le répertoire sacré en ces mêmes lieux dans le Requiem de Fauré en 2008, d’Isabelle Druet, révélation lyrique des Victoires de la musique 2010 et, côté masculin, de Leonardo Cortellazzi, grand habitué du répertoire de Rossini que nous aurons le plaisir d’apprécier pour la première fois aux Chorégies, et de Nicolas Courjal, la basse que nous avions eu le plaisir d’écouter dans La Traviata en 2009.

Entre deux représentations, Turandot laissera place le 30 juillet à un concert lyrique durant lequel nous nous laisserons porter par l’harmonie des voix de Diana Damrau, que nous découvrirons et dont les critiques cultivent la comparaison avec Edita Gruberova, et de Béatrice Uria-Monzon, que les fidèles spectateurs des Chorégies se plairont à retrouver. L’Orchestre National de France, toujours sous la direction de Michel Plasson, sera en charge de sublimer l’interprétation d’un programme qui saura mêler avec brio répertoires italien et français.

A partir du 3 octobre pour les adhérents et du lundi 10 octobre :
- au bureau des Chorégies,
18 place Silvain : du lundi au vendredi, de 10h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h00
- par correspondance, en écrivant aux
Chorégies d’Orange
BP 205
84107 ORANGE CEDEX
- par internet sur www.choregies.com
- par télécopie au 04.90.11.04.04.
Renseignements par téléphone au 04.90.34.24.24.