Orchestre de Bryansk © PA
L’Orchestre de Bryansk vient directement de Russie où il représente un des ensembles les plus brillants du pays. La ville, Bryansk, a donné le jour a un inventeur, hélas célèbre, Mikhaïl Kalachnikov ; mais surtout à un orchestre de qualité. Aux commandes de cet orchestre, Edouard Ambartsoumian, né à Erevan, spécialiste de la direction de ballets et d’opéras et apprécié pour son dévouement à l’art et à la culture dans ce pays où il dirige depuis 2011 la société Philharmonique de Bryansk.
Avec le violoniste Davide Alogna, palermitain né en 1980, rencontre avec un représentant de la scène musicale italienne, aussi bien pianiste que violoniste et mention d’honneur pour son interprétation du concerto pour violon K216 de Mozart. L’artiste utilise deux instruments, un Gaspar Borchard et un Fiorini précieux datant de 1906.
Au programme donc Tchaïkowsky (1840-1893), et en introduction la suite de ballet Casse-Noisette, fort connue, à la fois romantique et proprement russe comme beaucoup des œuvres du compositeur ; précédant le fameux concerto pour violon en ré, difficile à jouer et parfois proche d’une épreuve de virtuosité mais aussi chantant et si connu que ses thèmes semblent porter une lumière et une ferveur très spéciales..
En seconde partie, l’orchestre et son chef habitués des œuvres plus modernes, révèlent pleinement leurs qualités et offrent une œuvre moins romantique, intense, à la fois dramatique et parachevée, souvent chantante à la russe aussi. Souvent teintée de l’angoisse qui a caractérisé la personnalité de Tchaïkowsky tout au long de sa vie mais aussi de la puissance de son envol au-dessus du réel.
Envol retrouvé au cours de cette soirée Tchaïkowsky.
Jacqueline Aimar
Avec le violoniste Davide Alogna, palermitain né en 1980, rencontre avec un représentant de la scène musicale italienne, aussi bien pianiste que violoniste et mention d’honneur pour son interprétation du concerto pour violon K216 de Mozart. L’artiste utilise deux instruments, un Gaspar Borchard et un Fiorini précieux datant de 1906.
Au programme donc Tchaïkowsky (1840-1893), et en introduction la suite de ballet Casse-Noisette, fort connue, à la fois romantique et proprement russe comme beaucoup des œuvres du compositeur ; précédant le fameux concerto pour violon en ré, difficile à jouer et parfois proche d’une épreuve de virtuosité mais aussi chantant et si connu que ses thèmes semblent porter une lumière et une ferveur très spéciales..
En seconde partie, l’orchestre et son chef habitués des œuvres plus modernes, révèlent pleinement leurs qualités et offrent une œuvre moins romantique, intense, à la fois dramatique et parachevée, souvent chantante à la russe aussi. Souvent teintée de l’angoisse qui a caractérisé la personnalité de Tchaïkowsky tout au long de sa vie mais aussi de la puissance de son envol au-dessus du réel.
Envol retrouvé au cours de cette soirée Tchaïkowsky.
Jacqueline Aimar